SIDE-BIKING 2006

J’avais écrit ce texte au retour du rassemblement, au mois de Juin 2006, afin de le publier dans le bulletin de liaison du “S.C.C.F” et pour des raisons que j’explique en post-scriptum, je vous propose ce texte cette fois dans mon site tout neuf, avec des photos supplémentaires.
Je n’avais encore jamais participé au Side-Biking jusque-là, déjà parce que je le considérais avant tout comme un rassemblement de possesseurs de SIDE-BIKE, dont je ne suis pas… encore, même s’il avait été élargi récemment aux possesseurs de moto française, dont je suis, et d’autre part, le tarif de l’inscription me rebutait quand même quelque peu.
Cette année, les choses se présentent différemment. SIDE-BIKE a ratissé large puisque, en sus des side-cars de toutes marques, les chariots élévateurs, les triporteurs et même les u.l.m sont invités. Un attelage B.F.G / POIRAUD ne devrait donc pas dépareiller !
Fort occupé par la réalisation de mon livre qui raconte mon voyage au Japon, à propos duquel vous en saurez plus sans sortir de mon site où vous êtes, je suis peu, ou pas, encore sorti cette année et les finances ainsi économisées peuvent servir à participer à ce rassemblement fort particulier et d’autre part la seule idée de revoir le trike “Celtik” me motive à l’extrême d’y aller. Je vous invite d’ailleurs à lire l’historique du trike, depuis sa création, en 1769 (eh oui !) par CUGNOT, texte que j’ai écrit, très largement illustré avec de nombreuses photos de trikes à moteur V8, voire V24, et que Franck, mon fils aîné qui roule en SUZUKI 1000 GSXR, m’a mis en ligne également sur mon site.

Quelques problèmes physiques personnels avant de partir car un acouphène (bruit permanent dans les oreilles) me perturbe la vie depuis plus d’un mois, mais l’intensité du bruit a considérablement baissé ces temps derniers et je suis beaucoup moins gêné, ou bien je m’y suis peut-être habitué. Problème aussi à la cheville gauche que je me suis foulée lorsque j’ai déplacé le barbecue de 500 kgs, mais en une dizaine de morceaux, que nos enfants nous ont offert pour la fête des mères. Je l’ai déplacé de la pelouse sur laquelle ils avaient posé les morceaux afin de la tondre et je me suis fait mal. J’espère que je ne serai pas gêné pour passer les vitesses.
L’invitation précisait que le lieu des agapes était situé à ORCIERES 1850. Bizarre, je connais ORCIERES-MERLETTE, à cause du Tour de France, puisque cette station de sports d’hiver a été quelques fois le théâtre d’arrivée d’étapes. Les plus sportifs d’entre-nous se souviendront certainement de cette étape qui finissait à ORCIERES-MERLETTE, le 8 Juillet 1971, au cours de laquelle Luis OCANIA a mis k.o Eddy MERCKX en le reléguant à plus huit minutes. Eh bien, c’est pour des raisons de marketing, au cours de l’année 2004, que MERLETTE, dont le nom n’était pas très commercial, a été remplacé par son altitude, 1850 mètres, et associé à ORCIERES, pour faire ORCIERES 1850, un nom plus concret, plus attrayant, bref plus vendeur et qui positionne la station question altitude, ce qui n’était pas perçu auparavant, compte tenu de sa situation géographique et climatique dans cette région du sud des Alpes.
L’invitation vous permettait de calculer le prix à débourser, suivant vos envies ou vos moyens. Le prix du repas est le même quelque soit la formule choisie pour le couchage et la nuit est de 23,50 € en hôtel, 21,50 € en résidence, 16,50 € en gîte et 8,50 € en camping. Un tarif préférentiel est proposé pour les enfants de 3 à 10 ans. Ne voulant pas m’encombrer de ma remorque, je choisis la nuit en gîte. Cinquante pour cent du prix est à verser avant d’y aller. Je verse donc 61,75 € (400 balles).
