Salon belge du side-car 2011

  Avec Dominique et Jean-Jacques, nous nous étions donné rendez-vous devant chez moi, à SOISSONS, à 15H00, le Vendredi 14 Octobre 2011, afin de faire route ensemble pour nous rendre en Belgique, au 1° Salon belge du Side-car organisé par Max et Liliane CATANIA, de HERON (HERON, petit, pas TAPON !) aidés par une équipe de l’A.S.B  dont Max est le président, amicale jumelée avec l’A.S.F. Ce Salon est organisé dans la ville de TOURNAI, à environ 6 kms de la frontière, quasiment à la hauteur de LILLE.

  Dominique est arrivée sur son side-car à moins deux et Jean-Jacques sur son Spyder à plus douze car il a fait le plein dans une station-service soissonnaise dont la caissière ne l’a pas laissé indifférent. Comme c’est min coin, Jean-Jacques me demande de rouler devant jusqu’à Saint-QUENTIN.
  Je suis déjà allé maintes fois dans cette ville, principalement chez un retraité qui bossait sur les B.F.G avant de prendre sa retraite après que M.B.K ait abandonné cette branche de son activité. Il avait d’ailleurs chez lui un stock impressionnant de pièces détachées de B.F.G, stock qu’il avait acquit en toute légalité lorsque la branche B.F.G a été revendue à PRECISION. Le problème est que c’est le seul chemin que je connaisse dans Saint-QUENTIN.
  Je suis les indications pour aller à CAMBRAI, mais il s’est trouvé un moment où cette direction n’était plus indiquée. Je poursuis au feeling pendant près d’un quart d’heure et décide de m’arrêter. Dominique me dit que jusque-là j’avais tout bon et que j’avais pris les routes recommandées par son appareil de navigation TOM-TOM. Elle est alors passée devant par sécurité.
  Elle avait programmé la route la plus courte, ce qui nous fera rouler sur des petites routes, très petites routes même, au point d’avoir cru à un moment que c’était certainement le parcours du PARIS-BRUXELLES avec un bon kilomètre sur une route pavée d’environ un mètre de large, pas plus. J’ai eu peur que TOM-TOM nous emmène à la case de son oncle. Le navigateur TOM-TOM est toutefois fort populaire  puisque nous avons tout de même croisé deux voitures sur cette portion de route très étonnante, au point de faire rouler les roues droites de nos Spyder dans les champs qui bordent cette route car il n’y avait pas de fossé !
  Je m’étonne que Dominique bifurque de temps en temps à droite ou à gauche sur des routes dépourvues de signalisation, mais faisons confiance à TOM-TOM !
  Nous passons la frontière et arrivons finalement à GUIGNIES. Nous nous rendons au gîte du Rossignol, dans le petit hameau de Brunehaut, une dizaine de kilomètres avant TOURNAI. Bruno, notre hôte, nous a entendus arriver et il se met en travers de la route pour nous indiquer l’entrée de sa propriété, en franchissant un porche.
  Bruno nous offre d’abord à boire dans une salle d’accueil près de l’entrée, salle qui contient un bar, télévision et magnétoscope, ainsi que des tables et des chaises. Les murs sont couverts d’affiches ayant trait à la moto, une étagère supporte pas mal de canettes de bière de différentes marques, une autre des maquettes de motos. Il y a même une mini-moto posée sur une étagère, près du plafond. C’est un endroit qui respire, qui transpire même, dirai-je, la bécane.

alt

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette salle sert aux réunions d'un groupe d'amis motards qui se nomme "Les Egarés", tous les Dimanches après les balades, à partir de 17 heures et jusque 21 heures. Ils peuvent boire, manger, avant de rentrer chez eux, ils peuvent également dormir là.

alt

 

Puis Bruno nous montre le gîte dans lequel nous passerons deux nuits. Nous entrons dans le gîte par la salle à manger, une chambre à gauche contient trois lits d’une place et une autre, à droite, contient un lit 2 places. Premiers arrivés, premiers servis ! Nous faisons nôtre cette chambre de gauche et y installons nos affaires près des trois lits.
  Nous retournons dans la salle d’accueil et à  20H30, c’est l’arrivée de Droopy et de Sabine, de Jean notre Président, de Daniel et de Stéphane. Nous allons directement au gîte dans lequel nous nous sommes installés et Daniel s’installe dans la petite chambre au grand lit sur la droite. Stéphane et Jean installent leur couchage dans la mezzanine au-dessus de la pièce qui contient la salle de bains avec douche et w.c. Droopy et Sabine, quant à eux, s’installent dans une autre chambre du gîte, à l’extérieur. Puis, nous continuons de converser dans la salle d’accueil. Dominique et moi, nous finirons même par l’apéro.
  Bruno, et son épouse Josette sont motards et ont débuté cette activité d’accueil en gîte en 2005. Ils roulent sur une B.M.W, moto que l’un de leurs amis, un artiste, a peinte sur la façade de la salle-bar, à l’entrée.

