Après trente-sept années de circulation, la tête sous un casque, dont trente au guidon de mes trois side-cars, et après une vingtaine de ces dernières années qui ont suivi l'accident survenu lors du rallye “Tour de France side-car”, accident à la suite duquel Christiane, ma femme, et mes trois enfants, m’ont alors laissé rouler tout seul, j’ai décidé de cesser de circuler en side-car.
Merci à Brigitte et Alain SEGUIN pour cette jolie photo prise lors de l'édition 2005 du "Jumbo-Run 86".
Toutefois, je voudrais continuer de rouler sur trois roues pour des raisons médicales. Ne vous méprenez pas, ce n’est pas mon médecin référent qui m’a prescrit une ordonnance me prescrivant l’obligation de rouler sur trois roues, mais c’est parce que depuis l’accident de 1987, j’ai de gros problèmes physiques dont parfois de soudaines pertes d’équilibre, malgré la prise quotidienne de médicaments palliant, entre autres, ce problème. Il m’arrive parfois de chuter en marchant et je me verrais mal avec une grosse routière solo, en particulier à l’arrêt aux feux rouges. Je serais probablement par terre fréquemment !
Après deux ans de cyclo (PEUGEOT 101), équipé de sacoches, avec lequel je faisais précisément 50 bornes, par tous les temps, le dimanche après-midi, l’hiver, ou le Lundi matin, au printemps et en automne, et autant le Samedi midi, pour me rendre de PLESSE (44) à l’internat du lycée technique de la Chauvinière, de NANTES, et en revenir, ce qui doit certainement et inconsciemment, forger un motard, durant les cinq années au cours desquelles j’ai roulé en solo, j’ai piloté une 175 MOTOCONFORT U23C, qui a remplacé le cyclo pour me rendre au lycée, puis une 250 DUCATI Mark 3, avec laquelle je suis allé étudier à PARIS en 1973. Je logeais à IVRY, et je prenais plaisir à m’offrir pratiquement chaque soir, un, voire des, tour(s) du périph’ (35 km), justement l’année de son inauguration, après son achèvement total, à des vitesses prohibées et en alternant les sens. Il y avait alors beaucoup moins de monde que de nos jours et pas encore de radars. Avec cette DUCATI, la seule moto de toutes celles que j’ai possédées, ou bien essayées, avec laquelle j’ai vraiment pris plaisir à pencher dans les virages, je suis parti travailler à SOISSONS l’année suivante, puis j’ai acheté une B.M.W R 60/5 que j’ai fini par atteler à un side-car G.E.P 601, en 1976, avant d’atteler une B.M.W R 90/6 et deux B.F.G 1300, à des side-cars POIRAUD de modèles différents (*).
Christiane, ma femme, et moi, avions rencontré Marc, le feu concepteur des side-cars portant son nom de POIRAUD, au rassemblement des “Eléphants”, sur le circuit allemand du Nürburgring, en 1978.
Nous avions eu notre premier side-car, en 1976, non pas, à l’instar de pas mal de motards, pour pouvoir emmener nos trois enfants avec nous, enfants que nous n’avions d’ailleurs pas encore, nous n’étions même pas mariés, mais juste pour transporter les très nombreux bagages de Christiane, car les deux sacoches arrière, la sacoche de réservoir, les deux sacoches latérales de réservoir ainsi que le top-case de notre B.M.W R 60/5 ont fini par ne plus suffire.
Les enfants nous ont ensuite suivi (ils n'ont pas vraiment eu le choix) et, en 1986, nous avons même été tous ensemble, Christiane, Franck (qui roule désormais sur une SUZUKI 1000 GSXR), Magali et Yann, qui avait un peu plus de 2 mois, à un rassemblement de side-cars à QUINSAC, près de BORDEAUX, à plus de 700 kms de chez nous, rassemblement au cours duquel Yann a remporté la coupe du plus jeune.
La solution pour rouler sur trois roues sans avoir de side-car est celle du trike, sous l’une de ses différentes formes, c’est à dire celle du trike classique avec moteur à l’arrière, ou celle du trike de type servicar, ou bien du type ”tilting” (inclinable) ou encore celle du trike inversé avec 2 roues à l’avant et une seule à l’arrière. Ces quatre types de véhicules à 3 roues symétriques font tous partie de la catégorie “tricycle motorisé” pour l’administration et peuvent se conduire indifféremment avec les permis A ou B. J’ai recherché sur le Net tout ce qui se rapportait au trike, sous toutes ses formes, et je vais vous rapporter le résultat de ces recherches. Je n’ai pas pu copier certaines photos pour cause de copyright, alors si vous voulez en voir et en savoir plus encore, je vous conseille déjà la visite de http://www.3wheelers.com, le site d’un Anglais, Elvis PAYNE, site qui contient 232 photos de véhicules à 3 roues symétriques, pour commencer, ou d’autres sites dont je vous donnerai les adresses au fur et à mesure. La différence entre le trike classique et le trike de type servicar réside dans la conception originelle. Soit on part d’un ensemble moteur-boîte-(pont parfois)-cardans-roues, le plus souvent, mais pas obligatoirement pour le moteur, d’origine automobile, placé à l’arrière du véhicule, qui nous fera obtenir un trike classique, soit on part d’une moto que l’on transforme en trois roues et l’engin devient un trike de type servicar, du nom donné par HARLEY-DAVIDSON au premier véhicule du genre que la société construisit à partir de 1932, et qui le fit pendant 41 ans, jusqu’en 1973. Le moteur, un 750 cm3, était au milieu puisqu’ils utilisaient des HARLEY 750 WL auxquelles ils transformaient l’arrière et plaçaient une grosse malle :
Le trike HARLEY-DAVIDSON Servicar de 1932.
Le trike HARLEY-DAVIDSON Servicar de 1964.
Le trike HARLEY-DAVIDSON Servicar de 1973.
(*): comme je l'ai écrit plus haut, je n’ai jamais possédé de moto japonaise en 35 années de pratique, et paradoxalement, je me suis rendu au Japon au cours de l’année 2000. Mais, d’une part, ce n’était pas la route pour m’y rendre qui m’intéressait, mais juste le pays par lui-même ainsi que sa population, et d’autre part, ma B.F.G, n’étant pas homologuée pour rouler là-bas, j’aurais dû passer aux Mines en débarquant, pour environ 2.000 €. Il n'aurait d'ailleurs pas été certain qu’elle fût acceptée, car j'aurais dû lui installer un frein à main, obligatoire sur tous les side-cars là-bas, mais je ne l'ai su qu'une fois sur place. Je m’y suis finalement rendu par avion, onze heures de vol sans escale, et j’ai fait le tour du pays, par des moyens différents. J'ai fait ce tour en side-car, bien sûr, comme passager principalement mais une fois comme pilote, et aussi parfois en auto et en train, durant deux semaines, hébergé tous les deux jours chez des ami(e)s side-caristes différents. J’ai participé au rassemblement national annuel de “Japan Sidecar Club”, j’ai grimpé les pentes du Mont-Fuji, j’ai participé, à poil, à cinq ou six bains collectifs différents, j’ai fait du pousse-pousse, j’ai visité des usines HONDA et SUZUKI et j’ai écrit un petit livre d’une centaine de pages qui raconte cette aventure, livre illustré par une soixantaine de photos en couleur. Si le contenu et la présentation de ce site vous ont plu, vous devriez également apprécier ce livre, visible dans la rubrique "voyage au Japon".
Vous pourrez lire la critique qu’a fait Léo de MOTO-NET.com, le journal moto du web, à propos de mon livre sur :motonet
J'ai terminé mon texte, à la page précédente, en vous parlant du trike servicar. Aux U.S.A, ce trike servicar HARLEY-DAVIDSON était utilisé par les convoyeurs ou les coursiers de toutes sortes, ainsi que par les policiers américains qui, de la main droite et avec une craie au bout d’une tige, marquaient les pneus des autos mal stationnées et repassaient une heure après pour les verbaliser. Voyez, ci-dessous, cette photo d’un policier américain de la ville d’EVANSTON, à 20 km au nord de CHICAGO, dans l’état de l’Illinois, au centre-est des U.S.A, surpris en flagrant… travail.
Les HARLEY-DAVIDSON ont encore servi de support pour réaliser des trikes plus récemment, tel ce modèle, de type servicar, dénommé Violator, appartenant à Renée NIJDAM, une motarde néerlandaise, trike construit par Rooie DRAAK, du Chopper Club Hollandais, engin qui a remporté le 1° prix de la catégorie trikes au 2° HARLEY & Co SHOW de BOCHUM (Allemagne), près de la frontière hollandaise, en 2005 (voir : ici).
