44 = BZH

44 = BZH !...

  Je vous demande bien pardon car le sujet de ce nouveau chapitre de mon site personnel (http://www.sriwils.com) est autre que la moto à 3 ou 4 roues, mais lorsque vous êtes propriétaire d’un site Internet, vous avez la possibilité d’y adjoindre ce qui vous plait, au moment qui vous plait et c’est le cas pour moi aujourd’hui, car je voudrais vous parler du département de la Loire-Atlantique (44), pays “breton” (si, si… vous le verrez plus loin !) où je suis né et dans lequel j’ai vécu mes vingt premières années. Breizh eo ma bro ! (La Bretagne est mon pays !)
   On a retiré le 44 de la Bretagne, à mon grand regret, et créé une nouvelle région dénommée “Pays de Loire”, en mettant NANTES comme capitale régionale ! Mais le nom “Pays-de-Loire” peut également s’appliquer naturellement aux douze autres départements que le fleuve traverse tout au long de ses plus de mille kilomètres de longueur qui vont de la source à l’embouchure et ne devrait pas concerner seulement que les quatre départements ligériens (Liger = Loire en latin) situés près de l’embouchure. C’est à vous de voir si vous poursuivez la lecture ou si vous abandonnez déjà ici !
   Pardon également pour le titre, qui ne devrait pas plaire à l’administration, ainsi qu’à une tante, mais qui, par contre, me parle et me plaît beaucoup ! J’avais cru avoir demandé, à de la famille qui a vécu depuis toujours dans ce département, n’y ayant vécu personnellement que mes vingt premières années seulement, de valider ou de corriger mon texte, mais n’ayant pas eu de réponses, ce n’était peut-être qu’un fantasme, je n’ai pas dû le faire et je vous livre ici ma version originelle non corrigée, brute de décoffrage comme on dit !
   Ne participant plus aux Rassemblements de Side-Cars Familiaux pour des raisons politiques car ils sont devenus des R.S.C.F.N, à l’insu de mon plein gré (merci Richard !*), vous ne devriez donc plus, ou pas du tout peut-être si c’est votre choix, que de vous contenter exclusivement d’autres sujets de lecture tels que celui que vous êtes en train de lire, là, pendant un certain temps, sur mon site, en ayant commencé, il y a peu, en vous parlant de ma chevelure qui interroge et du quad que j’aimerais bientôt posséder !
   Je dois vous dire, tout d’abord, afin que les choses soient claires, que les mots qui suivent sont de moi seul et que, ni personne, ni quelque association ou encore groupuscule que ce soit, ne m’a demandé de les publier sur mon site ! Je reconnais toutefois m’être pas mal inspiré, à plusieurs occasions, du site http://www.infobretagne.com/plesse.htm et d’autres sites également, auxquels je ferai référence, le moment venu, dans le texte, car mes plus proches ancêtres ne sont, hélas, plus de ce monde ! J’ai juste compilé ici ce que j’ai pu lire sur différents sites mais je n’ai absolument rien inventé ! Tout est vérifiable… qu’on se le dise !
   C’est parti !... C’est une erreur historique de plus, à mettre d’abord en partie au compte du Maréchal PÉTAIN, auquel certains lui attribuent pourtant le désir d’une Bretagne à cinq départements et surtout au compte du régime de VICHY, ainsi que des différentes régionalisations qui se sont succédées, récentes ou pas, erreur qui aura été d’ôter la Loire-Atlantique de la Bretagne, alors que la toute première capitale de cette région, la capitale historique, c’est NANTES, voir https://www.terresceltes.net/bretagne/nantes. Erreur également d’avoir, du fait, créé une nouvelle région, sans historique propre, les “Pays-de-Loire”, dont NANTES (NAONED en breton), est la capitale régionale ainsi que la Préfecture du département de la Loire-Atlantique.
   C’est RENNES (ROAZHON) qui est la capitale de la Bretagne et, quant à être excentrée, j’aurais préféré BREST, dont le nom est identique en breton soit, en fait, une contraction de “Beg ar Rest”, soit “la pointe du château”, en breton, comme capitale, car vu sa distance avec la France, BREST ne souffre d'aucune ambiguité et craint moins l'exclusion que les régions frontalières du côté de l'est. Certaines cartes pourtant, mettent le 44 en Bretagne, telles que celle-ci, ci-dessous, sans copyright, ce qui me permet de vous la montrer ici, en félicitant et en remerciant le ou les auteur(s) dont j’ignore le(s) nom(s) :

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   Je suis né le Mardi 27 Mai 1952, à 04H40 et dans le 44, ce qui me fait préférer, inconsciemment, le chiffre 4 car 2+7+5+1+9+5+2 = 31 et 3+1 = 4, tout comme les chiffres de mon heure de naissance et le numéro de mon département de naissance !
   J’ai toujours été matinal et je le suis encore, toujours à cette même heure environ, chaque matin et sans réveil, ce qui m’a longtemps fait retourner au lit durant également une heure environ, voire plus parfois, après avoir pris mon petit-déjeuner, afin de compenser ma courte nuit, avant que mon docteur attitré ne me préconise un médicament plus fort (précédemment Antidépresseur ATHYMIL 30 puis, récemment, un générique MIANSERINE 60), ce qui me fait, dorénavant, me réveiller, chaque jour, par le réveil à 5H15 ! C’est tôt, mais j’aime bien être le premier client de ma boulangerie, quotidiennement, une heure pile plus tard.
   Né disais-je, à GUÉMENÉ-PENFAO (GWENMENEZ-PENFAOU en breton), la commune la plus étendue du département de Loire-Atlantique (44). La devise de GUÉMENÉ-PENFAO est : “Aime Dieu et fais ce que doit”.
   Le nom de GUÉMENÉ-PENFAO vient du breton "Gwen" (blanc) et de "menez" (colline), de "pen" (extrémité) et de "faou" (hêtre). Le dicton, associé à la commune, répertorié dans la “Revue des traditions populaires”, “Blasons de la Haute-Bretagne“ nous dit “GUÉMENÉ-PENFAO, plus d’voleurs que d’chevaux !”, faisant référence à ses nombreux élevages de chevaux et à son important comice agricole dans lequel certains se sont peut-être fait arnaquer !
   Cette localité de GUÉMENÉ-PENFAO est située à onze kilomètres au nord de PLESSÉ (PLESEI en breton), qui a été finalement la commune du département dans laquelle j’aurai le plus longtemps vécu, à trois adresses différentes (café, Mairie, Bief), lors de mes vingt premières années, si j’excepte NANTES pour les études, en internat pendant 4 ans dans un lycée technique, et PENHOËT, près de Saint-NAZAIRE pour le travail, sur les bateaux, principalement des méthaniers, avec leurs immenses cuves en inox gaufré, pour supporter la dilatation et la contraction du méthane liquéfié à moins 160°, et ainsi réduire son volume de près de 600 fois ! Impressionnant !
   Aux Chantiers de l‘Atlantique de PENHOËT, en banlieue de Saint-NAZAIRE, j’ai travaillé dans un service chargé d’installer un éclairage provisoire et démontable, ce qui fait que le nom du service qui l’installe et le démonte s’appelle “La Provisoire”, avec des branchements par épissures, les mains nues, sur des câbles sous tension en permanence (50 Volts seulement), de "paniers", comme nous les appelions, soit des ampoules protégées par du grillage, environ tous les cinq ou dix mètres environ dans chaque morceau de bateau rajouté à la coque déjà en place, afin que les soudeurs voient clair, et en vivant à l’hôtel pendant neuf mois. Je n'ai jamais ressenti de "poignées de châtaignes", tel qu'on le disait dans ma région originelle pour dénommer les décharges électriques, car nous travaillions essentiellement sur des planches d'échafaudages, en bois donc isolantes et sans toucher la coque. J’ai aussi vécu sur la Côte d’Amour durant les mois de Juillet et Août, pendant environ une quinzaine d’années, dans des villas ou des appartements, ou bien également en camping, sur des terrains appartenant à Germaine, ma grand-mère paternelle qui aurait dû être agent immobilier, tant elle achetait et vendait ! Feu mon père et Marcelle, sa deuxième épouse qui n’est pas ma génitrice, couchaient dans une petite caravane, feues mes deux sœurs et moi sous des tentes. Je vous en dirai davantage plus loin !
