Pour commencer, je vais vous donner les raisons qui m’ont amené à quitter le side-car, ainsi que le trike pour envisager d’acquérir un quad et plus particulièrement un modèle bien précis.
Le quad, vu par PLAYMOBIL
Je dois tout d’abord avouer que ne suis pas le premier ex-side-cariste français à m’intéresser au quad car j’ai déjà pu voir notre ami Hervé LHÉRITIER, photographié alors qu''il était assis, au guidon d'un tel engin, sur le Web, sans savoir s’il lui appartenait ou pas, et d’autres l’auront peut-être aussi fait également avant moi. Je préviens tout de suite ceux qui me connaissent parfaitement qu’ils peuvent se passer de lire le paragraphe qui suit et que je n’accepterai aucune réclamation (lol).
Après avoir roulé, en moto d’abord (175 MOTOCONFORT, 250 DUCATI, B.M.W R60/5), puis en side-car (B.M.W R60/5-GEP, B.M.W R90/6-POIRAUD, B.F.G (moteur CITROËN GS 1300) attelée à une caisse POIRAUD montée sur un châssis de construction personnelle… après quelques années sans rouler suite un très grave accident après la première étape du rallye “Tour de France side-car”, le 13 Septembre 1987, rallye au cours duquel je voulais promouvoir le journal mensuel que je venais de créer (“SIDKAR”) et narrer le déroulement du rallye dans ses pages, accident qui a eu pour conséquence le décès de mon ami et pilote, Hervé RENARD, et qui m’a causé 4,5 mois de coma, dont onze jours de “stade 3”, l’ultime étape avant l’au-delà, accident à la suite duquel mon épouse et mes trois enfants ont renié la moto… après avoir continué à rouler tout seul pendant plus de 25 ans avec mon gros side-car vide, puis sur deux trikes, j’ai fini par réaliser que je faisais fausse route. Je suis très long à la comprenette et le temps passe beaucoup trop vite ! Voilà plus de 6 ans que je suis parti en retraite lorsque je commence à écrire ce texte, mais pour moi c’était hier ! Pardon à ceux qui connaissaient déjà tout ça et qui ont lu quand même le paragraphe précédent malgré mon avertissement, mais j’ai surtout pensé à ceux qui me liraient pour la première fois !
Je ne m’en suis jamais vanté et je n’ai pas trace d’un calcul précis mais j’ai roulé autant avec chacune de mes sept motos, sauf la première, ce qui devrait me faire dépasser largement le demi-million de kilomètres parcourus. Vous me direz que sept motos en presque 50 ans c’est très peu mais, à part la 175 MOTOBEC qui me servait surtout pour me rendre à l’internat d’un lycée technique, à NANTES, à 50 kms de chez moi, ainsi qu’à quelques manifestations moto régionales, dont j’ai des photos, comme le “Bol d’Or” 1972 au MANS, ou une concentre à ANGERS la même année, puis la DUCATI, avec laquelle je suis quand même allé à un rassemblement à DEN HAAG, en Hollande, je les ai emmenées loin (en temps et en kilométrage), jusqu’à 360.000 kilomètres pour ma B.F.G (moteur CITROËN GS 1300), avec deux moteurs car après un an de rééducation, suite à l’accident dont j’ai parlé dans le paragraphe précédent, j’ai voulu changer moi-même les courroies de distribution. C’était bien sûr dans mes cordes, mais ce n’était pas le bon moment car… ça c’était avant, comme il est d’usage de le dire dorénavant, je me suis lamentablement planté dans le calage des dites courroies et le moteur a explosé au premier coup de démarreur.
Puisque je parle de la Hollande, je voudrais en profiter pour rendre hommage à Michel HELET, dit “Motobec” pour les intimes, qui roulait à l’époque en 125 MOTOBÉCANE LT3 et qui nous avait accompagnés, Christiane et moi, sur notre DUCATI 250, à ce rassemblement batave, à 414 kms de SOISSONS. Michel, tout comme moi, habitait à l'époque, au Foyer des Jeunes Travailleurs de SOISSONS, dirigé par feu Gilbert DELMER. Après avoir été en ville le soir avec un pote, Michel avait été ramené au camping de la concentre, par les policiers, après qu’ils l’aient surpris à uriner dans un w.-c. pour chiens ! C’est Christiane (mon épouse), qui me l’a rappelé ! Voilà qui sent le vécu, même si Michel ne s’en souvient pas (ni moi d’ailleurs), merci Christiane !
Je suis allé, pratiquement à chaque fois avec Christiane, en Angleterre, en Belgique au moins une trentaine de fois si ce n’est pas plus, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Autriche, en Suisse, et tout seul en Italie et en Espagne. Neuf pays européens et maintes fois pour beaucoup, ce n’est déjà pas si mal non ? Je suis aussi allé au Japon en Avril et Mai 2000, mais tout seul également et en avion. J’aurais mis au moins quinze jours pour faire la route en side-car et la B.F.G attelée que j’avais à cette époque, n’était pas homologuée pour rouler là-bas. Protectionnistes les Japonais !