Le trike peut également résoudre de nombreux problèmes physiques ou matériels. Si vous hésitez à rouler sur une grosse moto en raison de votre petite taille ou de votre faible corpulence, si le poids de la moto à l’arrêt vous effraie, si vous êtes handicapés des jambes ou des bras, si vous voulez tracter une remorque ou une caravane en toute légalité, si vous voulez rouler à trois personnes sans vous mettre au side-car, ou bien si vous n’avez que le permis auto mais que vous aimeriez rouler ”les cheveux au vent”, le trike est une (voire la) solution. Je sens que ce véhicule va me plaire et vous ne pouvez imaginer le nombre de fois où j’ai déjà imaginé que je conduisais un trike, alors que j’étais en train de piloter mon attelage. Gilles LETONDOR, associé à Bruno SELLE dans la société DRAGON-BIKE, à SARRIANS (84), entre ORANGE et CARPENTRAS, dans le sud de la France, a été le premier, après quatre années de démarches, à homologuer un trike, en France, le premier Août 1997.
Le paradoxe est que c’est pourtant le premier type de véhicule routier, à moteur thermique, jamais construit de toute l’histoire terrestre, puisque le créateur de ce genre de véhicule n’est autre que Nicolas-Joseph CUGNOT, né le 25/09/1725 à VOID, ville située dans la Meuse, à 25 km à l’ouest de TOUL, en région Lorraine, une partie de la France qui était, à l’époque, indépendante depuis 1697, et qui n’est revenue à la France qu’en 1766 grâce au mariage de Louis XV avec la fille du duc de Lorraine, Marie LESZCZYNSKA. L'histoire de cette région est fort compliquée avec des annexions à la France ou à l'Allemagne au fil du temps, et si cette histoire vous intéressait, je vous conseille la visite d'un site culturel:
http://www.en-lorraine.com/histoire/histoire.htm.
C’est donc en France que CUGNOT a été le premier en effet qui, en 1769, imagina faire fonctionner un véhicule à 3 roues symétriques avec, comme moteur, la machine à vapeur, inventée quelques 82 années plus tôt par notre compatriote Denis PAPIN, né à BLOIS. Nicolas-Joseph CUGNOT était né dans une famille de cultivateurs et, après des études d’ingénieur militaire, il s’engagea dans l’armée autrichienne. Libéré de ses obligations militaires à l’âge de 38 ans, il reçoit une pension annuelle correspondant à une centaine d’Euros, en tant que récompense pour son invention d’un nouveau fusil.
Il édite plusieurs ouvrages à propos de l’art militaire et devient fort connu dans le milieu. Il finit par fabriquer une première maquette d’un engin à 3 roues, autonome, destiné à transporter un canon, en remplacement des chevaux des attelages de l’artillerie. On se souvient fort bien de Denis PAPIN, mais beaucoup moins de Nicolas CUGNOT. Le véhicule que ce dernier avait imaginé et construit avait bien deux roues à l’arrière et une à l’avant dans l’axe médian, mais l’utilisation de l’anglais n’était pas encore usitée et personne n’avait songé à l’appeler “trike”. Ce genre de véhicule s’appelait à l’époque un fardier, un mot moins joli dont le dico nous dit qu’il désignait un véhicule servant à transporter des fardeaux pesants. Une faiblesse de l’engin était qu’il était dépourvu de suspension. Mais à la vitesse avec laquelle il se déplaçait, c’eut été vraiment un luxe inutile ! En outre, cette suspension ne fut inventée que plus d’un siècle plus tard. Pour bien vous situer l’époque, je vous dirai que les contemporains de CUGNOT étaient, entre autres, Louis XV le Bien-Aimé, Louis XVI, Jeanne-Antoinette POISSON, plus connue sous le nom de la Pompadour et comme maîtresse de Louis XV, ou encore Napoléon-Bonaparte.
Au cours des 79 ans de son existence, CUGNOT connut tour à tour la monarchie, la Révolution, la première République, le Directoire, le Consulat et le premier Empire. Pas mal pour un seul homme, non ? Pour parler un peu technique et performances, je vous dirai que, pour laisser de la place aux canons transportés à l’arrière, le moteur, un monocylindre, était devant le véhicule et qu’il entraînait la roue avant par une roue à rochet et des cliquets. En somme, la première traction avant ! Le siège pouvait accueillir quatre personnes, la longueur du fardier était de 7,25 mètres, et la largeur de 2,19 m. Le poids à vide était de 2,8 tonnes, dont 2,4 sur la roue avant. Aucun risque de guidonnage ! Le problème principal était que le véhicule ne disposait pas de réserve d’eau, ni de bois, et qu’il fallait s’arrêter souvent pour refaire les pleins ! L’autonomie du fardier ne dépassait pas 15 minutes, soit moins d’un kilomètre, et il demandait autant de temps de chauffe avant de se mettre en branle.CUGNOT construisit un nouveau modèle et ce deuxième fardier avait un moteur de deux cylindres à haute pression et à simple effet (voir dessins ci-après). Les pistons étaient calés à 180°, c'est-à-dire que l’un est au point mort haut quand l’autre est au point mort bas. La cylindrée était de 62,68 litres (alésage de 325 mm et course de 378 mm). Nicolas avait, cette fois, pensé à la réserve de bois qui était sous le siège.
La moitié inférieure du chaudron avant contenait le foyer dans lequel brûlait le bois et une trappe à l’avant en permettait le chargement. La moitié supérieure était la chaudière remplie d’eau et un tuyau amenait la vapeur aux cylindres. Le poids total en charge était de 4 à 5 tonnes et la vitesse est passée à six km/h. Il a même poussé une pointe à 9,5 km/h dans PARIS, en 1769. C’est la vitesse moyenne à laquelle les autobus se sont déplacés dans PARIS 200 ans plus tard. L’anticipation était quand même gigantesque !
CUGNOT présente son fardier au roi Louis XV, et à la cour, le 22 Avril 1770, dans le parc du Prince de CONTI, à VANVES. Malheureusement, lors de l’essai, Nicolas-Joseph percute un mur alors qu’il effectuait une marche arrière. Il est vrai que le véhicule était dépourvu de frein alors que le poids total en charge du fardier avoisinait les dix tonnes !
Toutefois, il est récompensé par l’octroi d’une prime de 22.000 livres. Compte tenu de la valeur de la livre à l’époque, en sachant que, d’après ma poissonnière, un saumon valait alors 7 livres, cette prime équivaudrait à environ 3.000 Euros de nos jours, soit environ deux briques pour ceux qui, comme moi, se rendent quand même mieux compte des valeurs en Francs !
Nicolas-Joseph met alors en chantier un troisième modèle de son fardier. Le cahier des charges lui demande de pouvoir transporter une charge de 4 tonnes à une vitesse constante de 1.800 toises à l’heure. La toise valant 1,949 m., ça nous fait du 3,5 km/h.CUGNOT se retire en Belgique pendant la Révolution et son fardier est sauvé de la destruction par deux fois, d’abord en 1793 par un Comité Révolutionnaire, puis en 1797 par le Ministre DUBOIS-GRANCE.Il y aurait bien d’autre choses à dire à propos de Nicolas, mais pour ne pas surcharger mon texte et vous laisser un peu d’initiative si le sujet vous intéressait, je préfère vous renvoyer aux différents sites que votre moteur de recherche vous proposera sur Internet en tapant “fardier” ou “cugnot” comme sujet recherché. CUGNOT est décédé le 7 Octobre 1804, à PARIS, à l’âge de 79 ans.
Vers la fin du 19° siècle, Jules, Félix, Philippe, Albert De DION (c’est le même homme), un noble comte au compte aussi noble, s’associe à Georges BOUTON, qui fabriquait des locomotives à vapeur miniatures et, plus tard, à Armand TREPARDOUX, beau-frère de BOUTON, ingénieur des Arts et Métiers et spécialiste des chaudières à vaporisation instantanée. Mais comme seule la vapeur intéressait ce dernier, ce qui faisait bondir de rage De DION, Armand n’est pas resté longtemps dans la société et son nom ne fut jamais associé aux deux autres : De DION – BOUTON.