   Sur ce dernier terrain, nous mangions dans une petite pièce en dur de trois mètres au carré. Une corvée nécessaire et indispensable était de rapporter, avec une brouette ou un engin à deux roulettes, genre petit caddy, de l’eau potable, avec des seaux, des jerricans ou des brocs, eau naturelle puisée depuis la pompe d’une fontaine, à plus d’une centaine de mètres du terrain environ, car l’eau du puits qui était présent au fond du terrain n’était pas potable et ne servait qu’à l’arrosage du jardin ou au nettoyage des w.c. Le problème était que le chemin descendait pour aller à cette fontaine et qu’il fallait remonter la légère côte avec les jerricans pleins ! Vive le service d’eau !

  La devise de PLESSÉ est “Potius mori quant foedari”, soit “Mieux vaut mourir que d’être déshonoré”, en latin, langue dite morte que j’ai commencé à apprendre en 6°, en 1965, au collège Saint-Laurent de BLAIN ! Cette dernière devise deviendra également celle des Ducs de Bretagne.
   PLESSÉ est le deuxième patelin du département question superficie, après GUÉMENÉ-PENFAO, aussi vaste que PARIS, mais très peu peuplé, 5.200 habitants seulement, soit environ 400 de plus qu’à l’époque où j’y habitais, contre plus de 2 millions à PARIS… les Parisiens sont forcément plus serrés ! Dans cette bourgade de PLESSÉ, nos parents tenaient un bistro sur la route du Coudray, après la 2° guerre mondiale, là où s'est instalé plus tard un commerçant de boissons, en gros. Il y eut jusqu’à une douzaine d’autres bistros lorsque j’habitais cette vaste petite commune peu peuplée, mais je n’y suis pour rien, je vous le jure ! Il faut avouer quand même que ça picolait dur à l’époque ! J’en ai connu plein qui venaient au bourg afin d’emmener leur épouse et leurs enfants à la messe, le Dimanche matin, avec une remorque tirée par un cheval, et qui préféraient attacher celui-ci à l'un des nombreux anneaux scellés dans les murs de la commune et passer la durée de la messe au(x) bistrot(s) avec des copains.
   Cette situation a perduré jusqu’au décès de ma maman Jeanine, née HOURDEL, décès causé par la leucémie, après qu’elle ait mis au monde feues mes deux sœurs, plus jeunes que moi d’un et de trois ans, Mariannick et Christiane, décédées, le 26 Août 2022 pour la première, d’un cancer de l’œsophage et d’une rupture d’anévrisme, le 3 Juin 1991, pour la plus jeune. S’il y avait une logique, étant l’aîné, j’aurais dû partir le premier, d’autant plus que la moto fait quand même partie des “risques majeurs” et que j’ai beaucoup roulé, dépassant aujourd’hui les 700.000 kilomètres parcourus sur 2 et surtout sur 3 roues. Comme quoi !... MERCI mon Dieu, comme je le dis chaque matin par la pensée, depuis l’accident lors du rallye “Tour de France side-car” de 1987, au réveil, pour le remercier de m’offrir une nouvelle journée ici-bas !
   Notre grand-père paternel, dont on m’a donné le même prénom, “Paul” (je ne possède que son certificat de décès), décédé à la suite des blessures causées par le bombardement aérien de DONGES, le 24 Juillet 1944, et son épouse, Germaine, ont tenu plusieurs cafés ou hôtels dans la région, notamment à DONGES et à Saint-NAZAIRE. Ce fut le cas également pour Germain, feu mon père qui, étant le fils d’un individu “mort pour la France”, a été dispensé de service militaire, et qui a donc tenu un café à PLESSÉ. Mais ce "privilège" ne concerne que la génération qui suit car je serai aussi réformé au bout de deux mois, mais de façon volontaire, pour des raisons psychiatriques, ayant joué au fou dès mon incorporation et simulé un suicide !
   Par contre, sa sœur, feu ma tante Maryvonne, elle, a possédé un temps un bistro Rue du Bois Savary, à Saint-NAZAIRE puis a fini par créer, en 1979 un magasin de fleurs, toujours à Saint-NAZAIRE dans le quartier de Sautron, magasin appelé “Fleurs et Senteurs” qu’elle finira par céder à Nelly, sa fille, laquelle le cèdera aussi finalement afin de prendre sa retraite, en 2015. Nelly avait un frère, Yvan, décédé très jeune lors d’un voyage, tout seul, en Asie. De mon côté, c’est ma génération qui a mis fin à cette tradition commerciale familiale avec feue ma dernière sœur, Christiane, qui vendait parfois des objets d’origine indienne, comme l’était Julien, son mari, originaire de PONDICHÉRY, ancienne colonie française du sud-est de l’Inde. La famille MEIGNEN a toujours eu le sens du commerce et le goût du voyage ! Pour ma part, je suis allé passer deux semaines au Japon, en Avril et Mai 2000 et mon dernier fils, Yann, perpétue la tradition familiale en allant très souvent, tout seul, en Thaïlande.
   Aurélie, feue ma grand-mère maternelle, catholique très pratiquante, m’a d’emblée orienté vers la religion, pensant peut-être que ma chevelure, étrange et insolite, repousserait certainement les prétendantes ! J’ai donc, d’abord, été enfant de chœur en l’église Saint-Pierre de PLESSÉ, du temps de Monsieur le Curé Joseph FRABOUL. J’ai le souvenir que nous, les enfants de chœur, dans la sacristie, à la fin de la dernière messe (eh oui, à l’époque il y en avait plusieurs ! Autres temps, autres mœurs !), nous nous partagions le surplus de pain bénit qui avait été offert à chaque fidèle, lors des célébrations. Ce pain bénit était fait de morceaux de brioches fabriquées, à tour de rôle, par l’un des trois boulangers voisins de l’église, à cette époque (Jean MICHEL, Hubert MORICEAU (je ne vous garantis pas l’écriture !) et André ÉCHASSERIAU), morceaux que l’on découpait en carrés et que l’on disposait dans des paniers dédiés à cet usage. Ces carrés de pain étaient offerts à chaque personne présente dans l’église en fin de messe, après la quête traditionnelle. C’est une tradition vieille de plusieurs siècles qui a disparu dans beaucoup d’églises. La quête, elle, est avant tout un geste liturgique qui consiste en une offrande faite, au cours de la messe, par les fidèles, offrande qui permet de s'associer au don que Jésus-Christ a fait de sa vie.
   Puis comme Germain, feu mon père, l’avait fait aux alentours de ma naissance, j’ai joué du clairon, du moins j’avoue aujourd’hui que je faisais souvent juste semblant de souffler dedans, tellement c’est dur, dans la fanfare municipale, en même temps que, entre autres, deux frères, Daniel et André MOREAU. Ce dernier deviendra même mon oncle après son mariage avec une tante qui est la responsable laïque du culte catholique de PLESSÉ et que je ne cite pas ici puisque tel est son souhait. Mais, les Plesséen(e)s l’auront fatalement reconnue !
   J’ai également été, et toujours comme feu mon père, le gardien des buts de l’une des équipes de football de l’Union Sportive de PLESSÉ, comme appelé à l’époque, devenu “Entente Sportive Le DRESNY-PLESSÉ”, soit l“E.S.D.P”, depuis 1986, ce qui m’a beaucoup plus intéressé que la fanfare. Beaucoup m’encourageaient en faisant référence à mon père, lors des matches. De son temps, il n’y avait que l’équipe fanion, mais pour ma part, je me contenterai seulement de l’équipe réserve ! Le gardien de l’équipe fanion, à mon époque, était un GRÉ dont j’ai oublié le prénom et il devait certainement être bien meilleur que moi ! Si quelqu’un se souvient de son prénom, je le remercie de m’envoyer un mail à mon adresse : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., afin que je corrige ce texte.
   C’est un premier accident, avec ma première moto, près de BLAIN, qui a rapidement mis fin à cette pratique du football car je me suis fracturé le scaphoïde gauche, os du poignet, côté pouce, ce qui est très handicapant pour un gardien de buts car un plâtre est nécessaire durant quelques mois et qu’il est interdit de jouer avec ! Je me souviens d’avoir arraché tout ce qui était entre le plâtre et mon bras gauche, coton hydrophile et tulle, d’avoir réussi à enlever le plâtre et de l’avoir même prêté à un autre lycéen qui avait réussi à mettre son bras dedans, ce qui lui avait permis de se faire exempter d’un cours de gymnastique ! (lol ou mdr). J'ai aussi perdu mes dents supérieures de devant, qui dépassaient faute d'avoir sucé mon pouce trop longtemps, mais ça c'est réparable ! Je porte un dentier depuis.