Mon dernier side-car était une caisse de POIRAUD montée sur un châssis maison (voir la photo ci-dessus, prise au Jumbo-Run* pictavien, de POITIERS donc, en 2005). (*) : petite précision pour les non-motards qui me liraient : un Jumbo-Run est une journée au cours de laquelle des motards promènent des jeunes handicapé(e)s à bord de leurs side-cars (fin de l’insertion). Lors de la première organisation du genre, en Angleterre, des motards ont emmené des jeunes handicapé(e)s dans leurs side-cars afin de rendre visite à un éléphant dans un zoo, d’où le nom de “Jumbo” associé à “run” qui signifie “promenade”.
Cette caisse de POIRAUD était très large puisque le pare-brise n’était pas moins que la vitre arrière d’une RENAULT 5. Mon épouse et mes trois enfants y logeaient. Nous avons même été, tous les cinq, à un rassemblement de side-cars qu’avaient organisé Bernard et Régine VILLATE à QUINSAC (33), au sud-est de BORDEAUX, à 700 kilomètres de chez nous, en 1986, Franck (6 ans) et Magali (3 ans) sur une banquette à l’arrière du side-car et Yann, 3 mois, dans un lit auto, près de Christiane à l’avant. Nous avons ramené deux coupes de ce rassemblement, celle des participants les plus éloignés et celle de l’enfant le plus jeune. Mais, à nouveau, comme on dit désormais, ça c’était avant… avant l’accident survenu lors du rallye de régularité “Tour de France side-car” de 1987.
Après le side-car, j’ai continué à rouler sur 3 roues car elles me sont nécessaires et indispensables d’un point de vue physique, de par mon équilibre précaire qui a fait suite à l’accident, mais j’ai changé leur positionnement par deux fois. J’ai d’abord roulé sur un trike avec deux roues à l’avant (CAN-AM Spyder RS) mais le V-twin ROTAX 1000 me revenait trop cher en révisions (environ 500,00 € tous les 5.000 kms) et je ne pouvais pas les faire moi-même car elles nécessitent l’usage d’un logiciel spécifique d’ordinateur que seules les concessions possèdent.
Je vous montre ci-dessous une photo sur laquelle on voit l’arrière de ce CAN-AM Spyder auquel j’avais attelé ma remorque après avoir modifié le corps d’attache qui va jusqu’au système d’attelage, à plus d’un mètre de haut, derrière la selle, car il n’y avait pas d’autre endroit pour la placer. J’y ai ensuite attelé une caravane pliante mais le système de freinage de cette caravane a été conçu tel que l’attache, qui s'agrippe à la boule, pivote sur son support. L’association de la boule, du pivotement de l’attache, et de l’allongement de la flèche, engendrait un louvoiement dangereux de ladite caravane en roulant avec et je ne l’ai donc jamais sortie, sauf pour faire un essai et une photo. Un jour viendra !... L’espoir fait vivre !
J’ai donc fini par échanger ce CAN-AM et sa remorque contre un trike de construction française, un vieux MÉGAPHONE qui avait très peu roulé, un trike avec deux roues à l’arrière et une autre à l’avant, mû par un moteur de RENAULT Megane 1600, à injection, détail que j’ignorais au moment de l’achat.
Les moteurs alimentés par injection sont dépourvus de carburateur, l’air étant envoyé directement dans les cylindres par un régulateur d’admission d’air et l’essence par des injecteurs. Ils sont aussi dépourvus de starter et c’est un calculateur qui se charge d'injecter la quantité exacte de carburant nécessaire à froid, ce qui fait que je ne pouvais pas bricoler une commande manuelle de starter par câble.
Le métier de Germain, feu mon papa, c’était mécanicien automobile dans une société de maçonnerie et de travaux publics. Il réparait, hormis les autos et les fourgons, les bétonnières, les marteaux-piqueurs, les compresseurs, montait et démontait les grues, etc… bref, depuis mon plus jeune âge, j’ai baigné dans la mécanique, à l’insu de mon plein gré, comme on dit également désormais. Sa deuxième épouse, Marcelle, qui m’a élevé de dix à vingt ans, sans être ma génitrice, puisque celle-ci est décédée, à 27 ans, de la leucémie, 3 mois avant mes six ans, après m’avoir donné deux sœurs, dont la dernière est décédée d'une rupture d'anévrisme il y a quelques années, Marcelle disais-je, dit toujours que je démontais les moteurs, non pas pour voir pourquoi ils ne fonctionnaient plus, mais pour voir pourquoi ils fonctionnaient. Lol ! Mais, à cette époque, l’injection était rarissime.