En 1887, ils créent le premier trike, appelé tricycle à l’époque, de la marque, mû par un moteur à explosion monocylindre de leur fabrication, de 330 cm3 de cylindrée, d’une puissance de ¾ de cheval, tournant à 2.000 trs/mn et fonctionnant au pétrole. Le premier modèle n’avait pas de frein et il fallait couper le moteur pour s’arrêter. Le passager prenait place sur une remorque et comme le contrôle antipollution n’était pas encore de mode, il respirait allégrement les gaz d’échappement du moteur placé juste devant lui. Vous en saurez plus en lisant l’article d’Eric FAVRE, publié le 29/12/02 sur le site GAZOLINE, consacré exclusivement à la voiture ancienne, site dont l’adresse est : ici.
Ce tricycle De Dion-Bouton équipé de sa remorque date de 1899.
Un tricycle, équipé du même moteur, figurait sur le catalogue de l'année 1901 de la maison TERROT, basée à DIJON, au prix de 1.550,00 Francs. La fourche était un peu différente, ainsi que le positionnement du réservoir, mais on sentait une même approche dans la réalisation du véhicule. La société proposait une option “refroidissement par eau” pour 200,00 Francs de plus. Il y avait, sur le même catalogue, une version en quatre roues, l’ancêtre du quad très certainement, au prix de 2.100,00 Francs.
Pour en revenir aux trikes actuels, j'appréciais moins, jusque-là, ces trikes, qui représentent la très grande majorité de ces véhicules, tels que les trikes américains, anglais, ou allemands, de marque TRIKETEC, BOOM, C.C.S, DEVIL’S, FECHT, FREEWAY, K.B.M, REWACO, EASY, W.K, O.Z, ROTH, A & M, CUSTOM, V.W, MIKADO, S.M.T, B.S.M, FECHT, W.S ou d’autres encore, la liste n’étant pas exhaustive car je ne prétends pas encore tout connaître, sur lesquels le pilote est assis comme dans une voiture. C'était parce qu'ils me rappelaient trop les choppers, non pas parce que le véhicule lui-même me déplaisait, mais parce que la philosophie de pas mal de ses adeptes, plus portés à frimer qu'à rouler, m'incommodait. Une participation à un rassemblement de trikes me fera recouvrer la raison.
En fait, j'avais rêvé d’un trike sur lequel le pilote est assis comme sur une moto. Il y a bien le trike E.M.L, mais il est mû par un moteur HONDA et ce n’est quand même pas à 54 ans que je vais m’acheter une première moto japonaise !
En parcourant le Web, j’ai pu découvrir une dizaine de marques de ”tilting” trikes, soit des trikes inclinables à la façon des motos (CARVER, DREAM TW, G.M, LANERA, MERCEDES, MICRO, TRACER, CALLEJA, Q.T, MICRO), mais l’on y est assis comme dans une voiture et pire, le guidon est remplacé par un volant. Si vous voulez les voir, je vous conseille la visite du site : ici.
Un ingénieur français qui travaille chez RENAULT, passionné par le 3 roues inclinables, ingénieur dont le nom est Philippe GIRARDI, gère un site dédié aux TTW (Tilting Three Wheels, soit 3 roues inclinables), site dont l’adresse est http://www.troisroues.com . Son site, disponible également en langue anglaise ou espagnole, est fortement illustré avec des vidéos de plusieurs véhicules. Une page est consacrée aux très nombreux dépôts de brevets relatifs aux TTW et une autre à ses propres dépôts, au nombre de cinq, faits sous le nom de P.G.I (Philippe Girardi Innovations). De nombreuses pages montrent les articles parus dans la presse spécialisée, à propos de ses inventions novatrices.
Une dizaine de courtes vidéos est consacrée aux trois roues inclinables sortis de son imagination, le Pulsar, le Torga et le Sweeler, un genre de trottinette à 3 roues, inclinable, mélange de ski, de roller et de skate. Vous en saurez plus sur le personnage en lisant le chapitre: "à propos de PGI", sur le site dont je vous répète l'adresse: http://www.troisroues.com.
C’est exactement l’inverse, question positionnement des roues, que PIAGGO propose depuis l'été 2006, avec ce titling trike-scooter hybride que je vous montre ci-dessous, décliné en 2 versions, 125 et 250, pourvu de 3 freins à disque, dénommé pour l’instant X2 ou “tre ruote”, soit “3 roues”, en italien. Nous avons pu le voir lors d’un reportage dans un journal sur TF1, la veille de l’Ascension 2006.
La tenue de route se trouve nettement améliorée dans les virages grâce à ces deux roues avant et, grâce à ses trois freins, le freinage est de 25 % supérieur à celui d’un scooter classique.
Patrick ROPERS a également construit un autre forum, dont il s’occupe, à propos de tous les trois roues, site dont l’adresse est ici. Vous trouverez sur ces 2 sites un très grand nombre de liens en rapport avec le trike.
Les trikes ou trikes de type servicar américains MOTORTRIKE, CHAMPION, LEHMAN, ULTIMATE, WACKEY, LEOLA, D.F.T ou LYCO pourraient peut-être me séduire, mais soit ils ne sont pas importés en France, soit ils sont mus par des moteurs HONDA ou SUZUKI, voire HARLEY ou TRIUMPH. C’est la même chose pour les trikes anglais BARON, RHINO, SmartRRRs ou TRIKESHOP.
Idem également pour le tri-car, un véhicule fait d’un assemblage de trike et de side-car, ainsi que le trike de type servicar, tous deux de marque HANNIGAN (voir photos ci-après), dont Dave et Anne, du même nom m’ont fait parvenir la documentation à propos de ces véhicules qu’ils fabriquent. En 1992, ils ont quitté le Canada pour s’installer à MURRAY, dans le Kentucky, état du centre est des U.S.A. Je vous conseille la visite de leur joli site : http://www.hannigantrikes.com.
- Le tri-car HANNIGAN.
- Le trike, de type servicar, HANNIGAN.
Par Internet, j’ai appris l’existence de la société anglaise GRINNALL qui fabrique, entre autres, des véhicules du type qui m’intéresse, avec des moteurs de B.M.W flat-twins (R 1150 R, R 1200, R 1200 C) ou encore TRIUMPH Rocket 3. Seulement, ces engins ne sont pas homologués en France et il aurait fallu passer le trike au Service des Mines avant de pouvoir rouler avec. J’ai toutefois demandé de la documentation à Mark GRINNALL et Julia CHERILL, sa secrétaire, me l’a envoyée rapidement. Je vous montre la photo de ces véhicules:
Le prix du kit de transformation et du montage, ajouté au prix de la moto que vous devez fournir, est de 5.840 à 6.370 €, suivant la marque ou les options désirées. Vous en saurez plus sur : http://www.grinnallcars.com.
La société GRINNALL est basée à HEIGHTINGTON, à 225 km au nord-ouest de LONDRES, soit à environ 580 km de chez moi. J’ai consulté Internet pendant des mois et des mois, recherchant tout ce qui se rapportait au trike et plus le temps passait, plus le trike me plaisait. Ce système de communication Internet est vraiment formidable et j’ai ainsi pu trouver un site soviétique : http://trike.biker.ru, dont la lecture m’a bien dépaysé, vu que je ne parle pas du tout le russe. Les photos qu’il propose vous dépaysent bien également.
Sur le site il y a, par exemple, l’explication de la fabrication de ce trike que je vous montre ci-dessus, trike fait avec la moitié arrière et le moteur d’une WOLKSWAGEN Coccinelle. Je n’aurais vraiment jamais songé que ce genre de véhicule puisse être imaginé et fabriqué en Russie ! Le site propose également, à la page dénommée ДЕВЧАТА, de nombreuses photos en couleur de dames très, voire totalement, déshabillées, pour des suggestions de peintures perso. En feuilletant le site, vous trouverez aussi une page dénommée “7° floor”, qui n’est pas la traduction formelle, mais qui s’apparente peut-être à notre 7° ciel, et qui montre encore 76 photos de dames fort dénudées. J’ai tout autant été étonné du contenu parfois grivois de ce site russe !
Pour les internautes intéressés, j’ai trouvé également un site australien à propos du trike et dont l’adresse est : http://www.trikesaustralia.com.
Je vous montre ci-dessus une photo tirée de ce site. Les plans de la caravane à 2 places, ainsi que tout le processus de fabrication, largement illustré par de nombreuses photos, sont disponibles sur le Web.