C’est à 09H30 que je quitte SOISSONS le Vendredi 2 Juin. Quelques 50 bornes plus loin, en arrivant à REIMS, l’entrée sur l’autoroute A4 est ralentie par une manifestation de l’intersyndicale de la SANEF. Il y a au moins 30 à 40 voitures pare-chocs contre pare-chocs qui essayent d’entrer sur l’autoroute. Au passage obligé devant les manifestants, ces derniers distribuent des tracts expliquant, aux automobilistes et aux motards, que le chiffre d’affaires de la SANEF a augmenté de 9,1 % en 2005, de 5,6 % en 2006 et que les bénéfices ont augmenté de 28,1 % en 2005, alors que la société refuse d’augmenter ses ouvriers. Je leur souhaite bon courage et pénètre sur l’autoroute. Ils ont de la chance de pouvoir agir ainsi, car moi, quand je fais grève, je ne gène personne !
Ayant cru lire sur l’invitation qu’un départ groupé était prévu de COLOMBE après le repas du Vendredi midi mais que le personnel SIDE-BIKE rejoindrait ORCIERES après le travail, je me rends au siège de la société pour faire l’ultime partie du chemin avec ces derniers. J’aperçois une paire de Zeus devant l’entreprise en passant sur l’autoroute, mais le temps de la quitter et de m’y rendre par la route, il n’y a plus personne quand j’y arrive (ben oui, je n’ai qu’une B.F.G, moi !). Seul Jean-Claude PERRIN y est encore et il m’annonce qu’il a beaucoup trop de travail pour se permettre d’aller à ORCIERES et que l’on devra se passer de lui. Bien patron !
Je me suis alors imaginé que c’était peut-être un stratagème pour venir nous rejoindre en “Celtik” subrepticement pendant l’une des balades du rassemblement !
Pour rejoindre ORCIERES 1850, Jean-Claude me déconseille l’autoroute. Manque de pot, j’avais édité le parcours avec MAPPY, sur le net, et on m’avait indiqué le trajet en sortant de l’autoroute.
Tant pis, je prend la route. Mon Dieu, qu’elle me paraît longue. MAPPY m’avait annoncé 145 kms entre COLOMBE et ORCIERES, par l’autoroute, mais ça paraît énormément plus long par la route fort sinueuse et je me désespérais de me rapprocher de GAP sans voir de publicité pour ORCIERES sur le bord de la route. Je n’avais même pas percuté que ORCIERES soit si proche de GAP ! Pourtant, ces deux villes ne sont distantes que de 33 kilomètres.
Tout à coup, ça y est, une pancarte m’indique ORCIERES sur la gauche, à 16 kms. Ouf ! Arrivé dans les parages de cette ville tant espérée, une déviation pour cause de travaux sur la chaussée me fait arriver par une autre route que celle indiquée sur le plan fourni et elle me fait passer devant le gîte dans lequel je suis sensé coucher. Encore eut-il fallu que je le susse car Daniel HENRY, directeur de SIDE-BIKE à l’époque, ne m’ayant pas encore vu à 22 heures, m’avait laissé un message, sur mon portable, me disant que je couchais au gîte et que je n’avais pas à monter à ORCIERES 1850 ce soir, mais je n’en prends connaissance qu’en arrivant là-haut, trente minutes plus tard.
Je ne reconnais pas la ville imprimée sur le plan, rien ne correspond. En traversant ORCIERES, je vois une jeune dame, prénommée Emeline, qui nettoyait une salle de l’hôtel de groupes “L’Aiguille”. Je m’arrête et lui fais voir le plan. Elle me dit que le plan que je lui montre est celui de MERLETTE, à 5 kms de là et elle me dit de poursuivre car je suis sur la bonne route. Elle me donne même le numéro de son portable si d’aventure je me perdais. Mais comme la route qui y va est unique, je ne devrais pas me perdre, à moins de le faire exprès. Ces cinq kilomètres vous font grimper de 400 mètres en altitude.
Arrivé à MERLETTE, je rencontre Daniel dans un couloir du Palais des Sports de La Grande Ourse, palais qui contient une patinoire qui a été mise hors glace pour servir de réfectoire pour le rassemblement, bâtiment qui contient également deux piscines avec toboggan aquatique et cascades, un espace détente avec soins esthétiques, sauna, hammam, bains à remous, massage, drainage lymphatique, bar panoramique avec terrasse plein sud, bowling 6 pistes, deux salles de cinéma et une salle multimédia.