Malgré le manque de place pour transporter, sur ce dernier trike, tout mon matériel de camping lors des week-ends, je l’ai conservé et j’ai voulu m’en servir tous les jours pour me rendre au travail, distant de chez moi d’un bon kilomètre à vol d’oiseau. C’est court, mais à pied ça me faisait transpirer. De plus, j’ai quelques difficultés pour marcher depuis l’accident de 1987 et je marche très lentement. Je m’en suis rendu compte car, il y a quelques années j’ai marché durant une heure et demie chaque jour avant de faire 30 minutes de vélo d’appartement, et je me faisais souvent dépasser par d’autres marcheurs, souvent bien plus âgé(e)s que moi, marcheurs des deux sexes, alors que j’avais l’impression d’être à fond ! La dernière fois c’était lors d’une manif pour le prix de l’essence, je marchais à fond et je me faisais larguer ! Désormais, je ne marche plus car je chute fréquemment et, à la place, je fais plus de dix kilomètres de vélo d’appartement chaque jour, en alternant, soit 2 minutes peinard et 3 minutes à fond, pendant environ trois quarts d’heure !
Bref, pour en revenir à l’usage quotidien du trike, le problème est que c’était l’hiver et que je pensais que le starter automatique était en fonction durant toute la durée du parcours, à l’aller comme au retour, quatre fois par jour, ce qui me faisait consommer beaucoup plus que la normale, rien que pour cet usage. C’est un acheteur potentiel de mon trike, lorsque je l’ai mis en vente, qui a mis le doigt sur le problème, c’est le starter automatique qui ne se coupe pas et qui reste toujours en service à chaud.
Comme j’ai toujours trouvé inopportune la présence de trikes lors de rassemblement side-cars familiaux (R.S.C.F), comme je me suis vraiment désolé, comme beaucoup d’autres, de voir que ces rassemblements de side-cars étaient finalement devenus des R.S.C.F.N au fil du temps, à cause d’une poignée de side-caristes normands, fachos, dont je vous tairai les noms pour ne pas leur faire de publicité, et comme je n’aime pas trop rouler sans but, je n’avais finalement plus de raisons de voyager sur trois roues. Mon trike a fini par passer ses jours et ses nuits au garage.
Je me souviens qu’une fois, Christiane, mon épouse, m’a suggéré de rouler sur un quad. J’ai juste regretté de ne pas y avoir pensé moi-même auparavant, je me suis donc mis à étudier la question et j’ai cherché quel modèle de quad pourrait le mieux me convenir.
Je sais bien que les afficionados du quad revendiquent que le quad c’est uniquement pour le tout-terrain, mais c’est un des rares engins de genre moto que je peux piloter sur route sans problème d’équilibre et je leur demande de me comprendre !
J’arrive dans le monde du quad au moment où la législation évolue. La grosse majorité des quads est prévue pour le tous-terrains, avec des pneus idoines, à crampons, et sans différentiel. Le problème est que celui-ci est obligatoire depuis le premier Janvier 2017, afin d’éviter certains accidents et protéger le macadam des routes, ce qui navre les adeptes du quad tous-terrains.
L’explication est que lorsqu’un véhicule à quatre roues, sans différentiel, prend un virage, vu que les roues côté extérieur ont plus de chemin à faire que les roues côté intérieur, cela fait patiner ces dernières sur la route ou bien cabrer le véhicule suivant l’adhérence, un vrai casse-gueule, mais ça fait le charme du tout-terrain car les deux roues tournent en permanence. En tout-terrain il arrive souvent qu’une des roues motrices ne touche pas le sol. Avec un différentiel, toute la puissance serait alors envoyée sur la roue levée et rien ne serait envoyé à la roue qui touche le sol, donc impossibilité d’avancer. Si vous voulez approfondir le sujet, vous tapez “rôle du différentiel mécanique” sur votre moteur de recherche.
La solution est le différentiel débrayable à l’aide d’un levier, mais les marques de quads qui en possèdent un sont peu nombreuses, ce sont, par ordre alphabétique : ACCESS, HUNTER, MASH, POLARIS, SEGWAY (électriquement), SPY, SUZUKI et T.G.B. Tous ces quads sont tous dédiés au tout-terrain à l’exception du MASH, qui l’est à la route.
Les marques de quads, route ou tout-terrain, avec ou sans différentiel, disponibles en France sont fort nombreuses, soit, toujours par ordre alphabétique : ACCESS, ADLY, ARCTIC-CAT, CAN-AM, CECTEK, CFMOTO, DINLI, ETON, G.G, GOES, HUNTER, HYTRACK, JINLING, KAWASAKI, KYMCO, LINHAI, LONCIN, MASAI, MASH, PGO, POLARIS, QUADGG, SEGWAY, SUZUKI, SPY, SYM, TEXTRON, T.G.B, TRITON, et YAMAHA.