Si l’Australie vous attire, vous pourrez faire connaissance avec Garry & Doreen FLETCHER, un couple de passionnants Australiens. Les parents de Doreen, qui a teint ses cheveux en rouge, étaient tous deux atteint d’arthritisme, une version aigue d’arthrite, une affection articulaire. Durant 560 jours, Doreen et Garry ont parcouru 41.000 km autour de l’Australie, en huit étapes, à l’aide d’un trike qui tirait une caravane identique à celle dont je viens de parler, afin de recueillir 100.000 $ (plus de 83 briques) pour l’association dont ils s’occupent à propos de l’arthritisme.
Le départ de l’aventure a été donné le 23 Juin 2004, devant le Parlement australien, par le Premier Ministre, John HOWARD.
,La plus grosse partie de leur site est consacrée à cette maladie et à l’association qui lui est dédiée: http://www.trikearoundaustralia.com.au/.
Ce site est très riche en information et surtout en photos. Environ 2.920 photos sur les 3.000 sont consacrées à leur voyage à travers l’Australie, qui les a fait passer par 334 villes. 76 photos sont consacrées à des articles de journaux à propos du voyage, une soixantaine à la construction de leur trike, de A à Z. Vous en saurez plus sur Doreen et Garry, ce couple de grands-parents qui a une vie vraiment trépidante, allant jusqu’à se marier sur un jet ski. Après le Japon, au cours de l'an 2000, l'Australie pourrait bien être ma future grande destination.
Les moteurs V8 équipent grand nombre de trikes aux U.S.A, en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Tel le trike de type servicar que je vous montre ci-après, trike mû par un moteur ROVER V8, accouplé à une boîte automatique, délivrant 220 CV, qui peut rouler à 225 km/h.
Toujours en voyageant sur le Web, j’ai trouvé ce trike américain équipé également d’un V8, de marque CHEVROLET celui-ci, de 5,7 l. de cylindrée, dont Tom WALKERS, et son fils, fabriqueront 24 exemplaires en cette année 2006. Tom a baptisé l’engin du nom d’une panthère célèbre des dessins animés, pour exprimer le calme et l’agilité du véhicule. C’est son épouse, Cheeta, pardon… Chilita, qui pose dessus.
Restons dans les V8, de marque CHEVROLET là, avec, cette fois, l’un des 3 modèles de LAS VEGAS TRIKES, modèles qui ont pour nom Thunder, Lightning ou Cyclone de, respectivement, 330, 425 et 525 chevaux.
… ou celui-ci, dénommé : “The Extreme Machine” (quatre vidéos différentes à voir sur : http://theextrememachine.com, décliné en 4 versions, de 34.000 à 90.000 $ (soit plus de 80 briques !)
… ou encore ce THUNDERBOLT, en photo ci-dessous, mû également par un V8 CHEVROLET, trike fabriqué à MINNEAPOLIS, dans le Minnesota :
… ou le V8 POWER, à moteur ROVER V8, construit par DING BOB en Australie :
… DING BOB construit également le Overlander, à moteur 4 cylindres, VOLKSWAGEN ou SUBARU :
… pour continuer dans les V8, voici l’Ecstasy, fabriqué à CLARKSVILLE, aux U.S.A, dans l’Indiana :
… ou ce trois roues néo-zélandais dont Bernadette et Noël vous proposent sa location pour visiter l’île sud de la Nouvelle-Zélande à partir de KAIKOURA, au nord-est de l’île sud du pays, sur la côte de l’océan pacifique.
Visitez: virtual-kaikoura.
… ou celui-ci, de marque SUPERTRIKE, fabriqué à LAS CRUSAS, aux U.S.A, dans l’état du Nouveau Mexique, dont a publicité annonce : “Imaginez 249 chevaux entre vos jambes !”. (www.v-8trikes.com).
… ou encore cet étonnant trike V8 vu à une compétition de dragsters, en Septembre 2005, à AVON-PARK, au sud de BIRMINGHAM, en Angleterre :
Vous pourrez voir une page qui montre d’autres photos de ce trike, sous des angles variés, à l’adresse : www.bikerlifestyle.co.uk .
Pour rester dans les moteurs V8, je vous montre deux photos de l’Eliminator, considéré comme la DODGE Viper du trike, fabriqué par Mike FLEMING et Tim BYERS, à MESQUITE, dans le Nevada, état du centre ouest des U.S.A.
Mike et Tim proclament qu’ils peuvent réaliser tout ce que le client a pu imaginer. Il faut bien sûr prévoir de payer la facture car le trike ci-dessus a été vendu 100.000 Dollars, environ 82.000 €, soit plus de 50 briques ! Retrouvez tous ces véhicules à moteur V8, et d’autres encore, sur : www.lvtrikes.com.
Toujours de l’insolite avec les engins toujours à trois roues, ci-dessous, de types radicalement opposés, mus par des HARLEY et que j’ai récupérés sur le serveur www.freebiker.net.
Puis une réalisation un peu plus chiée :
… ou bien celle d’un nostalgique de l’époque gallo-romaine:
...ou encore celui d’un amateur de hamburgers :
Après les V8 dont on a vu qu’ils étaient très utilisés, voici cette fois un V24, mais là on s’est dispensé de la place du passager, du porte-bagages et des sacoches :
crédit photo : Patrice de Bruyne
Construit par Jay ORHBERG pour Georges BARRIS, ce trike dément, que je vous montre ci-dessus, est doté d'un moteur ALLISON V24 équipant les avions P51 Mustang; avec 27 litres de cylindrée et 3.000 chevaux en échappement libre, il fallait avoir la foi pour s'installer sur le siège en velours mauve. On le verra réapparaître plus tard, sans ses roues jumelées, à l'avant comme à l'arrière, et doté d'un aileron arrière.
Georges BARRIS, surnommé “le roi du custom”, a également fait construire ce trike, ci-dessus, dénommé “Sidewinder”, qui passerait presque inaperçu s'il n'était équipé d'un moteur Buick 400 en aluminium, et à injection, de marque HILBORN, ainsi que de roues en magnésium de Boeing B-29. La transmission se fait à l'aide d'une double chaîne et le freinage par deux freins à disque et deux parachutes. La carrosserie est en fibre de verre et la peinture est due à Von Sol. Deux roues additionnelles, à l'arrière, empêchent le retournement à l'accélération. Cette construction de George BARRIS allie les suffrages de par son originalité unique au monde.
Toujours sur le Web, j’ai trouvé ce trike inversé, dont l’arrière est carrément une KAWASAKI ZRX 1100 qui pousse une coque monoplace avec deux roues devant :
...ou encore ce modèle plus caréné qui se rapproche tout de même plus de l’auto que de la moto, si ce n’est la présence de sacoches à l’arrière. Si vous voulez en savoir plus au sujet de ce trike inversé et que l’anglais ne vous effraie pas, je vous conseille la visite de : reversetrike.com. Vous y verrez une dizaine de véhicules différents de ce type.
Plus près de chez nous, un autre engin du même genre est le TRIKING de mes amis Daniel et Michelle BOUNEAU, de AMBOISE (37). Ce TRIKING est un véhicule à 3 roues, mû par un moteur MOTO-GUZZI, dans lequel j’ai pris place, aux côtés de Daniel, lors d’un rassemblement de side-cars à Saint-AMAND-en-PUISAYE (58). Pour une fois, je suis le plus chevelu ! Vous pouvez même voir mon side-car bleu en arrière plan de la photo. Ce TRIKING a été imaginé par Tony DIVEY, un amateur de véhicules MORGAN qui jugeait leur tarif prohibitif et qui voulut construire sa propre réplique, en 1978, à MARLINGFORD, près de NORWICH, dans le Norfolk britannique, à 180 km au nord-est de LONDRES. Le prototype fut surnommé “Old Lady” (vieille dame). Tony a monté dessus, tour à tour, des moteurs MOTO-GUZZI différents, du 850 au 1100, parvenant alors à un rapport poids/puissance équivalent à celui d’une FERRARI.
MORGAN, dont l’idée première était de fabriquer une moto, sortit son premier véhicule à 3 roues en 1909. Il s’appelait “Runabout”, et il était mû par un moteur bicylindres PEUGEOT de 7 chevaux. L’Europe déjà ! Vous en saurez plus sur les MORGAN et autres véhicules du genre (DARMONT, B.S.A, SANDFORD, D’YRSAIN, AMILCAR, ROSENGART), dénommés “culs-pointus” par les amateurs, sur le site de l’Amicale Tricyclecariste de France : http://tricyclecaristes.free.fr. Vous en saurez plus sur le TRIKING et voir de très nombreuses photos copyrightées, toujours sur : http://www.3wheelers.com.