   Le club de PLESSÉ a bien évolué car il possède dorénavant une quinzaine d’équipes, des deux sexes, et l’équipe fanion masculine, “Seniors A” occupe, au moment où j’écris ces lignes, la première place du Groupe B de “Départementale 1”, la Ligue 1 régionale en quelque sorte, après avoir mis 8 buts au 8° du classement sans en prendre un ! Il y a 4 poules de dix clubs dans ce championnat.
   Ce club “E.S.D.P” a même gagné la Coupe du District de Loire-Atlantique 2022, dénommée Coupe Albert BEAUVINEAU, à laquelle ont participé 197 équipes amateurs du département. En finale, 13 ans après l’avoir déjà gagnée en 2009, les Plesséens ont battu le F.C des 3 Rivières, né de la fusion des clubs de DRÉFFÉAC et de Saint-GILDAS-des-BOIS, un à zéro, sur le stade de l’île de la Pierre, à Saint-ANDRÉ-des-EAUX, le lendemain de mon anniversaire ! MERCI et BRAVO à Maxime HERBERT qui a marqué le seul but de la partie, à la 12° minute, dans un geste quelque peu acrobatique, devant 1.400 spectateurs, ainsi qu’à tous les autres joueurs plesséens, sans oublier leur staff ! Vous pouvez regarder le match, en partie, et voir le seul but qui a permis la victoire, sur le site : https://youtu.be/QbS_Sq0jCBo . L’E.S.D.P joue en bleu ciel. Merci aussi à Julien GRANDJEAN, pour la prise de vue et le montage vidéo, ainsi qu'à T. WELSPHAL, pour d'autres prises de vues de ce film également, deux garçons que je n'ai pas la plaisir de connaître !
   J’ai, à nouveau, joué au football à SOISSONS, avec même un certain brio, en devenant le gardien des buts de l’équipe des P.T.T, comme appelée à l’époque, dans un tournoi amateur de joueurs représentant leur enseigne professionnelle, tournoi dénommé “Coupe des Métiers”, dans lequel s’affrontaient les équipes des sociétés, usines, commerces ou bureaux, de l’agglomération de SOISSONS et des communes limitrophes, sur les terrains de foot de la commune. Après une demi-finale au cours de laquelle j'avais détourné un pénalty, j'avais été recruté par un club de la région, mais Christiane m'a rapidement dissuadé d'accepter l'offre !
   La commune de PLESSÉ se compose de trois bourgs distincts, espacés chacun de cinq kilomètres environ soit, d’est en ouest, Le COUDRAY, PLESSÉ et Le DRESNY, mais la Mairie est commune et est située à PLESSÉ. Le club de football, un temps commun aux trois bourgs, s’était dénommé “Entente Sportive Le COUDRAY-Le DRESNY-PLESSÉ” au départ, puis le club du COUDRAY, créé il y a 122 ans, a finalement renoncé à être absorbé et s’est retiré, préférant conserver son nom originel, soit Espérance Sportive du Coudray, finalement devenu Coudray Omni Sport, et continuer de jouer, plus modestement, dans le groupe C de 5° division départementale, dans lequel le club occupe la 5° place à l’heure à laquelle j’écris ces lignes, ce qui lui permet de faire jouer tout le monde, ce qui n’aurait pas été le cas en fusionnant. Bravo respectueux aux responsables, que je ne connais pas, pour  leur abnégation !
   Une de mes tantes, sœur cadette de Jeanine, ma maman, travaillait, comme employée de maison, dans une propriété du coin qui appartenait aux propriétaires de la biscuiterie LU (les p’tits LU) de NANTES et elle travaillait aussi durant l’été dans leur résidence secondaire du POULIGUEN, limitrophe par sa partie est, de La BAULE. C’est un étier qui sépare ces deux communes, soit un chenal d’étiage étroit, à ciel ouvert ou tubé parfois pour traverser les routes et les chemins, étier long de 8 kilomètres, qui va remplir d’eau de mer, lors des marées hautes, les marais salants de BATZ-sur-MER et de GUÉRANDE. Dans la propriété, le long du mur qui séparait la propriété de la plage, j’ai le souvenir d’un escalier, dans le jardin, au bas duquel une lourde porte en bois nous donnait un accès direct à la plage. Pour libérer Jeanine, ma maman, fort malade de la leucémie, maladie qui finira même par avoir raison d’elle avant mes cinq ans, cette tante m’avait emmené avec elle au POULIGUEN.
   Je passerai, plus tard, mes vacances dans deux maisons de famille du côté maternel, à BATZ-sur-MER et, plus tard encore, dans des villas ou en camping sur des terrains qui appartenaient à Germaine, ma grand-mère paternelle, à PORNICHET, Sainte-MARGUERITE-de-PORNICHET et finalement à Saint-MARC-sur-MER. Cette dernière commune est surtout connue comme étant celle où Jacques TATI a tourné, en 1951 et 1952 (mon année de naissance), et interprété également, un film sorti en 1953 et dont le titre est “Les vacances de Monsieur HULOT”.
   Le film raconte une histoire drôle et poétique vécue à l’Hôtel de la Plage, devant lequel je suis souvent passé, sur la plage, afin d’aller faire quelques pas sur la jetée. Sur l’esplanade, qui surplombe la plage, trône depuis une statue représentant ce Monsieur HULOT qui fixe l’horizon, mais sans sa pipe légendaire qui a souvent été volée. Regardez le film, en noir et blanc, qui est consacré à cette commune sur https://www.youtube.com/watch?v=N5VEZ_V-KH0 . La rue qui passe devant la plage est depuis longtemps à sens unique, dans le sens horaire et on ne peut plus la descendre, tel que l’on peut le voir sur le film, il y a 50 ans !
   Comme vous pouvez vous en rendre compte, je suis toujours allé en vacances, tous les étés, pas très loin, sur la côte atlantique, ce qui m’a fait connaître très bien cette région du sud de la Bretagne. Lorsque l’on campait, feu mon père n’avait plus alors que moins de dix kilomètres à faire pour aller au boulot ou en revenir, au lieu d’une cinquantaine habituellement !
   Le nom de la région sur laquelle était située la ville où j’ai vu le jour pour la première fois, GUÉMENÉ-PENFAO, à l’époque ducale (des ducs donc), s’appelait, le Pays de REDON, limitrophe du Pays nantais. Wikipédia nous dit que le pays de REDON est une petite région traditionnelle française, située au centre de la Haute-Bretagne et dans la marche de Bretagne. Elle était une subdivision du Pays Nantais et se situait en son nord, en marron clair sur la carte ci-dessus. PLESSÉ était situé à cheval sur la frontière entre le Pays de REDON et le Pays Nantais.
   Si NANTES est la préfecture du département, la capitale de la région voisine, côté est, La Mée, toujours à l’époque ducale, était CHÂTEAUBRIANT et de nos jours cette même ville est une des deux sous-préfectures du département. ANCENIS, ancienne sous-préfecture, côté est, le premier Janvier 2017, a été associée à CHÂTEAUBRIANT et l’autre sous-préfecture est Saint-NAZAIRE.
    Vous saurez tout sur l’histoire de GUÉMENÉ-PENFAO, histoire que je ne m’autorise pas à copier et coller ici, pour des questions de droit d’auteur, mais que vous pourrez lire, à votre guise, en allant visiter le site : http://www.infobretagne.com/guemene-penfao.htm. Vous noterez déjà que ce site est la propriété de InfoBretagne, comme quoi !
   Voyons ce que nous dit Wikipédia: depuis le Haut Moyen Âge, la région de NANTES appartient à la Bretagne. Nominoë (800-851) est le premier souverain breton à intégrer le Comté de NANTES au royaume de Bretagne, grâce notamment à la victoire de ses troupes et de celles de son allié Lambert II de NANTES, à BLAIN en 843, BLAIN où j’ai fréquenté les deux collèges, privé d’abord, Saint-Laurent (en 6° et en 5°) puis public, appelé désormais Le Galinet (en 4° et en 3°), en tant que demi-pensionnaire. Ce sont 687 élèves qui y ont étudié en 2022.