SPY est l’abréviation de “Spyder” (Spider signifie araignée en anglais), ex. VIPER et ZONGSHEN et c’était la désignation du modèle de trike CAN-AM que j’ai déjà possédé. Un modèle est même vendu de couleur rouge avec une toile d’araignée blanche peinte par-dessus. Outre-Manche, SPY (espion en anglais) se prononce “Spaï” et non pas “Spi”, comme la voile avant creuse et légère des voiliers. Il faut savoir que HONDA, bien qu’étant considéré comme le plus gros fabricant de quads, n’est pas dans la liste des quads disponibles en France bien qu’il fabrique pourtant 6 modèles, du 250 au 680. Mais, si on en trouve aux U.S.A, aucun, homologué ou pas, n’est disponible en France depuis 2012, à moins d’être opiniâtre, ceci par manque d’intérêt d’après un journaliste moto. Vous verrez ces quads HONDA sur le site : https://www.quad-ssv.com/quad/les-quads-honda-toujours-disponibles.
Pour des raisons purement esthétiques, ma préférence a d’abord été pour le MASH (anciennement CECTEK) Quadrift 520, qui ressemble à une JEEP (voir la 3° photo ci-dessous), à 7.500,00 €, ainsi que pour le QuadGG avec moteur B.M.W flat-twin 1150 et grands coffres latéraux entre les roues (voir photo plus loin également) à 39.000 €, cinq fois plus cher donc, puis pour le YAMAHA 700 Raptor Superquader à environ 10.000 €, le SPY 350 F1, fabriqué à Taïwan, qui est vendu moins de 3.500 € (qui dit mieux ?), puis pour le SUZUKI Kingquad, puis pour l’ARCTIC-CAT 1000 H2 EFI TRV EFT Cruiser (n’en jetez plus, la cour est pleine !), le CFMOTO, pour le GOES 520, pour le KYMCO 700, pour l’ACCESS 800 (photo suivante), et enfin le SEGWAY AT6S à 8.190 € ou ATL6L à 9.490 €, car il y a des revendeurs à SOISSONS pour ces trois dernières marques.
Le quad ACCESS Adventure 800 Fi tel que j’aurais aimé, un temps, le posséder.
La société d’origine américaine SEGWAY-POWERSPORTS, de son vrai nom, a fusionné avec la société chinoise NINEBOT en 2015, mais chacune a conservé son propre nom. SEGWAY, tout comme NINEBOT, étaient principalement connues pour leurs gyropodes (voir la photo suivante) et leurs trottinettes électriques. La société SEGWAY s’est lancée, en 2021, dans la distribution de quads et SSV (quads type auto), fabriqués en Chine, donc forcément moins chers.
Dean KAMEN, un des inventerurs du gyropode
Le terme “gyropode”, vient du grec ancien : γῦρος / gûros “cercle” et ποδός / podós, “pied”. Il est issu de discussions entre François COENEN et Bertrand De La ROUR D’AUVERGNE, le 6 avril 2007 et a été utilisé la première fois dans les Cahiers de la Ligue urbaine et rurale du 2e trimestre 2007. Il a été repris en France par la Commission générale de terminologie et de néologie, et publié au Journal officiel le 26 mai 2009 (veille de mon 57° anniversaire).
Plusieurs modèles de quads sont au catalogue SEGWAY, soit tout en thermique, à essence donc, soit en hybride en associant un moteur électrique au moteur thermique, éligibles à la prime nationale pour les véhicules propres.
Quatre gammes figurent au catalogue SEGWAY: les quads “Snarler”, (féroce en français) en 3 modèles, “S” (Small = petit), “L” (Long), “H” (Hybride) ou bien les SSV (véhicules tous terrains à quatre roues et volant), ou encore les sportifs dénommés “Villain”, (scélérat en français) en deux modèles ou, pour finir, les SSV utilitaires “Fugleman”, (soit en français soldat choisi pour servir de guide), en 3 modèles.
Le quad SEGWAY pouvant être utilisé dans les exploitations agricoles en remplacement du tracteur pour certains petits travaux, ce quad est vendu dans le magasin de matériel agricole, de motoculture et jardinage ROCHA, 66 Avenue de Paris à SOISSONS, ainsi que dans une vingtaine d'autres magasins ROCHA de l'Aisne, de la région ou des régions voisines. Ces magasins ROCHA, concessions SEGWAY, vendent aussi des outils (tronçonneuse, débroussailleuse) HUSQVARNA, marque suédoise qui fabrique aussi des motos (la boucle est bouclée).
Je vous ai mis, ci-dessous, les photos des quads qui m’ont intéressé, dans un ordre chronologique :
Le CECTEK 520… devenu MASH.
