Le camping Saint-Clair, de GUENROUËT (44)
Je voudrais rassurer ceux qui pourraient penser que je me suis mis à accepter des annonceurs sur mon site et à publier leur publicité. Que nenni ! Si je vous parle, ici, du camping Saint-Clair de GUENROUËT (44), c’est parce que je m’y suis fort bien senti pendant deux jours et que sa responsable est très sympathique. Pour le situer précisément, je vais même vous faire un cours particulier de géographie et vous apprendre des choses que l’école vous a certainement cachées !
Je suis né en 1952 après Jésus-Christ, à GUÉMENÉ-PENFAO (plus de voleurs que de chevaux, comme dit le dicton !), à mi-chemin entre NANTES et RENNES, au nord du département de la Loire-Atlantique (44), en haut de la carte ci-dessous, et j’ai habité pendant 21 ans à PLESSÉ, situé à onze kilomètres de là, au sud-ouest, au milieu de la carte. Vous prolongez pratiquement dans la même direction de 6 kilomètres, vous traversez le canal de NANTES à BREST, en quittant le territoire de la commune de PLESSÉ et vous arrivez à GUENROUËT.
Merci MAPPY !
La maison de Marcelle, ma belle-maman, à PLESSÉ, tout près de l'étang au sud du bourg, maison dans laquelle j’ai vécu de dix à vingt ans, est un ancien moulin à eau qui a été construit sur le bief d’un petit ruisseau dénommé “Basse Marée”, constitué du courant de 5 autres petits ruisseaux, en amont, dont je vous fais grâce des noms (voir Mappy), qui devient plus loin le ruisseau de Rozay et qui se jette dans le canal, un peu en amont du camping, de l’autre côté. Je suis venu quelques fois, étant jeune, avec mon père, sur les rives de ce canal, à cet endroit, pour voir des courses de hors-bords. Papa a toujours été fan de sport mécanique et a été commissaire sportif automobile jusqu’à la fin de ses jours !
Ce canal a été construit sous Napoléon pour contrer d’éventuels blocus maritimes des Anglais, qui les amènerait à occuper BREST, comme c’est déjà arrivé sous Louis XIV, et donc de permettre d’approvisionner BREST en vivres et en munitions depuis NANTES ! Le premier qui en eut l’idée était le comte François-Joseph de KERSAUSON (certainement un ancêtre d’Olivier), en 1745, mais elle fut abandonnée par manque de financement. Le projet final est accepté sous le règne de Louis XVI mais la construction n’a débuté qu’en 1803 sous le règne de Napoléon 1° et a pris fin en 1842 après qu’il fut réalisé 238 écluses dont 18 ont été englouties par le barrage de GUERLÉDAN, en plus de la ville d’YS, en 1934 ! C’est Napoléon III qui a inauguré ce canal à petit gabarit en 1858.
Son parcours est long de 364 kms, sa largeur minimum est de 25,70 m. pour une profondeur minimum de 4,50 m, mais il n’est artificiel que sur 20 %, soit 73 kms. Pour le reste il utilise huit cours d’eau canalisés, qui sont, en partant de NANTES : l’Erdre, l’Isac, l’Oust, le Blavet, le Doré, le Kergoat, l’Hyères et l’Aulne. Le sens du courant est de NANTES vers BREST.
Les communes de GUÉMENÉ-PENFAO, où je suis né, et de PLESSÉ, où j’ai vécu jusqu’à 21 ans, sont de la taille de PARIS intra-muros, à quelques mètres carrés près. En France, il y a 36.697 communes et les 16 plus grandes en superficie sont en Guyane. La plus vaste commune de métropole est ARLES (17° au classement complet), suivie des Saintes-MARIES-de-la-MER (20°) et de MARSEILLE (23°). La plus petite commune de l’hexagone est CASTELMORON-d’ALBRET, en Gironde (33), elle couvre 0,4 km2, ce qui équivaut à 800 mètres sur 500.
GUÉMENÉ-PENFAO est classé 143° avec 106 km2, PLESSÉ est 146° avec 104 km2 et PARIS est entre les deux, 144° avec 105,4 km2. Pour comparer, SOISSONS est 15.761° avec un peu plus de 12 km2. GUÉMENÉ-PENFAO est la plus vaste commune du département de la Loire-Atlantique (44), PLESSÉ est la deuxième et BLAIN (au bas de la carte, sur la droite), où j’ai fréquenté deux collèges, est la troisième. Si vous voulez savoir à quel rang se situe votre commune, en France, pour ce qui concerne sa superficie, il vous suffit d’aller sur le site : http://www.toutes-les-villes.com/villes-superficie.html. Pour aller plus vite et ne pas consulter la liste depuis le début, vous tapez le nom de la ville recherchée là où il est écrit : “Trouver une ville :”, en haut à gauche.