alt

 

C’est vraiment un lieu charmant que je vous recommande si vous êtes de passage dans la région. Le prix du couchage est de 20,00 € par nuit pour personne seule, mais si vous venez à plusieurs, c’est dégressif, le petit-déjeuner est compris dans la nuitée et les repas sont à 10,00 €. Trois gîtes différents et de capacité également différente peuvent accueillir jusqu'à 16 personnes pour le couchage. La salle de réunion contient 40 places. Vous apprécierez mieux les lieux et les services sur : http://gitedurossignol.skynetblogs.be/.

alt

 

Puis c’est l’heure du repas, au menu salade de tomates et steak-frites. Et quand je dis frites, c’est à volonté ! Sitôt le plat vide, Bruno, que vous pouvez voir debout devant le bar, au bout de la table sur la photo ci-dessus, nous en rapporte un plein depuis la cuisine d’une autre salle de réunion un peu plus loin.
  Lorsque le repas se termine, c’est une réunion impromptue de bureau qui a lieu et vers 22H30 je quitte mes amis pour aller me coucher car à 5 heures demain matin, je me réveillerai naturellement. La réunion n’a pas dû s’éterniser car j’ai entendu Dominique et Jean-Jacques venir se coucher.
   Cinq heures : réveil. 5H30 douche dans la petite salle qui contient également les w.c d’où vient Jean-Jacques qui s’est recouché. Daniel demandera plus tard quel est le con qui se douche de si bonne heure !
  7H30 direction la salle commune où le petit-déjeuner nous attend. C’est pantagruélique, voire gargantuesque ! Au choix : café, lait écrémé ou demi-écrémé, chocolat, thé, fromage, beurre doux, beurre salé, confitures, pain de campagne ou brioché, le tout à volonté !
  Puis nous nous rendons au salon de TOURNAI dont l’entrée est gratuite. Ce Salon se déroule sous une immense tente de 70 mètres de long et 20 de large, posée sur le parking, contigu d’un côté, à un grand espace vert de 400 mètres sur 200 dénommé Plaine des Manœuvres et de l’autre côté au Boulevard des Frères RIMBAUT. Cette tente est louée toute l’année aux sociétés et aux clubs qui organisent une manifestation qui nécessite son usage.

alt

 

 Afin de comptabiliser les entrées on nous tamponne une main à l’entrée avec un tampon-compteur. 550 entrées se sont faites le Samedi et 590 le Dimanche. Des w.c  dans une remorque sont installés à proximité et une dame-pipi fait le péage sur une table à l’entrée. C’était Liliane CATANIA qui était de service au moment où je m’y suis rendu, comme quoi l’épouse de l’organisateur n’est pas dispensée des taches subalternes. Max nous fait cadeau de trois badges de 6 cm de diamètre à l’effigie du Salon.

alt

24 stands étaient disposés à l’intérieur du chapiteau. Huit stands belges : NORTHSIDERS, SIETENKARISTEN UIT BRUGGE, AMERICAN BIKES CUSTOM, SPRL Maryline GARBE pour ses peintures et accessoires divers, telles ces diverses têtes de démon pour coiffer le phare des motos (voir la photo suivante), Hugues BERTAND RACING TEAM, HZA SIDECARS, BHS et l’A.S.B – V.Z.B. Trois stands hollandais complétaient le salon : EZS qui présentait de quoi faire un trike avec certaines motos routières en  installant deux roues à l’avant, à la place de la fourche et la roue d’origine, avec un système de direction et de suspension (voir plus bas), HAMOBA et IMPACT CAMP (caravane pliante). Le FEDERATION of SIDECARS CLUBS anglaise était aussi là et douze fabricants ou association françaises, soit A.S.F, A.S.F Pays de Loire, A.S.F-STAGES, INISIDE, HECHARD, S.C.C.F, SIDE-CARS OCCASION, PARA SIDE RACING, AJF MOTOSIDE, ERIKWAD (le gros concessionnaire SIDE-BIKE de CAEN), E.M.L ainsi que TOM & LA DOUCE (gîte rural de la Marne).