Le quad GG 1150 deux cylindres à plat (moteur B.M.W R1150). Ah, si j’étais riche !
Le quad GOES 520.
Le quad KYMCO 700.
L'ACCES 850... devenu TEXTRON
... et, finalement, le SEGWAY Snarler 570 AT6L (L= Long) (la photo montre le modèle Snarler AT6S (S= Short= court)
Lorsque la vitesse maxi sur route a été limitée à 80, j’ai longtemps été fan du CFMOTO et du GOES 520, mais je me suis depuis tourné vers le KYMCO 700, puis vers le TEXTRON 800 d’abord, puis 1000, et finalement vers le SEGWAY 570, à cause de la proximité de revendeurs à SOISSONS. Le magasin qui a déjà vendu des quads KYMCO et ACCESS, à SOISSONS, s’appelle “Moto Axxe” et porte le nom de son créateur, Stéphane LACH, ancien coureur cycliste professionnel de l’équipe PEUGEOT des années 60, années où il a participé, entre autres épreuves, et par quatre fois, au “Tour de France cycliste” avec Jacques ANQUETIL, André DARRIGADE et Jean STABLINSKY pour les français les plus connus de cette époque. Un de ses coups d’éclat a eu lieu dans la 8° étape du tour 1961, CHALONS-Saint-ETIENNE, dont vous pourrez voir le résumé, diffusé à l’origine lors du journal télévisé du 03/07/1961, en noir et blanc, sur l’unique chaîne à l’époque, résumé tiré des archives de l’Institut National de l’Audiovisuel, sur https://www.ina.fr/video/CAF97505340, lorsque Stéphane (dossard n° 107) termine 2°, à 2 secondes de Jean FORESTIER. Ils étaient les deux échappés du jour.
Après avoir quitté le 44 (Loire-Atlantique), à l’âge de 21 ans, je suis arrivé à SOISSONS en 1973. À cette époque, le magasin et l’atelier LACH était en ville, en face du “Caveau d’Arc”, un bistro où se réunissait la plupart des motards de SOISSONS et où j’ai fait la connaissance de mon épouse, Christiane. Coincé entre des bâtiments, le magasin ne pouvait pas s’agrandir et il a fini par déménager dans une zone commerciale, à l’entrée de la ville en arrivant de PARIS. En fait, je n’ai jamais acheté de motos neuve chez Stéphane, ni d’occasion d’ailleurs, juste quelques pièces ou accessoires de temps en temps et le quad sera mon premier gros achat. Stéphane est parti en retraite il y a quelques années et c’est son gendre, Jean-Christophe GALANO, qui gère désormais la société.
La plupart des marques de quad citées quatre paragraphes plus hauts, fabrique essentiellement des quads tout-terrain avec des pneus idoines. Le MASH, le YAMAHA 700 Raptor, le G.G 1150 ainsi que le SPY font exception à la règle avec, même, un châssis surbaissé (par kit de rabaissement pour le Raptor), une sélection des vitesses par sélecteur au pied (sauf pour le MASH) et des pneus routiers.
Il est difficile de rouler vite de nos jours avec tous ces radars, fixes ou embarqués, qui nous polluent les routes. De plus, la vitesse sur route est passée une fois, mais momentanément, de 90 à 80 et on entend parler çà et là d’une future limitation de la vitesse sur autoroute et de la passer à 90 km/h. Comme on y arrivera forcément un jour ou l’autre, autant prendre les devants. De toute façon il est déjà interdit de prendre l’autoroute en quad parce qu’à l’époque où a été prise cette décision, il n’y avait que des quads tout-terrain, et comme ces véhicules spécifiques n’ont pas de différentiel, ils sont dangereux sur le bitume car un simple coup de guidon peut entraîner des tonneaux et, de plus, ils abîment le macadam ! Rouler moins vite implique obligatoirement de passer plus de temps sur la route, mais lorsque tu aimes conduire derrière un guidon, ce n’est pas un problème, à la limite, c’est même mieux. D’autre part, je suis dorénavant en retraite et j’ai donc tout mon temps. C’est un tout nouvel état d’esprit à avoir, mais ce n’est pas la mer à boire. Je rêve d’ailleurs d’acheter un camping-car avec une remorque pour transporter mon quad, ce qui me permettrait de m’arrêter pour faire ma sieste quotidienne d’à peine une heure dont je suis un adepte assidu depuis que je suis en retraite. Y’a pas de mal à se faire du bien ! Je ferai ainsi faire les longues routes en camping-car, je pourrai m’arrêter pour déjeuner, dîner ou dormir là où il me plaira et je pourrai rouler sur mon quad, arrivé à destination. Je rêve !