   J’étais particulièrement difficile à cette époque question nourriture et, lors des repas du midi dans les cantines, je m’étais équipé. Dans ces deux collèges, afin de déjouer le contrôle de ceux qui officiaient à surveiller la cantine et pour vider entièrement mon assiette comme il était imposé de le faire, je m’étais procuré des petits sacs de plastique, transparents, dans lequel je déposais tout ce que je n’aimais pas, les oignons et le céleri surtout et, en sortant de la cantine, je déposais ces sacs, discrètement, dans une poubelle. Eh oui, c’était moi, j’avoue… 57 ans après ! Mais je n’ai certainement pas dû être le seul à le faire et, de plus, ça c’était avant, comme il est d’usage de le dire désormais ! Qui va avouer la même chose ?
   Les trois communes que j’ai citées jusque-là, GUÉMENÉ-PENFAO, PLESSÉ et BLAIN sont pratiquement limitrophes, dans l’ordre, du nord au sud, et occupent les trois premières places, dans l’ordre également, des communes les plus vastes du département de la Loire-Atlantique, créé en 1790 et qui s’appelait Loire-Inférieure à ma naissance, nom que l’on a estimé péjoratif en 1957, lorsque j’ai eu 5 ans, d’où le passage d’inférieure en atlantique. Les superficies de chacune de ces trois communes sont de l’ordre de la superficie de PARIS intramuros et même légèrement plus grandes pour les deux premières, mais la construction d’un boulevard périphérique ou bien de lignes de métro, serait vraiment du gâchis ! (lol).
   Wikipédia nous dit également qu’en 851, le traité d'Angers valide, de fait, l'intégration du comté de NANTES et du Pays de Retz au royaume breton. Les incursions régulières des Vikings vont cependant durablement affaiblir le pouvoir breton après le règne de Salomon (874), cette menace normande s'accompagnant d'une colonisation après 900, sans pour autant aboutir à l'émergence d'un royaume viking.
   Le rétablissement du pouvoir breton est lié à l'émergence de Alain II de Bretagne, surnommé Alain BARBETORTE (910-952, soit décédé pile mille ans avant ma naissance !) comme chef, celui-ci battant notamment les Vikings en 937 aux portes de NANTES, approximativement là où on a bâti, plus de 800 années plus tard, le lycée technique de La Chauvinière dans lequel j’ai étudié durant 4 ans, ayant redoublé ma classe de première F3, tellement passionné par la moto à partir de cette année 1970. Mon casier, dans la classe dénommée “étude”, dans l’internat, était essentiellement rempli de journaux ayant trait à la moto au lieu d’affaires d’école ! Un labo-photo existait aussi dans l’internat et j’y passais beaucoup de soirées à développer des pellicules noir et blanc dans l’obscurité la plus totale, ou à tirer des photos sur papier sous lumière inactinique, avec un agrandisseur. J’en ai loupé mon bac ! Même pas de regrets ! Pardon toutefois, avec beaucoup de retard, à feu papa et à Marcelle, ma belle-maman !
   Pas de regrets disais-je car j’ai toujours eu un côté pragmatique qui m’avait fait créer, en 1970, ce que j’avais appelé, “Comité de Débouchés”, que j’ai présidé au cours du temps où j‘ai été élève du lycée de La Chauvinière. Avec quelques lycéens complices, nous cherchions du travail à ceux qui étaient sortis du lycée et qui n’avaient pas trouvé d’emploi, en écrivant aux sociétés proches qui exerçaient un métier enseigné au collège ou au lycée techniques !
   C’était l’A.N.P.E avant l’heure ! Je disposais d’un panneau sous le préau sur lequel j’affichais les dates de concours administratifs dont, en Mai 1972, celle d’un concours d’entrée aux P.T.T (ORANGE de nos jours), que j’ai réussi, comme deux autres lycéens qui habitaient NOZAY (44), Daniel POITRAL, et Loïc PROVOST qui étaient, comme moi, élèves de la même terminale F3B. Ils ont eu le privilège, ou plutôt le mérite, ayant travaillé plus que moi, d’obtenir une place de travail en Bretagne, après neuf mois d’études dans une école des P.T.T, comme appelée à l’époque, située rue Barrault, dans le 13°. Nous logions tous les trois dans un foyer à IVRY-sur-SEINE, nous allions à l’école et en revenions par le métro. Quant à moi, j’ai réussi à faire un échange avec un Picard qui ne voulait pas de la place de SOISSONS pour laquelle il était prioritaire ! J’ai ainsi pu éviter d’être nommé à PARIS ou en région francilienne, ce que je redoutais qu'il arrivât.
   Daniel a bien mené sa carrière puisqu’il finira par passer de chez ORANGE à l’Éducation Nationale et qu’il terminera sa carrière en tant que proviseur du lycée technique de PAIMBOEUF (44), au sud de la Loire, tout près de l’embouchure. Bravo Daniel !
   J’ai été beaucoup moins ambitieux et je n’ai fini que contremaître chez ORANGE, ayant refusé la reclassification afin de rester fonctionnaire, au moment de la privatisation ! J'aurai travaillé 30 ans dans les télex, installation et dépannage, puis dix ans dans les téléalarmes pour personnes âgées, dépendantes ou handicapées, avant sa suppression pour cause de non-rentabilité et j'ai fini ma carrière devant un ordinateur pour gérer la cession des téléphones portables de la France entière.
  Le petit fils du dernier roi de Bretagne, Alain III, dit le GRAND, restaure l'unité d'un royaume devenu duché de Bretagne et fait de NANTES l’une des villes de résidence des ducs de Bretagne.
   En 879, Alain III établit sa résidence principale à PLESSÉ, au château de Sée, entre BLAIN et REDON, à Rozay, à mi-chemin environ de la voie romaine (*) qui reliait ANGERS à VANNES, faisant officieusement de PLESSÉ la capitale de la Bretagne, bien que rien, ni personne, n’en fasse état ! Une origine supposée du nom de PLESSÉ nous dit : plebs Sée. Vu que “plebs”, en latin, c’est peuple… ça nous donne “Peuple de Sée”. Sée est également, à l’origine, un peuple anglais ! C’est aussi une rivière côtière qui se jette dans la Manche au niveau du mont Saint-Michel et il ne serait pas idiot de penser que les Anglais aient débarqué en Bretagne à cet endroit et qu’ils se soient appelés “Peuple de Sée”, à moins qu’ils ne fussent originaires de la région anglaise dont je viens de vous parler ! Mais cela n’engage que moi !
*= vous saurez tout sur les voies romaines et vous verrez la façon originelle de les réaliser sur des sculptures d’époque en visitant : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/les-voies-romaines-reseau-routier-dun-empire .
   Le vicomte de Carheil, dont le château était à deux kilomètres à l’ouest de Rozay, jouissait d'un droit prohibitif de pêche sur cette rivière Isac, et les pécheurs qu'il autorisait à y pêcher devaient, avant de vendre leurs poissons, les présenter au château de Carheil… privilège de la noblesse ! Il avait également un droit de trépas pour les personnes, ou de transit pour les marchandises (l’ancêtre du péage) au passage de Saint-Clair. Ce passage de la rivière Isac tirait son nom le nom de celui du premier évêque de NANTES, CLAIR, décédé en l’an 96 de notre ère. Vous saurez tout sur le personnage, ainsi que sur sa canonisation en visitant http://www.infobretagne.com/eveque-saint-clair.htm.
   Lorsque j’ai commencé à rouler à moto, sur ma 175 MOTOCONFORT, en 1972, j’ai adhéré au “Moto-Club de l’Isac” de GUENROUËT, comme les trois autres motards de PLESSÉ, Jacques OLIVIER, qui est à l’origine de la création du club, Jean MICHEL et Jean-Michel LEBLANC qui roulaient pratiquement tous sur des B.M.W. Ce moto-club était affilié à la Fédération Française de Motos car Jacques et d’autres membres fondateurs voulaient courir sur des side-cars bassets et l'affiliation leur permettait d'obtenir leurs licences sportives ! J’avais plaisir à les voir passer sur la départementale, devant chez moi, lors de leurs essais ! CHUT… bien qu’il doive y avoir prescription ! Je vous montre ma première carte de club qui a eu 50 ans cette année ! (Il ne jette rien !, dixit mon épouse).

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   Avant que n’existe le pont de Saint-Clair, limitrophe du bourg de GUENROUËT, la traversée de l’Isac se faisait ici par bac. D’autres traversées, plus loin, en aval, se faisaient à gué.