… pour continuer dans l’insolite, je vous montre ce trike pour son originalité qui tient plus à sa motorisation qu'à son dessin futuriste. En partenariat avec un certain BARRETT, il était animé par une petite turbine à essence pesant 23 kilos et fournissant près de 1000 chevaux. Il semble qu’il faille être pour le moins septique sur ces affirmations ou sur la durée d'utilisation... châssis tubulaire et carrosserie en polyester réduisent bien sûr le poids de l'ensemble à 385 kilos, mais quand même ! Le Turbo Sonic est actuellement à vendre au tarif de 80.000 $ U.S, au Canada, sans sa turbine "magique", que vous pouvez voir sur la 2° photo, celle-ci ayant été soi-disant volée...
Récemment, B.M.W s’est penchée sur la question et a d’abord sorti ce véhicule à trois roues, un tilting trike, le C1, avec lequel le pilote, enfermé dans une coque, incline son corps dans les virages comme s’il roulait en solo.
Les études sur le produit ont fini par aboutir à un nouveau véhicule dénommé “Clever” (“ingénieux” en français) et mon ami Roland CHATAGNON, de la fédération TRIKE-ATTITUDE, organisateur du rassemblement du même nom (5° édition en cette année 2006, dans le département de la Seine-et-Marne), m’a envoyé récemment une photo d’un proto B.M.W, de 230 cm3, qui fonctionne au gaz naturel:
… et une autre du produit fini qui fait quand même plutôt voiture :
Vous en saurez plus sur : http://carscoop.blogspot.com. Vous choisissez B.M.W dans la liste proposée et vous en aurez une autre contenant les adresses de sites qui traitent de ce “Clever”. VOLKSWAGEN a sorti ce trike inversé, en photo ci-dessous, le GX3 Concept, à l’occasion du dernier LOS ANGELES MOTOR SHOW, en Janvier 2006. On peut y monter un moteur V.W 1,6 l., 4 cylindres qui développe 125 cv. L’engin monte à 100 en 5,7 secondes et consomme 5,2 l/100 km. L’engin est réservé uniquement au marché américain pour l’instant et a été évalué à 14.000 Euros.
L’armée n’est pas en reste puisque sur http://www.StangeMilitary.com j’ai trouvé ce trike blindé à chenilles. Le plus dur devait être de trouver un pilote dans le cas d’un conflit, à moins de le tirer au sort :
Pour finir, je vous montre un trike issu d’un concours un peu fou. Les responsables du service Communication de CHRYSLER ont imaginé un concours sous le thème “What can you HEMI ?”. Il s’agissait d’un concours du véhicule le plus fou pouvant accueillir une motorisation HEMI, que l’on monte en général dans des véhicules CHRYSLER, JEEP ou DODGE.
Ce fabuleux moteur a été livré à la merci de la créativité ou de la folie des 360 Américains participants à cette opération. Parmi les finalistes, on retrouve des projets complètement délirants : snowboard, appareil musical, marchand de glace et autres engins rigoureusement inutiles. Tout comme celui du gagnant, Marcus BRAUN de VANCOUVER, et son “HEMI Trike” sorte de tricycle géant pour enfant mais équipé d’un V8, 5.7 l., de 340 chevaux quand même. Ce Canadien a donc vu son projet devenir réalité, reste à savoir si il tient la route et s’il sera homologué, mais vu la chasse de la fourche avant, il doit être dur de tourner le guidon !
Toujours en voyageant sur le Net, et toujours aux Etats-Unis, j’ai trouvé un kit de type servicar pour bon nombre de marques et de modèles de motos (KAWASAKI, B.M.W K et R, HARLEY-DAVIDSON, MOTO-GUZZI, HONDA, SUZUKI et YAMAHA), de marque VOYAGER. Il s’agit d’un petit châssis comportant les 2 roues arrière et une attache pour remorque qui s’ajoute à la moto sans rien démonter. Deux attaches sont à fixer à la partie arrière basse du cadre de la moto, aux environs de l’axe du bras oscillant, et une partie, qui se termine par des trous oblongs ouverts, au bout de barres de suspension, se prend sur l’axe de roue arrière de la moto par emboîtement. La roue arrière de la moto est conservée, elle poursuit la motricité du véhicule, et vous avez une roue indépendante de chaque côté. Pour les vélos de jeunes enfants, le dispositif s’appelle des stabilisateurs.
Le site qui lui est consacré vous propose un petit film de onze minutes environ, avec les commentaires en anglais, film qui vous explique le pilotage d’un trois roues symétriques ainsi que le montage et le démontage du kit qui prend seulement quelques instants. La publicité, dont le titre est “Mild to wild in minutes” (“de doux à sauvage en peu de temps”), dit même que le montage ou le démontage ne prend que dix minutes, allez disons huit, tssss… cinq minutes et trente-trois secondes si vous êtes en pleine forme ! Qui dit mieux ? Vous pouvez ainsi faire du solo ou du trike, suivant le besoin, en conservant le même véhicule, et de passer de l’un à l’autre en très peu de temps. L’adresse de ce site est : http://www.mtcvoyager.com. Je vous montre ce kit :
C’est en quelque sorte un retour aux sources car c’est la technique initiale utilisée par HARLEY-DAVIDSON, en 1932, au début des travaux sur son trike de type servicar, dont je vous ai parlé à la page 2, comme le montre cette photo:
Le prix de ce kit-trike-servicar est de 4.095 Dollars et correspond à peu près à 3.500 €, soit environ 22.500,00 Francs. Je vous montre le kit une fois monté sur la moto :
Pour terminer cette présentation de trikes ou de trikes de type servicar de tous horizons, tout en admettant que mon texte soit puisse être loin d’être exhaustif, je vous présente le trike-servicar-corbillard de la société JUSTIN à NASHVILLE, dans l’état américain du Michigan :
Vous trouverez des compléments d’information, voire des offres de service ou des demandes de devis, sur:
http://www.buggy.com/motorcyclehearse.html.
Vous pourrez avoir également un complément d’informations sur l’autre modèle de trike-servicar-corbillard que je vous montre ci-dessous, celui de l’entreprise funéraire britannique de Mike WERNER, qui vit en Normandie, sur : www.motorbiker.org
… ou encore ce modèle anglais tiré du site de l’entreprise funéraire TOMBSTONE (pierre tombale en français) : www.tombstonehearse.com .
L’emplacement du moteur des trikes est passé de l’avant à l’arrière au fil du temps, pour des raisons pratiques ou économiques à chaque fois. Pour CUGNOT il était à l’avant pour laisser la place aux choses transportées à l’arrière.
Beaucoup de moteurs sont ensuite passé à l’arrière de nos jours, afin d’utiliser les groupes propulseurs des automobiles à traction avant modernes ou bien les ponts et les arbres de transmission des tractions arrière que propulsent des moteurs de moto.
En France, quelques importateurs font venir des trikes de l'étranger et des constructeurs réalisent des trikes de façon artisanale, mais deux principaux constructeurs sortent du lot, tels que LAZARETH et SIDE-BIKE. LAZARETH, que j’avais tout d’abord oublié à la construction de mon blog l’an dernier, est un préparateur auto-moto de ANNECY-le-VIEUX (74940). De la conception à la réalisation finale, l’Atelier LAZARETH AUTO-MOTO maîtrise toutes les opérations, du châssis à la motorisation, en passant par l’équipement, la tôlerie et la peinture. Lorsque le domaine technique nécessite un savoir-faire particulier et un outillage performant, la société met à contribution des artisans régionaux performants dans leur domaine. Ils promettent la réalisation de tout véhicule hors du commun en deux mois chrono. La maison fabrique également des quads, comme vous pourrez le lire dans le chapitre de ce site qui leur est consacré. Elle fabrique aussi des 4 roues et la spécialité du moment de la maison est une AUSTIN Mini dans laquelle est monté un moteur ROVER V8 de 200 Cv, pour la modique somme de 60.000 €.
La motorisation, que ce soit pour le trike ou le quad, est le moteur de la YAMAHA R1. Bien sûr, le trike, comme le quad, est construit comme un café-racer et il ne possède ni sacoches, ni porte-bagages. Vous en saurez plus et verrez le véhicule en marche, sur : http://www.lazareth.org/.