Au tout début, j’avais d’abord pensé équiper route un quad POLARIS qui me plaisait bien, mais son prix et sa consommation m’ont fait y renoncer. Le POLARIS consomme environ 12 litres aux cent et coûte la bagatelle de plus de 15.000 €. J’ai étudié la consommation des quads sur le Net et on arrive allègrement à 15 litres aux cents. Mais c’est en tous-terrains où on est souvent à fond en vitesse courte, sans faire de longues distances et il est normal, là, de consommer plus.
J’ai eu ensuite un penchant pour le quad YAMAHA Superquader 700 et il aurait été mon premier véhicule japonais détenu, mais comme il ne possède pas de différentiel, il n’est plus importé depuis le 1er Janvier 2017. OUF ! (lol).
Ceux qui me connaissent peuvent également sauter ce paragraphe, car je dois avouer à celles et ceux qui ne me connaissent encore pas que, je n’ai jamais aimé les motos japonaises, que je n’en ai jamais possédé, et même fort peu essayées en 46 ans de pratique parce que, lorsque je me suis intéressé à la moto au début des années 70 du siècle dernier, j’ai trouvé que le Japon faisait preuve d’hégémonie, ce qui n’a pas été le cas avec la Chine ou Taïwan. Le paradoxe est que ceci ne n’a pas empêché d’aller passer deux semaines au Japon, et de faie le tour du pays sans avoir à coucher à l’hôtel, en Mai et Juin 2000… je ne suis pas rancunier ! Lol !
Il n’y aurait pas eu de problème avec le POLARIS qui est américain, ni avec le SUZUKI Kingquad car il est fabriqué depuis 2001 aux U.S.A, plus précisément à ROME, au nord-ouest de la Géorgie, à 480 kms de la côte baignée par l’Atlantique, entre NASHVILLE, où sont fabriquées les HARLEY, et ATLANTA. Une autre usine en fabrique également, à TIMMONSVILLE, sur la même parallèle, à moins de cent kilomètres de la même côte.
J’avais d’abord eu un penchant pour le quad YAMAHA parce que la boîte de vitesses se manœuvrait avec le pied gauche alors que sur les autres quads vous choisissez vitesse lente, vitesse rapide, point mort et marche arrière avec un levier manuel, comme sur une auto (matique) ce qui me plaisait moins, sans obligation du côté, certains à votre main gauche, d’autres à votre main droite. Mais, dans quelques années, il n’y aura plus de boîte de vitesses manuelles, il n’y aura plus que des boîtes automatiques, comme c’est presque déjà le cas aux U.S.A ou au Japon, depuis des lustres. Bientôt, la pédale d’embrayage des autos et le levier d’embrayage des motos vont forcément disparaître, comme ont déjà disparu la manivelle pour démarrer le moteur, celles pour descendre ou remonter les vitres latérales avant des autos, la roue de secours et le lecteur de cassettes.
Les sociétés importatrices de véhicules ont parfois amélioré les moteurs ou les carrosseries des véhicules qu’elles importent, telle la SIMA pour le quad MASH, mais toutes les pièces sont fabriquées en Chine ou à Taïwan, et l’assemblage des véhicules y est également réalisé. Vous comprendrez pourquoi les Chinois cassent les prix en lisant l’excellente étude de Julien FONTAINE dont l’adresse est https://julienfontaine.com/2020/05/15/.
Lorsqu’un nouveau véhicule arrive sur le marché français, tous les législateurs veulent y mettre leur grain de sel et ce fut bien évidemment le cas pour le quad et les ssv (véhicules tout-terrain à deux places côte à côte et direction par volant) à partir du premier Janvier 2017. Cette législation a pris le nom de L7e. Le poids a été limité à 450 kgs pour les quads et à 600 kgs pour les ssv. La vitesse maxi a été fixée à 90 km/h pour les quads et la puissance des ssv à 15 kw. Le nombre de passagers a été fixé à 2 pour les quads et à 3, dont 2 côte à côte pour les ssv. Les ceintures de sécurité ont été imposées aux ssv. Le différentiel arrière a été imposé aux deux types mais pas l’abs. Une plaque d’immatriculation à l’avant est dorénavant imposée aux quads et aux ssv.
YAMAHA, qui s’est mis hors-jeu à cause du différentiel devenu obligatoire, il me restait KAWASAKI et son Brute Force 750, mais son moteur bicylindre à injection ne m’a pas inspiré. Je me suis donc tourné d’abord vers ARCTIC-CAT, dont le nom signifie "chat du pôle nord" en français, marque devenue TEXTRON, qui commercialise un quad, appelé Alterra TRV 700, avec un moteur monocylindre, puis finalement vers le SEGWAY Snarler, un quad chinois.