   Le comté de NANTES restera dans le duché breton jusqu’au tournant de l'an mille. La ”Bretagne historique” s'est fixée et elle conservera les mêmes limites jusqu'à la Révolution française.
   Au décès d’Alain III, ses successeurs déménageront le siège de la “capitale bretonne”, de Rozay, village de PLESSÉ, à RIEUX (56), à 25 kilomètres de là, en direction du nord-ouest, près de FÉGRÉAC (44), mais dans le département voisin du Morbihan (56).
   Au dixième siècle, les comtes d'Anjou agrandissent leur territoire par des conquêtes. En 907, Foulques Ier d'Anjou reçoit le comté de NANTES et prend le titre de comte d'Anjou et de NANTES avant que le comté ne retombe à nouveau dans le duché de Bretagne trente ans plus tard. Par la suite, la dynastie des Plantagenets domine le Maine et l'Anjou (1129 - 1204), le comté de NANTES (1156-1203), puis la Normandie (1154), grâce au mariage en 1113 de Foulques V d'Anjou et d'Ehrenbourg. Cette dynastie règne sur l'Angleterre (1154-1399) puis doit abandonner ses provinces continentales au domaine royal insulaire (1204). À son apogée, sous Henri II, on parle d'un empire Plantagenêt, son domaine allant des borders écossais aux Pyrénées grâce à son mariage avec Aliénor d'Aquitaine. Ce n'est qu’au XVe siècle, avec le duc François II, que NANTES devient officiellement la capitale administrative du duché de Bretagne, alors que de nos jours, on l’en exclut. Étrange… n’est-il pas ? Comme j’ai déjà dû vous le dire, vous en saurez plus à propos de tous les mots de couleur bleue et soulignés, en cliquant dessus si vous me lisez sur mon site, ou en les recopiant, si le support est du papier, sur votre moteur de recherche. Vous aurez ainsi la preuve formelle que je n’invente rien ! Non, mais !
   Dans son histoire, le comté de NANTES a été attaché, puis détaché de la Bretagne, par alliance et protection des souverains Plantagenets ou par annexion à l'Anjou entre le Xe et le XIIIe siècle. Ainsi en 907, le comté fut attribué à Foulques Ier d'Anjou jusqu'en 938 mais celui-ci tomba sous domination des Vikings vers 919 et le resta jusqu'en 937. Par la suite, le comté resta marqué par la domination angevine. À travers mariages et alliances, les comtes d'Anjou, puis la dynastie Plantagenêt, maintiendront leur souveraineté sur le comté nantais, jusqu'en 1203 et l'assassinat d'Arthur Ier de Bretagne.
   L’étude des noms de lieux révèle un maintien de la langue bretonne jusqu'au début du XVIII° siècle, à l'ouest d'une ligne joignant La ROCHE-BERNARD à La BAULE, avec des noms de patelins tels que CAMOËL, MESQUER, Saint-MOLF, ASSÉRAC, HERBIGNAC, Saint-LYPHARD, etc... De nombreux autres noms de lieux indiquent l'usage de la langue bretonne à des périodes plus anciennes, tels que GUÉMENÉ-PENFAO, où je suis né, PENHOËT, où j’ai travaillé, et GUENROUËT, où j’ai joué au foot lors de matches à l’extérieur ou de tournois, ainsi que les noms de communes finissant en –ac, soit TRIGNAC, AVESSAC et plein d’autres… ou bien nom de lieu finissant en -é, tels que PLESSÉ, SUCÉ, JOUÉ, RIAILLÉ et bien d’autres encore, ou finissant par -ay comme VAY, SAVENAY, NOZAY, Rozay…, ou encore des noms de baptême bretons : Mulan, Brévin, Muzon, etc… ou incluant carrément le nom de la région, FAY-de-BRETAGNE, MONTOIR-de-BRETAGNE, La MEILLERAYE-de-BRETAGNE, VIGNEUX-de-BRETAGNE. Les preuves de rattachement du 44 à la Bretagne historique ne manquent vraiment pas !
   En 1532, le duché de Bretagne est réuni au royaume de France par un décret royal d'union perpétuelle. La région est marquée, au moment de la Révolution, par la guerre de Vendée (1793-1796) et la chouannerie. Ces événements constituent le plus grand soulèvement contre le pouvoir central de l'histoire de France.
   Le drapeau breton se compose de onze hermines noires sur fond blanc, de 5 bandes horizontales noires et 4 bandes blanches. Elles correspondent aux neuf régions qui composaient la Bretagne historique : Cornouaille, Léon, Trégor, Vannetais, Pays de Dol, Pays de Saint-Brieuc, Pays de Saint-Malo, Pays nantais et Pays rennais.

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  La carte ci-dessus montre l’implantation de la Franc-Maçonnerie en Bretagne au 18° siècle avec, entre parenthèses l'année d'adhésion, ainsi le nom des loges écrites en rouge, et le 44 fait bien partie de la Bretagne. C'est même le 44 qui contient le plus de loges. Wikipédia nous dit : “La Franc-maçonnerie est une société mondiale fermée, dont les membres, ou frères, qui se reconnaissent à des signes, en possèdent seuls les secrets sous serment. Un groupe de francs-maçons forme une loge et un groupement de loges forme une obédience.
   La franc-maçonnerie contemporaine, dite “spéculative“, se présente comme l'héritière de la franc-maçonnerie “opérative“, dont les membres étaient, au Moyen Âge, des professionnels du “franc-métier“, architectes et bâtisseurs des édifices religieux et civils”. Fin de citation.
   La Bretagne n'a jamais eu de capitale permanente, excepté sous François II au XV° siècle. Les premiers ducs et leur cour changeaient perpétuellement de résidence, allant chasser d'une forêt à l'autre. C’étaient quasiment les concentrations de l’époque, la différence est qu’ils y allaient sur des chevaux, équidés à crinière, tandis que désormais nous y allons sur des Chevaux Vapeur. Ces ducs se réunissaient finalement assez peu en milieu urbain, sauf pour quelque motif stratégique ou politique du moment. Dans ce cas, c'était presque toujours dans une ville de l'Est ou du Sud du duché.
   Les États de Bretagne se sont réunis dans différentes villes. À l'époque des ducs à DINAN, NANTES (17 fois), PLOËRMEL, REDON, RENNES, VITRÉ, VANNES (19 fois), ou encore GUÉRANDE. Le concept moderne de capitale naît avec la création d'une véritable administration, processus lent qui commence au XIII° siècle. Le nombre de ses employés et la masse de ses archives la rendaient moins mobile que l'ancienne cour. Le Conseil, la Chancellerie et la Chambre des comptes restaient généralement en ville. Sous les MONTFORT, le Conseil (le gouvernement ducal) suivait parfois le duc d'une ville à l'autre.
   MONTFORT est un nom porté beaucoup de personnes dans le Finistère. Souvent, à l’armée, certains étaient affublés du nom de leur ville d’origine, tels que PITHIVIERS, dans La Grande Vadrouille et j’ai supposé que certains qui habitaient MONTFORT ont finalement pris, à un moment ou à un autre, le nom de MONTFORT, mais cela n’engage que moi.

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  Comme vous le verrez sur la carte ci-dessus, qui montre les 31 communes qui composent le Pays de REDON, ce pays breton s’étend sur trois départements, séparés en gras sur cette carte. Ces trois départements sont le Morbihan, à gauche, Ille-et-Vilaine en haut à droite (soit deux départements bretons), ainsi que six communes de Loire-Atlantique en bas à droite. La plus grosse partie de ce pays breton provient de la Loire-Atlantique. PLESSÉ, tout au sud, en fait partie… comprenne qui pourra !
   Lorsque je suis arrivé, en seconde T2, au lycée technique de La Chauvinière de NANTES, en 1969, il y avait des cours facultatifs de breton, mais à l’époque je n’étais pas vraiment fan des études et je m’en suis dispensé, à l‘insu de mon plein gré, comme il est d’usage de le dire dorénavant et comme je vous l’ai déjà dit plus haut (*). Merci, à nouveau, Richard ! Je le regrette désormais car j’avais déjà appris une langue, dite morte par certains, le latin, en 6° et en 5°, dans un collège catholique (ceci explique cela !) mais ce latin m’a beaucoup servi en français, bien que je ne fusse plus, à cette époque, enfant de chœur. Je trouve fort dommage que nos députés aient créé des nouvelles régions sans historique propre. Le chef cuisinier du lycée de la Chauvinière, Jean GUINGUENÉ, était un ami d’enfance de feu mon père et j’avais parfois droit à du rab de dessert, mais pas trop souvent pour ne pas faire de jaloux ! Merci Jean !