C’est il y a quelques mois seulement, vers la fin de l’année 2005, que j’ai vu, sur le Web, le site de la société “SIDE-BIKE” qui propose le trike “Celtik” dans son catalogue. Personnellement, j’aurais préféré le dénommer “Triskel” (nom de l’emblème celtique à trois branches spiralées représentant l’eau, la terre et le feu), mais l’appellation “Celtik” du véhicule me convient également très bien, étant moi-même d’origine celte, puisque je suis né à GUEMENE-PENFAO, entre NAONED (NANTES) et ROAZHON (RENNES), en pays gallo, cette moitié orientale de la Bretagne où l'on parlait le Britton-Roman, et que j’ai vécu durant 21 ans à environ dix kilomètres plus au sud, au pays des trois clochers, puisque 2 bourgades avec église, Le DRESNY et Le COUDRAY, distantes de PLESSE de quatre kilomètres, lui sont rattachées. Vous pourrez même lire une légende qu’a écrite Dominique LEMAIRE à ce propos, dans une nouvelle, : ici.
Pendant une semaine, l’écrivain s'est installé dans un village différent pour y écrire une histoire. Le recueil regroupe quinze nouvelles, réalisées dans quatorze communes de Loire-Atlantique. Il est publié aux éditions “L’Harmattan”.
L’origine du nom de PLESSE est latine puisque c’est “plebs Sei” qui signifie “peuple de Sée”, du nom du château de Sée, résidence du dernier duc de Bretagne, Alain le Grand, château construit à PLESSE de 897 à 903. Il y a sept autres châteaux à PLESSE, sur cette commune qui est la seconde des plus étendues du département de la Loire-Atlantique, et qui a une superficie pratiquement identique à celle de PARIS, pour seulement 3.500 habitants, soit une densité de seulement 32 hab./km2 contre une densité de 20.164 à PARIS, ce qui fait que, à PLESSE, chaque habitant dispose de 630 fois plus d’espace autour de lui qu’un Parisien. PLESSE possède aussi de nombreuses grottes, églises, chapelles, calvaires (j’ai eu l’occasion de voir et revoir tous ces lieux lorsque j’étais enfant de chœur au début des années 60 et que l’abbé nous y emmenait en procession lors de certaines célébrations !), un menhir, et l’aumônerie de Rozay construite au XVI° siècle par le duc Arthur II (c’était mon 2° paragraphe culturel).
PLESSE est fort connu depuis quelques années pour ses illuminations de Noël et son parcours de 50 kilomètres qui propose 17 sites, aux thématiques variées, réalisés par ses habitants, sur le thème de l’illumination, voir : www.magic-blog.com.
Pour en revenir à la moto, ayant roulé pendant près de 300.000 km avec un moteur d’origine automobile, celui de la CITROËN G.S 1300 qui équipait mes deux B.F.G, ayant apprécié son comportement, son couple, son usage, sa fiabilité et son entretien, je me voyais mal revenir à un moteur de moto.
C’est justement un moteur d’origine automobile que “SIDE-BIKE” monte sur ses trikes “Celtik”, moteur que la société montait déjà sur les attelages “Zeus”, celui de la PEUGEOT 206 S 16, apparu au cours de l’année 2000. Bien sûr ce moteur a une cylindrée de 2.000 cm3, mais elle reste dans une progression logique dans les cylindrées des motos que j’ai précédemment possédées (175, 250, 600, 900 et 1300).
Ce moteur, qui a été monté ensuite sur la 307, est associé à une boîte semi-automatique du groupe P.S.A. Ce n’est plus là le pied gauche qui se lève ou s’abaisse pour faire fonctionner le sélecteur, mais le pouce droit qui appuie sur un bouton à droite du guidon pour monter les vitesses alors qu’elles se descendent avec le pouce gauche. Comme en Formule 1 ! C’est le progrès inévitable et dans le temps c’était avec un levier sur le côté du réservoir que l’on passait les vitesses ! Regretteriez-vous cette époque ? Bien sûr que non, il faut vivre avec son temps !
Si pour le “Zeus”, le moteur n’est pas dans l’axe milieu du véhicule puisqu’il est derrière les places assises du side-car, il l’est dans le trike qui est un véhicule absolument symétrique et qui peut donc, comme je l'ai dit à la première page, se conduire indifféremment avec les permis A ou B.
Le moteur de 2 litres, 16 soupapes, procure une puissance de 133 cv, et n’est pas concerné par la limitation à 100 cv des motos. Il a un couple phénoménal de 19,5 mkg. Il emmène la 206, de plus d’une tonne environ, à 204 km/h, je vous laisse calculer à combien il peut emmener un trike moitié moins lourd. Il consomme de 6,6 l. à 9,2 l. (route et ville) aux cent kilomètres sur la voiture, ce qui devrait permettre une autonomie de 400 à 600 km en trike, avec le réservoir de 39 litres. Du jamais vu en moto !
Le chiffre qui exprime la qualité d’un véhicule est sans nul doute le rapport poids/puissance. Ce chiffre donne la part de poids du véhicule qui est à la charge de chaque cheval. Plus le rapport poids/puissance est faible, moins de poids est à la charge de chaque cheval et donc plus le véhicule est performant, cela va de soi. Les motos sont mieux loties que les autos puisqu’elles disposent de moteurs de puissances comparables pour un poids bien évidemment moindre.
Pour vous donner des chiffres, une B.M.W K1200RS a un rapport poids/puissance de 2,92, une HONDA 1100 CBR affiche 2,23, une DUCATI GT 1000 atteint 2,02. La première moto a avoir eu un rapport poids/puissance inférieur à 1 est la KAWASAKI ZX10R : 175 cv pour 170 kg pour et même 184 cv avec l’air forcé, ce qui donne des chiffres de respectivement 0,971 et 0,923. La YAMAHA R1 d’origine affiche pile 1 avec 172 cv pour 172 kg et 180 cv avec l’air forcé, ce qui donne 0,955. Le record est détenu par la moto Y2K du film “TORQUE”, équipée d’une turbine ROLLS-ROYCE d’hélicoptère : 317 cv pour 208 kg, soit un rapport de 0,656. La PEUGEOT 206 S 16 détient un rapport poids/puissance de 8,6 et le “Celtik”, tenez-vous bien, possède un rapport poids/puissance de 4,13, soit mieux que la voiture B.M.W M3 !
Vous serez très certainement surpris, la première fois, comme je l’ai été moi-même, en voyant le pivotement des roues arrière lorsque l’engin bifurque à droite ou à gauche, puisque lorsque l’on tourne le guidon à droite pour tourner à droite, les roues arrière tournent vers la gauche, et inversement. C’est pour respecter le cercle généré par le virage car, si les roues arrière tournaient également à droite, le véhicule couperait tout simplement le virage. Je crois qu’un croquis sommaire vous aidera à mieux comprendre :
Le “Celtik” a une esthétique fort particulière et ne plaira pas forcément à tout le monde. Par exemple, j’en connais déjà quelques-uns qui trouvent l’esthétique trop futuriste. C’était exactement le reproche que certains faisaient à l’époque de la sortie de la B.F.G. Moi, elle m’avait plu d’emblée et j’en ai possédé une durant plus de 25 ans.
Lorsque je m’étais rendu en Italie, en Septembre dernier, afin de participer au rassemblement de side-cars de SAN MARTINO IN RIO, tout près de chez mes ami(e)s Vittorio, Gabriella et Véronica CAJO, à près de 400 bornes de la frontière, j’avais fait étape chez “SIDE-BIKE”, à COLOMBE, dans l’Isère, afin de voir le “Celtik” de plus près. J’avais alors fait connaissance avec Daniel HENRY, qui était l'associé de Jean-Claude PERRIN à cette époque. J’avais également vu le “Celtik”, une fois encore, au dernier salon de la Porte de Versailles et Jean-Claude m’avait pris en photo avec mon appareil, alors que je m’étais installé aux commandes:
N’ayant pas eu encore l’occasion de piloter un trike, c’est en toute humilité que je vous adresse ce texte et j’ai demandé à Alain RONDEAU, triker émérite du “Side-Car Club Français”, ainsi qu'aux personnes que je cite, de le corriger avant publication. Si j’avais l’occasion de piloter le “Celtik” d’ici peu, je vous ferai part de mon expérience sur ce même site.