alt

alt

 

  J’ai revu avec plaisir énormément de monde mais je serais bien incapable de les nommer tous et leur présente mes excuses. Toutefois, je me souviens avoir vu, entre autres, Gérard PLANCHON, moniteur de side-car aux stages INISIDE et pilote de rallies. On m’avait offert un stage à INISIDE à mon retour au side après le terrible accident du “Tour de France side-car” de 1987 afin que j’en parle dans “SIDKAR”, dont j’étais alors le rédacteur et Gérard avait été mon moniteur. C'est Gérard qui a remporté la première édition du "Tour de France side-car", en 1980, avec Jean-Louis, son passager surnommé "Tonton".
  J’ai vu également Thierry et Marie-Luce, de SIDE-CARS OCCASION (de BOURGNEUF, sur la nationale déclassée entre DURTAL et ANGERS) qui connaissent bien mon petit frère side-cariste, Yvonnick. Thierry MOREAU, le boss, et sa charmante passagère Bénédicte Masson, participent tous deux au championnat side-car Open en F1, sur leur LCR SUZUKI n° 49, le numéro du département où ils habitent. Leurs bassets étaient exposés en face de leur stand.
  J’ai également vu Daniel ANDRE que je n’avais pas revu depuis 20 ans pile. C’est lui qui fabriquait les side-cars PRECISION, à SECLIN (59), et qui avait acheté le stock des motos B.F.G et des pièces détachées lors de la cession du secteur B.F.G par M.B.K. Il lui est arrivé de proposer la reprise des anciennes motos pour la reprise d’une neuve à un prix attrayant et j’avais profité de l’offre lorsque j’avais voulu changer les courroies de distribution sur ma B.F.G en sortant de rééducation en 1991 et que je les avais mal calées. BOUM ! Eh bien, 20 ans après, lorsqu’il m’a vu, il m’a appelé par mon prénom !
  Vers midi, nous décidons tous d’aller déjeuner en ville et nous nous y rendons pédibus-jambus. Le premier resto que nous trouvons est complet, mais le 2° nous propose de revenir dans une heure et nous assure qu’il y aura de la place. Nous continuons donc à nous promener en ville mais lorsque nous revenons nous nous rendons compte que les douze péquenauds que nous sommes, nous n’avons fait le poids face à deux cars de touristes qui ont envahi l’établissement. Nous en trouvons un autre qui nous acceptera tous.

alt

 

  Retour au Salon où je me pencherai sur la caravane pliante néerlandaise IMPACT CAMP. Elle est beaucoup moins pratique que le modèle Easy de chez SAURIUM et vaut un peu plus cher. Pour entrer dans la chambre il faut retirer une partie arrière du lit devant vous et se mettre de l’autre côté pour la remettre en place. Il ne faut pas avoir bu ! Vous en saurez plus en consultant http://www.impactcamp.eu/index_fr.html .
  Le soir, nous dînons dans la 2° salle au bout du terrain, salle qui est un peu plus grande, car nos amis normands sont venus nous rejoindre. Ils sont venus à 6 ou 7 ensemble dans une fourgonnette et ils ont partagé les frais.

alt

Le Dimanche, nos amis normands sont tombés en panne de camionnette un peu avant d’arriver au Salon et ont fini en la poussant. Ils seront rapatriés par l’assistance car c’est un problème de cardan qui est la cause de la panne.
  Vers midi nous mangeons des pâtes à la baraque à pâtes que la société “Pâtes et Compagnie” a installé à proximité du Salon. C’est un concept nouveau qui date de quelques années, ce ne sont plus des frites mais des pâtes qui sont proposées avec un tas de sauces différentes, Bolognaise, Carbonara ou Boscaida.
Il fallait oser pour imposer ce concept dans le pays des frites !

alt

Puis nous quittons le Salon et nos amis et regagnons la France par une autre route, toujours sous les indications de TOM-TOM. Je conclurai en disant que ce fut une réelle joie que de participer à ce salon original… nous reviendrons.

 


727749
Aujourd'hui
Hier
Cette semaine
Derniere semaine
Ce mois
Dernier mois
Total
140
138
876
615390
4765
5860
727749
Votre IP: 172.19.0.2
2024-11-21 06:47