   Comme Germain, feu mon père, partait tôt au travail, à plus de 60 kilomètres de là et revenait tard le soir en conduisant le car DROUIN qui transportait les ouvrier(e)s qui allaient de PLESSÉ à Saint-NAZAIRE, car qu’utilisaient bien d’autres personnes sur le chemin, j’ai donc été élevé, avec Mariannick et Christiane, feues mes deux plus jeunes sœurs décédées il y a peu, élevé disais-je par nos grands-parents maternels, Julien (parfois appelé François) et Aurélie HOURDEL, au-dessus de la Mairie de l’époque, dans un logement de fonction puisque feu mon grand-père maternel était le garde-champêtre de PLESSÉ. Vous verrez le bâtiment qui abritait la Mairie, à l’époque où j’y ai habité, et sur une photo de cette époque, en cliquant sur le lien suivant : http://www.infobretagne.com/plesse.htm. Ce bâtiment est celui qui est situé à gauche sur la 3° photo. Le secrétaire de Mairie, à mon époque, ou plutôt lorsque j’habitais là, était Henri MONDAIN, il était le père de mon institutrice de CE1 et CE2 dont je vous parlerai plus loin et le Maire était Pierre GEFFRIAUD, d’abord avocat au barreau de RENNES, puis notaire à PLESSÉ.
   Aurélie, feue ma grand-mère maternelle, avait une bonne réputation de guérisseuse, en particulier pour les brûlures. J’ai souvent vu, dans l’entrebâillement de ma porte de chambre, des gens venir la consulter devant la fenêtre de notre cuisine, là où elle opérait souvent. Elle apposait ses mains là où ça faisait mal et elle récitait des incantations latines qui faisaient guérir.
   Du temps où j’ai logé là, la place au bord de laquelle j’habitais s’appelait “de la Mairie”. Autour d’elle il y avait un forgeron-maréchal ferrant (Jean ANEX), un café-charcuterie (Famille BEAUPÉRIN), une boulangerie (Hubert MAURICEAU dont je ne suis pas certain de l’écriture (merci de me le dire), LEMARCHAND désormais, un plombier (Francis PIHOUR), un marchand de chaussures (Jean MONDAIN), la Mairie, ainsi que trois toutes petites quincailleries-bazar tenues par Mesdames MAHIEU, WANBERGUE et Célestine BRULÉ.
   Je me souviens que les w.c, c’étaient des toilettes sèches dans le jardin, à quelques mètres de l’habitation, sans lumière, et qu’il fallait monter une dizaine de marches pour y accéder. Il fallait éviter les envies pressantes et la nuit, c’était la valse des pots de chambre.
   La sirène qui alerte les Pompiers en cas de feu ou d’accident était fixée sur une cheminée, juste au-dessus de la chambre de mes grands-parents dans laquelle je passais mes nuits dans mon petit lit, près de la fenêtre, et j’ai le souvenir d’avoir été réveillé très souvent, par cette sirène, à chaque incendie, d’exploitation agricole très souvent, ou grave accident, durant les quelques années où j’ai habité là.
   Vous pourrez voir la fenêtre de cette chambre au-dessus de la porte blanche du bâtiment de gauche sur la 3° carte postale en cliquant sur http://www.infobretagne.com/plesse.htm. La sirène des Pompiers était fixée sur la cheminée qui dépasse du toit. De nos jours, la Mairie a été déplacée et d’autres services municipaux se sont installés dans ce bâtiment. Je ne sais pas ce qu’il est advenu de cette sirène. Mais comme on peut désormais facilement joindre les pompiers par téléphone portable, elle a peut-être été supprimée.
   Feu mon père travaillait à MÉAN-PENHOËT (ces 2 bourgs sont devenues quartiers de Saint-NAZAIRE en 1865) et il était le responsable de l’atelier mécanique d’une entreprise du bâtiment et de travaux publics (société LANDRIN). Outre l’entretien des véhicules automobiles, voitures et fourgons, de l’entreprise, aidé d’un collègue, il montait et démontait les grues, réparait les compresseurs, les marteaux-piqueurs, les pelleteuses, les bétonnières, les rouleaux et les dumpers. Le travail était très diversifié et ne manquait pas !
   De plus, jusqu’à ce qu’il subisse une attaque de paralysie, il conduisait l’autocar de la société DROUIN, de NANTES, qui transportait les ouvriers de PLESSÉ qui travaillaient à Saint-NAZAIRE, ainsi que ceux qui habitaient sur le chemin pour s’y rendre, soit Le DRESNY, GUENROUËT, Saint-GILDAS-des-BOIS, PONTCHÂTEAU et BESNÉ. Ce car passait ses nuits à 50 mètres de notre maison, sur une petite place, au bas du cimetière, près du café et de l’entreprise de peinture de Renée et Paul FRASLIN, dont leur fille, Brigitte, née comme moi en 1952 jouait, avec Anne-Marie LAGADEC (autre voisine née aussi en 1952) et moi, sur les balançoires, à bascule et à cordes, ainsi que des anneaux, le tout fixé sur le portique, avec barre fixe, qu’avait fabriqué(e) feu mon père de ses mains et qu’il avait installé(e)s dans l’herbe, près de notre maison. Je me souviens avoir pris une gifle, une fois, par feu mon père, et c’était si rare que l’ai gardé en mémoire, lorsque je m’étais allongé sur le dos juste devant la balançoire et que j’avais une vue imprenable sur ce qu’on pouvait voir sous les jupes de mes copines lorsqu’elles se balançaient. Je ne suis pas certain que ce fût vraiment le but recherché, à mon âge, mais feu mon père l’a pris comme tel, lui !
   C’est grâce à ce car qu’il a connu Marcelle qui est devenue ma belle-mère. Elle habitait le village de Bresnel, à quatre kilomètres au nord-est de PONTCHÂTEAU et, habitant à une centaine de mètres environ de la route départementale sur laquelle circulait le car chaque jour et, à moins qu’il ne fît un détour pour passer près de là où elle logeait, elle prenait ce même car depuis la route principale, afin de se rendre au travail, en ville, et en revenir. Elle travaillait chez SAMBRON, https://www.sambron.fr/, à PONTCHÂTEAU, entreprise qui fabriquait des engins de manutention et de levage, surtout des dumpers (en photo au début du site), surnommés gentiment de nos jours sous le nom déposé de “engin malin” avec une benne basculante à l’avant, engins que j’ai moi-même très souvent pilotés pour l’entreprise LANDRIN, dans laquelle mon père m’avait fait embaucher pendant mes vacances scolaires lors de mes années de lycée, afin de participer au coût de mes études. J’ai le souvenir d’avoir souvent exercé sur des chantiers de maçonnerie chez SUD-AVIATION, là où désormais on fabrique des morceaux d’AIRBUS A350. Marcelle rentrait le soir par le même car, elle est finalement tombée amoureuse du chauffeur et ce fut réciproque.
   Lorsque Marcelle a épousé feu mon père, feues mes deux sœurs et moi-même sommes venus habiter la maison familiale au bas du bourg, côté sud, entre deux ponts, au Bief comme on l’appelait puisqu’un bief est le terrain qui se trouve au milieu d’un cours d’eau qui se divise et dont les deux branches se rejoignent plus loin, ce qui est bien le cas ici. Marcelle nous donnera trois frères, Yvonnick (mon filleul, side-cariste un temps puis navigateur désormais et farouche breton tel que je le suis), Gaël, qui s’occupe de relater le sport automobile régional dont notre père était commissaire sportif du sport auto, ayant eu, à exercer très souvent au MANS et au CASTELLET (Paul RICARD) pour des courses de motos ou d’autos, entre autres pour des courses de F1, et Mickaël qui roule à moto. Le prénom de chacun évoque ce qu’il pense du 44 en Bretagne !
   Le bief était traversé par la départementale 3 qui va de LAVAU-sur-LOIRE (sud de SAVENAY), à PIERRIC (au nord de GUÉMENÉ-PENFAO) et les deux parties du bief, de chaque côté de la route, étaient propriétés de notre famille. Un boucher-charcutier de PLESSÉ, Eugène PUCEL, faisait paître ses vaches dessus, avant que feu mon père ne finisse par y planter des arbres sur les deux parties lorsque Eugène a pris sa retraite.