Lors du week-end de la Pentecôte, j'ai participé au "Side-Biking" 2006, un rassemblement organisé conjointement par SIDE-BIKE et l'Office du Tourisme d'ORCIERES 1850, dans les Hautes-Alpes (05). J'ai pu voir à nouveau ce fabuleux véhicule, sans pouvoir l'essayer car l'assurance actuelle ne couvre que le personnel de la société SIDE-BIKE lors des essais pratiques. La différence notoire que j'ai pu voir avec le modèle vu au Salon est la présence d'un levier de sélection des vitesses sur la partie gauche du coffre cylindrique, mais il devrait prochainement être placé sur la partie plus basse derrière la jambe gauche. Vous pourrez en savoir plus, à propos du “Celtik”, sur le site de SIDE-BIKE, dont l'adresse est:
Toutefois, mes moyens financiers ne me permettant pas du tout d'acheter ce trike neuf pour l'instant, et les occasions étant quasi-inexistantes, j'ai pensé dans un premier temps me rabattre sur le modèle "Taifun" ("typhon" en allemand) de chez EASY-TRIKE, société allemande située à GÜNZBURG, près d'ULM, entre STUTTGART et MUNICH. Plus d'infos sur le site: http://www.easy-trike-france.com/.
Ce trike est mû par un moteur PEUGEOT 16 soupapes, comme le "Celtik", mais en 1,6 litres au lieu de 2, soit 115 chevaux au lieu de 133. La boîte, de 5 vitesses et marche arrière, est manuelle à la main gauche, mais un modèle automatique est à l'étude.
Il est importé par PROVENCE-TRIKE, 1 Avenue de l'Homme à la Fenêtre, Z.I La Valampe 13220 CHÂTEAUNEUF-les-MARTIGUES, tél: 04.42.41.49.87. Vous en saurez plus sur le site: http://www.provencetrike.com.
Le truc intéressant est qu'un distributeur de la marque se situe à précisément moins de 40 kilomètres de chez moi, à ARCIS-le-PONSART (51), près de DORMANS, entre SOISSONS et REIMS. Le magasin, tenu par Olivier ELOI, porte le nom de TRIKE-EVASION 51 et l'adresse de son site est:
http://www.trike-51-evasion.com.
J’ai rendu visite à Olivier au mois d’Août dernier et, j’ai pu voir ce trike Taifun grâce à une occasion qu’il a en vente. Ce trike est rejeté par les purs et durs amateurs du genre, amateurs qui ne conçoivent pas les trikes avec des moteurs d'origine automobile. Mais en ce qui me concerne, 300.000 kilomètres avec un moteur de voiture m’ont bien fait peser le pour et le contre.
J’avais peur que ma petite taille m’handicape pour utiliser les pédales aux pieds et regarder au-dessus de la bulle du carénage, mais il n’en est rien. La position de conduite est sympa et le grand guidon me convient parfaitement, la direction m’a d’ailleurs paru particulièrement douce.
Quand aux pédales d’embrayage et de frein aux pieds, on peut régler leur position pour qu’elles tombent bien au bout des jambes, quelle que soit la longueur de celles-ci. Mais la position de conduite s’apparente finalement plus à celle d’une voiture anglaise avec le passage des vitesses à la main gauche et ce trike pourrait être finalement dénommé “mautocyclette” !
Mais le problème est le même que pour le Celtik, ces engins sont trop récents pour qu'il y ait des occasions dans mes prix (il n'y a pas que la moto dans la vie !).
Comme vous pourrez le lire plus loin dans un paragraphe intitulé “dernière minute”, on m’a récemment fait le reproche d’avoir fait de la publicité pour SIDE-BIKE dans ce blog. Je m’insurge contre cette accusation et je le prouve ci-dessous. Il est certain que le nombre peu élevé de véhicules du type qui m’intéresse peut rendre mon texte quelque peu promotionnel, mais mon but est uniquement l’information.
Afin de le prouver, et comme je vous le disais en première page, je vais vous parler d'une autre forme de trike sur lequel on est assis comme sur une moto, celle des trikes qui possèdent deux roues à l’avant et une à l’arrière, qui sont dénommés "trikes inversés". La motricité peut se faire soit par les roues avant, soit par la roue arrière, ce dernier exemple étant celui qui s’applique au trike “Spyder” de chez CAN-AM, appellation commerciale appartenant à la société B.R.P (BOMBARDIER Recreative Products), basée à VALCOURT, au Québec, province francophone du Canada. L'appellation CAN-AM provient certainement de la contraction de CANADA-AMERICA, le Canada étant situé sur le continent américain que nous aurions trop tendance à limiter aux seuls U.S.A.
Le nom du véhicule est dérivé de "spider", un mot anglais qui signifie "araignée" et on ne saura jamais si l'appellation est due à la présence d'une telle arachnide dans la tête de ses concepteurs qui ont remplacé le "i" par un "y", sans que sa prononciation en anglais ne change, pour bien insister sur l'architecture du véhicule, en forme de Y, dont la publicité fait écho et qu'elle nomme "l'effet Y".
Joseph-Armand BOMBARDIER a créé sa société en 1942, après avoir déposé un premier brevet de transmission pour autoneige en 1937 .
B.R.P est une société phare dans la conception, le développement, la fabrication, la distribution et la commercialisation de véhicules récréatifs motorisés partout dans le monde. Le portefeuille de marques et de produits distribués par BOMBARDIER inclut SKI-DOO, LYNX, SEA-DOO, les moteurs marins hors-bords JOHNSON et EVINRUDE, des véhicules tout-terrains, des roadsters et les karts ROTAX.
Les trikes CAN-AM sont mus par des moteurs autrichiens ROTAX, soit pour l’instant le 998 cc qui équipait jusqu'il y a peu les BUELL après l’abandon du moteur HARLEY-DAVIDSON. Il possède une architecture en V à 60° (45° chez HARLEY), contient deux arbres à cames en tête, des culasses en magnésium contenant chacune 4 soupapes, et est refroidi par eau. La puissance réelle est de 106 cv. La boîte de vitesses à 6 rapports est modifiée pour l’utilisation sur le trike, en remplaçant la 6° vitesse par une marche arrière. Le trike pourrait bientôt être équipé du nouveau moteur ROTAX de 1125 cc (V à 72°), de 144 cv, ramené à 106 cv pour la France, moteur qui équipe désormais les BUELL.
J’ai pu voir avec un grand plaisir ce trike “Spyder” au Salon de la Porte de Versailles de PARIS, début Octobre 2007, salon que j’ai visité en compagnie de Jean-Jacques DURET, figure légendaire et emblématique du monde du side-car français. Jean-Jacques m’a même pris en photo alors que j’avais pris place sur l’engin et je vous montre un des clichés ci-dessous. Le trike “Spyder” était d’ailleurs présent sur plusieurs stands lors de ce Salon.
Ce trike ne possède évidemment pas de capote, ne vous laissez donc pas berner par la publicité du stand situé à la gauche de l’engin, tout en haut de la photo ! Le coffre est situé à l’avant, entre les roues, et peut contenir jusqu’à 44 litres. En option, il existe un sac de voyage épousant parfaitement la forme géométrique de ce coffre. Parmi les autres options, il y a soit un pack Touring contenant, entre autres, une bâche de protection, un grand pare-brise, un porte-bagages, une prise 12 Volts, un dosseret passager, pour 1.708 €, ou bien un pack Sport contenant, entre autres, des jantes bi-ton en alu poli, des enjoliveurs de roues ou d’étrier de freins, ou encore une bulle sport pour 1.408 €. Il y a aussi des sacoches et un top-case, un kit audio, des poignées chauffantes au guidon pour le pilote et sur les poignées des sacoches pour le passager.
L’électronique est fort présente dans ce trike, que ce soit pour contrôler la stabilité de l’engin, pour servodiriger la direction, pour gérer l’injection ainsi que l’anti-démarrage par une clé encodée. Il n’y a pas de poignée de frein avant, le freinage des trois roues n'est actionné que par la pédale au pied et est très puissant grâce à son a.b.s.
La version RT comporte les sacoches et le top-case dans un ensemble de carrosserie qui recouvre tout l’arrière du trike (voir ci-après la photo d'un tel trike, peint d'une couleur que j'affectionne). Ce nouveau trike CAN-AM "Spyder" RT sera disponible en Janvier 2010 pour 20.990 € en version de base, et 26.499 € pour la version full-options. L’importateur se situe à AIX-en-PROVENCE, mais il m’a dit que c’était un lieu purement administratif et qu’ils ne voyaient jamais les trikes.
L’avantage de cette géométrie avec les deux roues devant est la tranquillité d’esprit car vous avez en permanence, sous vos yeux, la partie la plus large du véhicule et si l’avant passe, l’arrière passe forcément. La consommation moyenne est donnée pour 6,5 litres dans les divers essais et comme le réservoir contient 27 litres, l’autonomie est de plus de 400 kilomètres, du jamais vu non plus en moto !