Cette station d’ORCIERES possède l’hiver 20 pistes bleues, 9 pistes vertes, 19 pistes rouges et 6 pistes noires. Elle est située sur 875 m. de dénivelé, de 1850 m. à 2725 m. Elle possède une télécabine, 8 télésièges, 18 téléskis et 2 télémix (mixité de télésièges et de télécabines).
Daniel me fait installer à table pour dîner et je mangerai seul dans les 1.600 m2 de la patinoire vidée de sa glace. Le grand luxe ! Pour refaire la glace il suffira d’arroser. Les serpentins installés dans le sol, dans lesquels circule du fréon, un gaz frigorigène, transformeront l’eau en glace, par couches successives, jusqu’à une épaisseur de dix centimètres. Tout à coup la lumière s’éteint et j’imagine que c’est parce que je suis seul à manger et qu’il n’y a peut-être pas besoin d’éclairer toute la patinoire pour moi tout seul. En fait, je le saurai plus tard, c’est l’orchestre, dans le bowling, qui a tout fait sauter !
Je mange ce que l’on m’a donné, mais ayant perdu le goût depuis l'accident du "Tour de France side-car" de 1987, je suis bien incapable de dire ce que c’est. J’interpelle un gars qui débarrassait les tables et il me dit que c’était de la tarti flette.
Après le dîner, je me rends au sous-sol, dans le bowling où est installé l’orchestre qui joue sans amplis. J’y rencontre les familles ROCHE, GOUDARD et HERVY, les seuls que je connaisse ! Jusque-là, j’étais quasiment comme un novice question rassemblements, car je ne connaissais personne ! Aucune tête ne me revenait… à désespérer !
22 heures, la famille HERVY propose de m’accompagner au gîte, voisin du camping dans lequel ils sont installés, à environ dix kilomètres de là. Arrivé là-bas et ne connaissant pas le numéro de la chambre qui m’est réservée, je téléphone à Daniel HENRY qui me dit qu’à cette heure il n’attend plus personne et que je peux m’installer dans n’importe quelle chambre, ce que je fais. Le fond de l’air est frais, laïho, laïho, et le thermomètre dehors indique un degré au-dessous de zéro.
Il est minuit lorsque je me couche et 6 heures pétantes lorsque je me réveille. La salle de bains est à l’extérieur de la chambre, de l’autre côté du couloir. Je m’y rends, la douche est plus haute d’une marche derrière une porte. En sortant de la douche, je n’ai plus le souvenir de cette marche, je la loupe et je me retrouve sur le dos, à poil dans la salle de bains commune à plusieurs chambres. Ma tête cogne même fortement contre l’encadrement de la porte et mon coude droit contre le sol.
Arrivé dans la chambre, je remarque que des gouttes de sang tombent de mon corps. Comme je n’ai mal nulle part, je mets ma main sur ma tête, puis sur tout le reste de mon corps pour voir où je suis blessé. C’est mon coude droit qui s’est ouvert dans ma chute. Il est 6 heures un peu passées et je ne vais pas inquiéter quelqu’un à cette heure. J’éponge avec du papier toilette, mais c’est une grande quantité que j’utilise ! Je finis par entourer mon coude avec ce papier et de l’adhésif noir, pris dans ma caisse à outils, le tiendra provisoirement en place !