   Lors de ma jeunesse, l’étable était de l’autre côté du pont et j’allais, pratiquement chaque soir, chercher du lait tout chaud, lors de la traite, avec mes bidons en alu pour faire la fameuse soupe de lait quotidienne dont feu mon père était très friand. C’était directement des productrices au consommateur ! Le reste du lait tiré était vendu à la laiterie communale de la COLARÉNA, comme appelée à l’époque, soit COopérative LAitière de la RÉgion NAntaise, grâce aux camions qui allaient de ferme en ferme, en fin de journée, afin de récupérer le lait du jour.
   Côté sud du pont, à cinq ou six mètres au-dessous de la route, il y avait un lavoir avec un toit, comme il y en avait une dizaine d’autres sur tout le territoire de la commune, lavoir où les lavandières, que l’on appelait alors “laveuses”, venaient toute la semaine laver le linge de familles voisines de leurs habitations ou bien de connaissances ou encore de leur famille ou leur propre linge sale (lol). Elles disposaient de grands bacs en fonte sous lesquels brûlait du bois afin de laver le linge avec de l’eau puisée dans le lavoir. C’étaient les machines à laver de l’époque ! Elles jacassaient beaucoup mais tout ce qu’elles racontaient était si intime que ça ne passait jamais dans les journaux régionaux !
   Ce sont au moins 10 ou 15 “laveuses” qui officiaient régulièrement, quasiment chaque jour, par groupes de 5 ou 6, sur le côté long, au sud du lavoir. Le rinçage se faisait à l’eau froide dans le bassin du lavoir qui était traversé par la branche nord du bief. Ce cours d’eau, d’une longueur de 14,7 kms, dénommé “ruisseau de basse marée” sur les cartes, malgré que l’océan soit loin (certainement un terme technique, bien que je ne connaisse pas d’autre ruisseau dénommé ainsi en France, à part près de PLESSÉ où j’en ai compté une douzaine ! Si quelqu’un possède la solution je le remercie de m’en faire part !), ce cours d’eau disais-je, était alimenté par d’autres ruisseaux de différentes tailles du même nom, et il finit sa course, à hauteur de GUENROUËT, dans l’Isac, rivière de 70 kilomètres de long qu’emprunte, en partie, le canal de NANTES à BREST. L’Isac se jette dans la Vilaine dans les six kilomètres qui séparent RIEUX au sud et REDON au nord.
   Pour effectuer le rinçage, ces “laveuses” s’installaient dans des baquets appelés “agenouilloirs” ou bien “protège genoux”, remplis de paille afin de protéger leurs dits genoux, au ras du bassin du lavoir, et après l’avoir rincé, elles battaient le linge avec un battoir en bois afin de l’essorer.
   Le réglage du débit de l’eau qui traversait le lavoir se faisait par un déversoir en amont afin de détourner l’eau si besoin en la déviant du lavoir, ainsi que par un réglage de hauteur d’eau en aval où l’eau passait par-dessus et retournait dans le bief. Les laveuses réglaient le débit de l’eau suivant si de la pluie était tombée auparavant ou pas. Le débit état différent chaque jour, suivant la météo et devait être ajusté à chaque utilisation.
   Elles remontaient ensuite le linge humide sur la route, près du pont, la partie la plus pénible du trajet certainement, puis retournaient chez elles, en haut du bourg, avec un le linge humide dans des seaux ou bien dans une brouette pour les mieux équipées, afin de le faire sécher, puis le repasser. Vous en saurez plus sur ce système utilisé avant les machines à laver, en regardant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lavoir_(bassin_public).
   J’ai oublié leurs noms, sauf celui de celles qui auraient certainement été les cheffes si on les avait galonnées et qui s’appelaient Marie GUERCHET, et l’autre Clémence dont je n’ai le souvenir que de son prénom ! Pardon aux autres dont j’ai oublié les noms ! Yvonnick, mon petit-frère et filleul, qui m’a rappelé le prénom de Clémence, se souvient d’avoir pris souvent ses goûters en leur compagnie, lorsqu’il rentrait de l’école primaire communale. Mais certains plesséens doivent avoir meilleure mémoire que moi et je modifierai mon texte à chaque correction dont on me fera part par e-mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Les plus ancien(ne)s n’auront qu’à demander à des plus jeunes de le faire, merci d’avance ! Voilà qui rapprochera les générations ! Je tenais à parler de ces “laveuses” pour leur rendre hommage et ne jamais les oublier car le lieu de leur travail, ce lavoir, que je n’ai pas vu depuis très longtemps, a été longtemps une ruine !
   Le bourg actuel de PLESSÉ s’est élevé sur les vestiges d’un établissement gallo-romain remplaçant lui-même une organisation celtique, comme nous le dit Wikipédia, n’en déplaise à la même tante.
   Les Celtes sont arrivés dans la région nantaise au 8° siècle AVANT Jésus-Christ, ce n’est donc pas d’hier ! Au 5° siècle, toujours avant J.C, les Celtes s’organisent en tribus autour de NANTES et se dénomment “Les Namnètes”.
    PLESSÉ, tel qu’il est de nos jours, fut créé par des bretons immigrés de Grande-Bretagne, au VI° siècle lorsqu'ils furent chassés sous la pression saxonne. Est-ce la raison de ma passion pour la langue anglaise ? No one can explain that !
   Beaucoup de villages et d’exploitations, agricoles ou pas, de PLESSÉ, commencent par “Ker”, qui signifie lieu habité, domaine ou hameau en breton, tels que Ker Jeanne, Ker Philippe, Ker Thérèse, le gîte de Ker Gwaz et j’en ai peut-être oubliés. Merci de me le dire !
    Vu sa superficie, PLESSÉ compte bien une vingtaine d’églises, chapelles ou oratoires auxquel(le)s nous nous rendions parfois, à pieds, par procession, lorsque j’ai été enfant de chœur, dans les années 60, afin d’honorer le saint-patron du lieu, le jour de sa fête.
   C’est à PLESSÉ qu’il y a le menhir appelé “La pierre folle”, à Saint-Clair, ce menhir est constitué d'une dalle en quartzite qui mesure 2,38 m de hauteur pour une largeur de 2,15 m et elle date du néolithique, c’est-à-dire de 2.200 à 6.000 ans avant notre ère. La pierre est dénommée aussi “La Gravelle de Gargantua”, car la légende associée à cette pierre nous dit qu’elle était autrefois dans l’un des souliers de GARGANTUA, le géant de l’œuvre de Rabelais, mais comme elle le gênait pour marcher, il ôta sa chaussure et fit tomber le caillou dans le panier d’une marchande de poissons qui passait par là. La bonne femme fut enfoncée sous terre avec ses poissons et la pierre resta piquée tout debout par-dessus. Pour voir la photo de cette pierre, tapez “pierre folle plessé” sur Wikipedia et cliquez dessus pour l’agrandir.
   Comme je vous l’ai déjà dit, de 897 à 903, Alain le Grand, le duc de Bretagne, installe sa résidence ducale au château de Sée, à moins de deux kilomètres au sud de la pierre dont je viens de parler et y mène grande cour. Vous en saurez plus et même beaucoup plus en visitant : https://www.domainedecarheil.fr/42+carheil-lhistoire-de-carheil.html.
    N’hésitez pas, comme on vous le propose à la fin, à télécharger la passionnante histoire de Carheil. Ce n’est, bien sûr, pas moi qui a écrit ce texte, mais il étaye et officialise tout ce que je viens de vous résumer.
   En ce temps-là, il n’y avait pas de routes et on se déplaçait à cheval sur des chemins, certains étaient même pavés. Le chemin, voie romaine, qui allait d’ANGERS à VANNES, passait par Rozay, qui s’écrivait Rozet à l’époque, tout près de Carheil et se trouvait environ à mi-chemin. Cette voie romaine se situait à environ deux kilomètres de là où j’ai habité pendant 20 ans. C’est là que l’on décida d’y faire étape le soir. Le duc Arthur II construisit donc une aumônerie à Rozay dont les travaux débutèrent le 6 février 1314, le chapelain devant donner l'hospitalité et l'aumône, comme son nom l’indique, aux voyageurs qui passaient par là. Au décès d’Alain Le Grand, en 1040, les Normands mirent le feu au domaine. Ah ! Ces Normands !