Trois concessionnaires seulement existent actuellement en France pour le "Spyder", à LILLE, à PONTAULT-COMBAULT et à LIVRY-GARGAN, ce dernier s’appelant YELLOW MOTORS et siègeant à la même adresse que DUCATI-LIVRY. Mon ami Jean-Jacques DURET et moi-même avons essayé ce trike dernièrement, à notre retour du rassemblement des Millevaches, à cette dernière adresse proche de la Seine-et-Marne. Comme c'est Jean-Jacques qui a fait le chèque de caution, c'est tout naturellement qu'il a pris le guidon. La photo qui suit le montre sur le "Spyder" RS alors que Gersande, une charmante responsable commerciale, lui montre comment effectuer certains gestes, dont la marche arrière qui est toute particulière, dans la cour derrière le magasin et l'atelier. J'ai ensuite fait les mêmes manoeuvres à mon tour.
Puis nous avons pris la route, Jean-Jacques aux commandes du "Spyder" et moi en passager. Cette situation de passager m'a séduit tant que nous sommes restés en ville, j'ai trouvé la selle confortable, mais lorsque nous avons pris la route, j'ai souffert terriblement et je vous jure que le mot est faible. Le trike n'était pas équipé du dosseret arrière et j'ai eu bien du mal à me tenir aux poignées situées de chaque côté, à l'arrière de la selle. Jean-Jacques m'a assuré après coup qu'il avait conduit normalement, mais moi, à l'arrière, j'ai été plusieurs fois à deux doigts de tout lâcher et d'abandonner le véhicule en marche tellement je souffrais pour rester sur la selle. Je dois toutefois avouer que je n'ai jamais possédé de moto à forte puissance alors que Jean-Jacques a déjà possédé une 1300 KAWA, ceci explique peut-être cela ! Les motos que j'ai possédées jusque-là n'ont jamais dépassé 70 chevaux et il me faudra fatalement un temps d'adaptation pour maîtriser ces 106 pur-sang !
Jean-Jacques voulait que je fasse le trajet pour rentrer, mais j'ai refusé car j'ai le souvenir de mes premiers tours de roue en side-car qui ont fini dans un arbre après 300 kilomètres. J'ai toutefois pris le guidon sur le parking d'un supermarché de CLAYE-SOUILLY, mais je n'ai fait que des huits sur des portions de 50 mètres de long. Je serais donc bien incapable de vous donner des impressions de conduite, excepté de vous dire tout de même que l'on sent bien la puissance du moteur ROTAX, que les manoeuvres à basse vitesse se passent très bien et que c'est un véhicule fort agréable à piloter.
Jean-Jacques a écrit ses impressions de pilote après cet essai et m'a autorisé à les publier sur mon site. Regardez bien les titres du sommaire.
Ci-dessous, je vous montre une photo du cadre, nu, et une photo qui montre une partie du personnel de chez YELLOW MOTORS et DUCATI-LIVRY, habillés eux, dessus et à côté d'un "Spyder" RT, soit au guidon Nathalie, directrice associée de l'enseigne lors de notre visite, derrière elle Gersande et debout Frédéric, chef d'atelier, qui ont accepté de poser pour nous.
Depuis cet essai, nous n'avons eu de cesse de consulter les annonces d'occasions de CAN-AM "Spyder", mais ça restait cher pour mes pauvres moyens. Les arnaques étant l'occupation permanente de quelques escrocs, nous en avons trouvé plusieurs, neufs, à environ 6.500 € sur un site de vente, mais on ne pouvait pas rencontrer le vendeur, ni même connaître son adresse et il fallait payer par mandat-cash à un transporteur qui vous livre gratuitement. Ce moyen de paiement est tout à fait anonyme, ne permet aucun recours et ressemble trop à une arnaque.
Mais, miracle, au cours du mois de Mai 2010, Jean-Jacques a fait l’acquisition d’un Spyder d’occasion, avec moins de 9.000 kms à un prix raisonnable, trouvé sur LEBONCOIN et le mois suivant il en a découvert un autre pour moi sur un site spécialisé pour ce véhicule. Un motard belge vendait, pour de raisons de santé, un Spyder qui n’avait pas 2.000 kms, pour 13.000 €, plus cher que la cote argus, mais le faible kilométrage en est la raison. Vous en saurez plus dans d’autres chapitres de ce site.
Avant de clore ce chapitre, j’aurais aimé vous parler d’un autre trike qui vient de sortir, le Taurus, produit par G.G, une marque dont je parle dans le chapitre consacré aux quads. C’est un modèle qui semble plus sportif que le Spyder et qui est mû par un moteur B.M.W 4 cylindres (de type K), de 1300 cc, avec une boîte 6 vitesses plus marche arrière, donné pour 220 km/h. Mais il vaut très cher, 43.490,00 €, plus de 2 fois le tarif du Spyder, autrement dit vous devriez avoir peu de chances d’en voir un d’ici peu. Son importateur est ERIKWAD à GUILBERVILLE, dans la Manche, entre VIRE et Saint-Lô. Vous en saurez plus en visitant http://www.erikwad.com/ .
... à bientôt donc, et sur autre chose j'espère que mon, j'allais dire "éternel" attelage B.F.G / POIRAUD que j'ai vendu en Juillet 2009, à 300.000 kilomètres, à un collectionneur savoyard.
Dernière minute: comme promis, je vous livre ci-dessous les commentaires qu'a fait un motard à propos de ce chapitre consacré aux trikes, mais par respect je ne vous communiquerai ni son nom ni son adresse:
... merci pour votre envoi...... mais nous ce que l'on aime avant tout c'est rouler en side car et je ne crois pas que Popaul ait fait beaucoup de kilomètres en trike car c'est un vrai et pur side cariste, donc son approbation pour un nouveau moyen de locomotion qui ne s'identifie ni a la moto ni au side est invalide. Il n'est pas vraiment la personne qu'il fallait choisir (même pour lui vendre son bouquin) pour mettre en valeur des quéqué marseillais qui roulent devant les bar les dimanches en trois roues".
C’est quand même fort mal me connaître puisque c’était justement pour lutter contre la publicité envahissante dans un certain journal de motards, écrit par ses lecteurs, que j’avais créé, en 1986, un petit journal pour side-caristes, prenant la suite de mon ami Jean-Jacques DURET qui publiait jusque-là un petit journal écrit à main levée et fabriqué de façon manuelle par photocopie, découpage et agrafage, dont le nom était "Side-cars on the road", vendu en échange de quelques timbres, et qui voulait en arrêter l'édition.
C’est également pour lutter contre la pub que certains ont voulu publier dans ce même petit journal que je l’ai abandonné, ainsi que le club qui le diffusait, pour créer un autre journal et un autre club, en 1992, avec des copains, dont Jean-Jacques.
C’est uniquement à titre d’information que je publie l’adresse du site de SIDE-BIKE, la seule marque commerciale dont je parlais à l'époque, et non pas à titre publicitaire. Jean-Claude PERRIN, que je connais depuis plus de vingt ans, qui ne m'a jamais encore eu comme client, va certainement bien rire en lisant ça !
Tous les trikes en photo dans mon site sont là à titre d’information, sans aucun but publicitaire. Si mon site génère des ventes, non seulement je ne toucherai pas un centime, mais je n’en tirerai aucun avantage.
Quant à l’information concernant mon livre, on n’est quand même jamais mieux servi que par soi-même, non ?
En général, j’aime bien répondre à la provocation par la provocation, je vais donc en remettre une couche en signalant aux motard(e)s handicapé(e)s, se déplaçant en fauteuil, qu’ils peuvent continuer à faire de la moto grâce aux firmes TRIKEtec et WK qui proposent des aménagements, tels ces emplacements facilement accessibles pour loger un fauteuil que montrent les photos, et d’autres également, comme des sièges baquets avec ceinture ou encore freinage par levier à la main, ou par pédale au pied à droite ou à gauche. Vous pourrez découvrir tous ces aménagements sur la documentation, sur le net pour WK et sur papier pour TRIKEtec. Consulter ou demander sur :
http://www.m-plus.fr.
P.S: comprenez bien que ce site a été réalisé par un néophyte en la matière, qu'il est modifié pratiquement chaque jour qui passe, parfois pour modifier ou remplacer simplement un mot ou deux, et qu'il est agencé au fur et à mesure de mes connaissances. L'aboutissement parviendra lorsque j'aurai pu piloter un tel véhicule et que je vous aurai fait partager ce moment.
Paul MEIGNEN