*: le chat arctique, est un chat roux ramené là-bas (pôle nord) par les russes. Afin de “ne pas déranger l’équilibre écologique” dans la région, les chats sont strictement interdits sur l’île de Svalbard, mais comme Kesha est un renard polaire sur le papier et qu’il vit dans un village russe, il est libre d’y rester. Tout le monde a besoin de chats, même sur l’île de Svalbard.
Durant la journée, le chat arctique aime surveiller son territoire et regarder les gens aller et venir. Il est très affectueux et il est aimé par les gens du coin qui font souvent la queue pour le caresser et lui donner des friandises.
Moi qui ai toujours aimé les chats et qui a porté ce surnom de “Le Chat” lorsque je gardais les buts de l’équipe réserve de football de l’Union Sportive de PLESSÉ (44), tel que le club s’appelait à l’époque, tant j’étais souple à 18 ans (oui, je sais, on ne peut pas être et avoir été), j’aurais été ravi de posséder un véhicule se dénommant ARCTIC-CAT ! Germain, feu mon papa avait déjà gardé les buts de l’équipe fanion du même club, à l’époque de ma naissance et avec un certain succès, vu les propos tenus pour m’encourager lors des matches !
Tous les quads ont un vague air de famille, mais j’ai finalement choisi le SEGWAY, en photo ci-dessus, principalement pour plusieurs raisons : son réservoir est plus grand (23 litres), il ne possède pas de phare central qui empêcherait la pose d’un coffre sur le porte-bagages avant, une partie du châssis protège les pieds du pilote et du passager en cas de collision latérale et vous pouvez le localiser avec un smartphone en cas de vol.
J’entends déjà quelques motards de ma connaissance me dire que le paradoxe est que j’ai longtemps haï les motos japonaises et que j’ai fait pire en achetant une moto chinoise. La réponse est toute simple ! Comme je l’ai déjà dit plus haut, si je n’ai pas aimé l’hégémonie qu’avait pratiquée le Japon dans les années 60 du siècle précédent et leurs nombreuses “copies” de motos européennes. Je n’ai pas reconnu le même problème avec la Chine ou Taïwan. De plus, mon voyage au Japon, en Avril et Mai 2000, m’a peut-être ouvert l’esprit. Et, comme dit un proverbe français, il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis !
Les repose-pieds pilote et passager du SEGWAY sont à des hauteurs différentes, chacun chez soi donc, ceux du passager sont un peu plus hauts. Le châssis du SEGWAY est fort compact, comme vous le verrez sur la photo ci-dessous :
La transmission du SEGWAY se fait exclusivement par cardans comme vous le verrez ci-dessous. Le moteur est au centre et des cardans vont rejoindre deux différentiels débrayables électriquement, un à l’avant et un autre à l’arrière, dont la commande est à droite du guidon. Vous verrez ce Snarler, sous tous les angles, à l’arrêt sur https://www.monsterquad.fr/quad-ssv-segway/64765-1495-quad-utilitaire-segway-snarler-at6-s.html.
Le moteur n’est pas un bicylindre en V, comme monté sur la majorité des quads chinois ou taïwanais, mais un monocylindre 4 temps de 570 cm3, à refroidissement liquide, 4 soupapes, de 44 chevaux et 48 N.m de couple, équipé d’une injection BOSCH, moteur que je vous montre ci-dessous. Le moteur du modèle “H” développe 86 chevaux. Le moteur est incliné, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser et contrairement à la quasi-totalité des motos, le cylindre est incliné vers l’arrière, comme si on retirait le cylindre avant sur un moteur bicylindre DUCATI. Sur la photo ci-après, le moteur se déplace de la droite vers la gauche en avançant. Du coup, le tuyau d’échappement mesure moins d’un mètre pour rejoindre le pot et ne possède qu'un coude très ouvert. C’est quasiment de l’échappement libre pourrait-on dire !
Le tableau de bord du SEGWAY fait la part belle au compteur par un afficheur numérique, au centre, qui peut indiquer la vitesse en trois gros chiffres, donc jusque 199 km/h (optimistes !), l’heure, le rapport engagé, la distance totale parcourue en miles ou en kilomètres, la quantité d’essence embarquée, la température de l’huile moteur, ainsi que le type de transmission (2 ou 4 roues motrices). Le compte-tours est numérique, des chiffres remplacent l’aiguille habituelle. Lorsque l’on met le contact, le compteur affiche 188, c’est pour allumer tous les segments qui composent tous les chiffres. Un odomètre (compteur journalier) est inclus.
J’avais pensé, au tout début, qu’il aurait été judicieux de disposer de deux jeux de pneus, un jeu de pneus routiers et un jeu de pneus tous terrains. Mais j’ai vu un grand nombre de films qui montrent l’usage tous terrains du SEGWAY Snarler, sur lesquels on voit des pilotes s’embourber dans de la vase, que je n’ai vraiment pas envie de m’imposer ça ! Voir: Je préfère, pour l’instant, un bout de chemin à un chemin de boue ! Un jour peut-être car il ne faut jamais dire jamais ! Mais je ne suis pas pressé !