La commune de GUENROUËT, du breton "gwenn" (blanc, pur, sacré) et "roued" (gué) a été fondée par Alain le Grand au IXème siècle. Sa devise est: Diruta Restitui, ce qui signifie "J'ai réparé ce qui avait été démoli".
Donc, après avoir franchi le canal par le pont, vous montez une légère côte et l’entrée du camping se trouve sur la gauche, une centaine de mètres plus haut, avant un léger virage sur la droite. Toute la superficie du camping est en pente légère vers le canal et je vous conseille donc de planter votre tente d’une façon qui vous positionnera la tête en haut pour mieux dormir (avis personnel !). Un accès par un tunnel sous la route, près du canal, vous permet d’accéder au port fluvial, à divers loisirs et à la piscine chauffée non couverte.
Concernant les loisirs, vous pourrez louer des canoës ainsi que des pédalos ou pratiquer le tennis en vous adressant aux clubs idoines ou à l’office du tourisme. Vous pourrez aussi pratiquer l’équitation avec “Les Ecuries du Niro”. Vous pourrez également marcher ou faire du vélo sur le chemin de halage ou sur de nombreux sentiers tout proches. Vous pourrez, enfin, jouer aux boules, normales ou bretonnes (vous saurez tout sur ce sport sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Boule_bretonne), ainsi qu’aux palets bretons.
Le camping est au centre de la photo, au-dessus du pont.
La piscine et le golf miniature, près du canal, à 50 mètres, à l’ouest du camping…
En arrivant, le bâtiment sur la droite à l’entrée est le bureau d’accueil auquel est accolée une salle équipée pour occuper les jeunes, soit par intérêt ou en cas de mauvais temps. L’accès au campement se fait par une barrière commandée par un clavier. On vous donne le code d’ouverture (4 chiffres et une lettre) à l’inscription. Une autre barrière, juste à côté, s’ouvre automatiquement, au passage de votre véhicule, lorsque vous voulez sortir.
L’autre bâtiment, sur la gauche, abrite les poubelles, les w.c et les douches. Tout paraît neuf alors que le camping date de 40 ans, période au cours de laquelle j’ai quitté la région, ce qui explique que je n’en ai aucun souvenir. Ce camping trois étoiles propose 116 emplacements (99 emplacements tourisme et 17 emplacements sur lesquels il y a une caravane ou un mobile-home, à louer ou à acheter) sur une superficie de six hectares. Les tarifs ont été simplifiés pour pouvoir accueillir des campeurs itinérants en vélo sans devoir payer, en plus de l’emplacement, pour le véhicule, pour la personne, pour la caravane ou la tente, etc. Le tarif est uniquement de 5,50 € par personne et par jour, sauf en Juillet et Août, période à laquelle il faut ajouter un Euro par jour.
Vous pourrez venir camper sans votre montre si vous avez bonne mémoire car l’église de GUENROUËT toute proche sonne, de façons différentes, les heures, les demi-heures et même les quarts d’heures. Et ce sera ainsi jusqu’à ce qu’un exilé citadin s’installant dans la commune porte plainte pour tapages diurnes et nocturnes.
Les emplacements de camping et les sanitaires sont accessibles aux handicapés. Vous en saurez plus sur le site : http://www.campingsaintclair.com .
J’étais arrivé là après avoir quitté le rassemblement de PRÉCIGNÉ (72), et j’avais payé mon séjour du soir du Lundi de Pâques jusqu’au Samedi qui suivait. Mais le Mardi j’avais déjà vu tous ceux que je pouvais voir dans la journée et j’ai décidé de quitter le camping le lendemain. La responsable m’a fait un avoir de trois jours pour un prochain séjour en 2012.
Le Mercredi matin je me suis levé vers 4 heures pour une envie pressante alors que j’étais seulement vêtu de mon slip et j’ai vu sur le tableau de bord de mon trike qu’il ne faisait que 4° seulement. Je ne sens plus ni le froid ni le chaud ambiant depuis l’accident de 1987, mais là j’ai pris inconsciemment un coup de froid qui s’est porté sur les reins et, deux heures plus tard, j’ai eu bien du mal à me lever à cause de la lombalgie qui en avait résulté. Etant, à ce moment-là, le seul occupant du camping car sa responsable s’était absentée, j’ai démonté ma tente tout seul, avec beaucoup de difficultés, car je n’arrivais pas à me plier, j’ai tout remballé et je suis reparti.
Il y a bien sûr beaucoup de personnes qui pourraient m’héberger dans la région, comme Marcelle qui m’a élevé pendant 10 ans, mes trois frères, une sœur qui me reste, une tante ou une copine, mais je ne me vois plus imposer ma présence chez eux au moment où je le désire. Le camping est certainement la meilleure solution et j’y reviendrai… avec ma caravane cette fois.