   Une autre voie romaine allait même de Rozay au Castel, près de l’étang du Bief, de Buhel de nos jours, au bord duquel j’ai habité lorsque j’ai eu de dix à vingt ans. Cette voie romaine mesurait un peu moins de deux kilomètres. La construction des voies romaines a débuté en l’an 312 avant Jésus-Christ et vous saurez absolument tout sur celles-ci en visitant le site : https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_romaine.
   Il fut un temps au cours duquel ROZAY avait sa propre fête locale et je me souviens avoir été emmené là-bas, avec la fanfare communale et que j’avais gagné une tablette de chocolat à un concours de chant. Mais, la carrière de chanteur ne m’a jamais inspiré et j'en suis resté là ! (lol ou mdr)
   De nos jours, on les appelle des “s.d.f”, mais je ne me souviens plus comment nous appelions ces clochards qui passaient par PLESSÉ régulièrement, à l’époque, qui ne faisaient que boire, qui faisaient leurs besoins là où ils pouvaient, qui ne se lavaient jamais et qui dormaient quelque part, dehors. Ils, ou elles, allaient de patelin en patelin en marchant, pour mendier. Le seul nom dont je me souviens est celui de la “Grandes-jambes”, telle que nous l’appelions, qui remontait souvent son jupon pour montrer ses fesses à ceux ou celles qui ne lui donnaient rien. Vu le spectacle, il valait mieux donner ! De plus, elle faisait peur aux enfants !
   En plus de ces personnes, le quartier où j’ai habité dix ans, au sud de PLESSÉ, voyait souvent des forains, ou manouches, s’installer au bord d’une mare, près du Castel, mare rebouchée de nos jours sur laquelle on a construit un lotissement depuis. Certains forains, même, emmenaient leurs enfants quelques jours dans les écoles, soit école des garçons ou école des filles, avec maternelle mixte, toutes deux catholiques, à l’époque, dans lesquelles professaient des frères et des sœurs en soutane noire à rabats blancs. J’ai aussi le souvenir aussi d’une institutrice laïque qui exerçait à l’école des garçons, Marie MONDAIN, fille du secrétaire de Mairie, comme je vous l’ai déjà dit, et qui habitait juste en face de l’école. Je vous salue Marie et vous remercie de m’avoir passionné pour le français, lors de mes CE1 et CE2, ce qui fit que j’étais devenu imbattable dans cette matière aux collèges, ainsi qu’au lycée jusqu’au bac. Mais comme le lycée était technique, ça relativise la performance ! Ces écoles communales sont devenues mixes et publiques désormais.
   Je vais terminer cet article en disant : “Breizh ad on ha lorc'h ennon” (Je suis Breton et fier de l’être). Une de mes fiertés est que Franck, mon fils aîné, a connu Violaine, une jolie brestoise, à DJERBA, et qu’il finira par l’épouser. Ils habitent, avec leurs deux fils (Elio et Mattéo) en banlieue de BREST.
   Figurez-vous que, parmi les 20 maires qui ont eu à administrer PLESSÉ depuis 1790, l’un d’eux est, comme moi, un MEIGNEN, Claude de son prénom. C’est désormais une dame, Aurélie MAIZIÈRE, sans étiquette, ingénieure de son métier, qui administre la commune. J’ai beaucoup conversé avec Aurélie par e-mail, en finissant même par nous tutoyer, au moment des dernières élections municipales. J’ai moins conversé depuis, et même plus du tout finalement, de peur de la déranger. J’aurais fatalement voté pour elle si je n’avais pas quitté PLESSÉ, bien que je ne pouvais pas voter à cette époque, pour des raisons que je ne peux dévoiler ici, à la demande de la même tante !
   Dernière chose, Lucien MAZAN, surnommé “Petit-Breton”, vainqueur du Tour de France en 1907 et 1908 (premier coureur à le gagner le Tour deux années de suite), est né à PLESSÉ le 18/10/1882.
   Après avoir suivi, en Argentine, son père, qui avait subi une défaite électorale et qui voulait s’installer là-bas comme horloger-bijoutier, Lucien s’était fait appeler BRETON afin que son géniteur ne sache jamais qu’il faisait de la compétition de vélo, mais lorsqu’il est revenu en France, et comme un autre coureur portait déjà ce nom, il a rajouté PETIT devant !
   Il a même donné son nom au complexe sportif qui contient le stade municipal de PLESSÉ sur lequel j’ai joué, jeune, du temps où il ne s’appelait que “terrain de foot municipal”, tout simplement, et sur lequel jouent désormais, à domicile, la quinzaine d’équipes du club de football “Entente Sportive Le DRESNY-PLESSÉ”, mais pas toutes au même moment ! (lol).
   Le complexe est aussi composé d’un terrain de football d’entrainement et de salles abritant des clubs de tennis, de judo, de volley-ball, de hand-ball et de basket. “Petit-Breton” est décédé à TROYES, durant la 1° guerre mondiale, le 20/12/1917, lors d’un accident en circulant sur le front. Un point commun qu’il a avec nous, les motards, est qu’il a gagné la course du Bol d’Or (https://www.velo-club.net/post/lucien-petit-breton-comment-j-ai-remporte-le-bol-d-or-1904).
   Mais à cette époque, le Bol d’Or se courrait à vélo pendant 24 heures. Le Bol d’Or moto, lui, a été créé, lui, en 1969. Vous saurez TOUT au sujet de Lucien PETIT-BRETON sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Petit-Breton.
   J’espère que vous m’avez tous compris et que vous penserez désormais, comme moi, que la Loire-Atlantique a toujours été en Bretagne et qu’il faudrait qu’elle y revienne, n’en déplaise aux politicien(ne)s ! Il fallait que je vous le dise ! Pardon à ceux que ça aurait dérangé !
   Il est bien dommage que ceux qui nous pondent les lois ne me liront jamais. Mais je terminerai en vous disant que vous en saurez plus, voire beaucoup plus, sur PLESSÉ, le patelin de ma jeunesse, en regardant : http://www.infobretagne.com/plesse.htm.
    Les quelques infos que je vous ai données dans mon texte ont été vérifiées et validées dans le texte du passionnant livre “PLESSÉ, un siècle d’histoire(s)”, sous-titré : “1910 -Le train arrive”, dont je vous montre la couverture ci-dessous, livre écrit par Marie-France CHAUSSÉ, Francis BLIN, Laurence PELÉ et Dominique CIVEL qui figurent, dans cet ordre, sur une photo, à la page 215 du livre, lorsqu’ils marchent sur le chemin qu’empruntait la voie ferrée, à l’époque où elle était en service.

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  Ils et elles se dénomment “Les Passeurs de mémoire” et ils ou elles sont toutes et tous quasiment de ma génération. Si je n’avais pas quitté PLESSÉ en 1973, je me serais très certainement joint à elles et à eux pour la réalisation de ce livre ! C’est le type de travail auquel j’aime bien participer. Le dépôt légal de ce livre date de Février 2018 et son prix de vente est de treize Euros. Si vous voulez l’acquérir, demandez à quel endroit vous pourrez l’obtenir à l’adresse e-mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Ils ont également écrit un autre livre qu’ils viennent de publier et qui parle des nombreux moulins de la commune, dont celui dans lequel j’ai vécu dix ans. Le prix de ce livre est de 10 € et les frais d’envoi sont de 6,84 €.
   Je les remercie de m’avoir donné cette photo qui suit, prise par un journaliste de OUEST-FRANCE et sur laquelle on peut voir les quatre membres de l’association “Les Passeurs de Mémoire“ avec, de gauche à droite : Dominique CIVEL, Marie-France CHAUSSÉ, Francis BLIN et Laurence PELÉ, qui ont participé à la réalisation de ce livre :

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  Je terminerai en vous montrant deux cartes de la France telle qu’elle était de 1180, à 1328, cartes qui montrent bien que le 44 est, ou plutôt était, bien breton, à l’époque ! Les autres régions, en mauve, sur la première carte n’étaient pas encore françaises non plus. Ce n’est quand même pas moi qui les aurais inventées ces cartes ! Il ne faut JAMAIS renier l’histoire ! STOP ou ENCORE ?

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*: le Richard en question, qui a été une marionnette des Guignols de l’Info, émission satirique quotidienne de Canal +, a fait suite aux propos du champion cycliste français Richard VIRENQUE qui a eu, là, un problème de “mocalisation“ (lol !). Kenavo, Ken Tuch'.

                                                                                                                                                                                           Paul MEIGNEN


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