Là où SEGWAY-POWERSPORTS frappe très fort, c’est dans l’électronique. L’intégration d’une puce dans le véhicule relie le quad à l’application mobile “Smart Moving“ pour offrir une expérience nouvelle sur un quad. Cette application dévoile de multiples services: infos techniques sur le véhicule, localisation du quad (pratique en cas de vol), tracé du parcours, etc. .. bien plus qu’un simple gadget !
Le mot Segway n’est pas un nom commun, mais il s’agit d’un homophone du mot anglais “Segue”, c’est-à-dire qu’il se prononce exactement pareil, mais ne s’écrit pas de la même manière. “Segue” est à la fois un nom commun et un verbe, qui signifie un “enchaînement progressif et sans encombre”. On comprend la référence à l’appareil gyropode, qui a pour vocation de permettre à son propriétaire de rouler sans bruit (il est électrique) et sans être embêté par de quelconques obstacles. En français, l’étymologie du nom “Segue” viendrait de faucher, devenu masturber à cause du geste de la main qui fait des va-et-vient avec la faucille. Mais attention, il ne faut pas généraliser, ce n’est quand même pas un quad de branleur ! (lol)
L’une des anecdotes tristement célèbres voudrait que le créateur du Segway soit décédé d’un accident de Segway. Ce n’est pas tout à fait exact. Il ne s’agissait pas de Dean Kamen, mais du millionnaire britannique Jimi Heselden, qui avait lui-même racheté la société Segway en 2009. Il serait tombé d’une falaise pendant une balade avec son quad.
L’importateur des quads SEGWAY pour la France est la société DELTA-MICS, 48 Rue Saint-Jean 89290 VINCELLES (15 kms au sud d’AUXERRE) http://www.deltamics.com. DELTAMICS est une entreprise qui, depuis 30 ans, s’est spécialisée dans l'importation et la commercialisation de quads et de véhicules tous terrains à usage utilitaire, sportif ou de loisir. Elle s'adresse principalement aux entreprises et aux professionnels. DELTA-MICS importe les quads LINHAI, T.G.B, HYTRACK, MASAI et SEGWAY.
Mon épouse, Christiane, ne supportant plus sa cuisine qui date de plus de 40 ans (le temps passe vite !), en a commandé une neuve chez CONFORAMA, où travaille le fils d’un voisin. Les installations sont réalisées par des poseurs indépendants de cette société. Le hasard fait bien, les choses car celui qui est venu monter la nôtre est Eric ANTOINE qui habite à exactement deux kilomètres, à vol d’oiseau, du Centre de Rééducation de Saint-GOBAIN où j’ai passé l’année 1988, après mon accident lors du “Tour de France side-car 1987”. Il est motard et proche de la retraite ! Il possède, entre autres, un quad KYMKO Kinko 250. Si vous n’habitez pas trop loin et que vous avez une cuisine à monter, une salle de bains à aménager, du lambris ou du parquet à poser, à moins que, comme ça a été le cas pour nous, ce soit le magasin qui s’en charge, je vous donne son adresse e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (publicité gratuite !). Il bosse du matin au soir sans s’arrêter, sans faire de pause et il ne mange même pas à midi ! Le temps c’est de l’argent et du temps perdu c’est de l’argent perdu ! Éric m’a avoué que les concentres de motos avaient pris le même chemin que celles de side-cars. D’un côté, ça m’a rassuré, mais d’un autre, ça m’a fait peur !
Pour conclure, ne participant plus aux R.S.C.F (Rassemblements de Side-Cars Familiaux) pour des raisons politiques dont je vous ai parlé au milieu de ce texte, je n’avais donc plus rien à vous raconter sur mon site. Mais, et j’en aurai fini, lorsque je me suis rendu compte que vous aviez été plus de 7.600 à le visiter au mois de Septembre 2021, et dépasser les 500.000 connections, ça m’a boosté et je me suis dit qu’il fallait que je vous raconte quelque chose. Voilà qui est fait ! MERCI à tous les visiteurs et à toutes les visiteuses et à bientôt !
C’est tout ce que je pouvais vous dire pour l'instant à propos du quad SEGWAY Snarler AT6L, j'ajouterai juste que vous verrez les dessous de ce quad sur les sites russes: https://www.youtube.com/watch?v=bqDzgCPhnz8 et https://www.youtube.com/watch?v=KaU1_DYNGAg, car l'engin est très populaire là-bas. En tous cas, j’espère avoir l’occasion d’en essayer un prochainement, et de pouvoir vous en dire plus… à bientôt donc sur “SRIWILS”.
Paul MEIGNEN