En sortant du bâtiment pour prendre quelques photos, je vois une feuille affichée sur une porte, à l’autre bout du bâtiment, feuille sur laquelle est notée l’attribution des chambres. J’ai la 11 et comme la 15 que j’ai occupée cette nuit est attribuée à quelqu’un d’autre, je déménage mes affaires. Cette nouvelle chambre contient 3 lits superposés et une salle de bains lui est adjointe… sans marche pour la douche ! Je ne perds pas au change. Chaque chambre est prévue pour accueillir de 6 à 8 personnes, mais chaque side-cariste à droit à une chambre particulière, certainement pour des questions de clefs. Les couples retirent les matelas des lits superposés et les accolent par terre pour passer la nuit ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Le gîte -

Plus de deux heures plus tard, je pars rejoindre le rassemblement, là-haut, en compagnie du Kyrnos de Christian MANDAROUX, le sellier de SIDE-BIKE, qui aura vite fait de me larguer. La route est fort étroite et dans tous les virages qui tournent vers la montagne, de l’autre côté il y a un précipice qui n’incite pas à la bourre, du moins pas en ce qui me concerne !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- La place principale de Merlette -

Après avoir rejoint le rassemblement, je demande aux inscriptions s’ils n’auraient pas une trousse de secours. La vue du sang que je perd abondamment les fait appeler Aline GIRAUD-MARCELLIN, la Directrice de l’office du Tourisme d’ORCIERES. Elle examine ma plaie et me dit qu’il faut aller à l’hôpital pour me faire recoudre car elle voit l’os ! Je souris car je ne sens rien et lui demande, en insistant, de juste refermer la plaie, ce qu’elle accepte de faire en me posant une dizaine de stérils-strips. Merci Aline !
Je me rends ensuite au petit-déjeuner copieux… croissants, pain, œufs, jambon, café, lait, chocolat, tout à volonté ! Comme je ne me suis pas encore inscrit, on prend mon nom.
Le contrôle-diagnostique gratuit SIDE-BIKE est déjà en fonction sur la place du marché, attenante au Palais des Sports, sous une grande tente militaire. Vers dix heures, c’est une queue de dix Zeus qui attend. Ce sont vingt points qui sont contrôlés sur chaque attelage, et une fiche vous est remise avec le résultat du contrôle de chaque point, soit “bon”, ou bien “trop d’erreurs”, “à régler”, “à surveiller”, “à ajuster”, “à remplacer”, “à resserrer” ou “à changer”.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Deux autres tentes sont installées à côté. Sous l’une d’elles, Christian MANDAROUX, le sellier qui réalise tout l’équipement cuir des Zeus, venu avec Simone, son épouse, et ses machines à coudre, moins présentables ! Il répare les capotes usées ou déchirées ou bien remplace les fermetures ou encore les pressions.
Sous la troisième, Jean-Marc LEBRETTE, de la société Modelage Mécanique LEBRETTE (Haute-Vienne), propose des pièces de carrosserie adaptables aux Zeus, soit des kits sabots, des bavettes de roue du side et de roue avant ou des hauts de carénage (voir photo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Pièces adaptables pour Zeus -

Un peu plus loin, près de la piste du gymkana, Fabienne MIGOUT expose sa moto, une 1000 YAMAHA R1. Fabienne est vice-championne d’Europe de vitesse moto 2005, et première française qualifiée en tant que pilote solo au Tourist Trophy de l’île de Man. Fabienne, âgée de 32 ans, est sponsorisée entre autres par SIDE-BIKE. Elle est venue pour distribuer des posters sur lesquels on peut la voir et elle les dédicace. Elle vend même des articles, telle la combinaison qu’elle portait en 2005 ainsi que plusieurs couronnes de roue arrière de la YAMAHA 250 TZR qu’avait Olivier JACQUE lorsqu’il a gagné le Championnat de vitesse 250 en 2000, au profit de jeunes filles de ses relations qui ont des problèmes de santé.
L’une des associations est dénommée “Sang pour sang”, comme la chanson de Johnny, et est consacrée à Inès, sept ans et demi, atteinte d’une leucémie rare. L’autre association s’appelle “GENERACTIONS” et est dédiée à Ingrid, 13 ans, atteinte d’une maladie génétique qui atrophie ses fonctions physiques. Ces deux jeunes filles habitent à GENERAC, près de NÎMES.
Vous en saurez plus sur Fabienne, ce petit bout de femme d’une trentaine d’années et mesurant 1,67 m., surnommée “Flying Piglet” (soit “le petit cochon qui avionne”… à cause de son fort caractère) sur son site : http://fabienne-migout.esprit-racing.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Fabienne discute avec Christian ROCHE -

Nous devrions voir Fabienne prochainement en rallye au guidon d’un Zeus. Elle a déjà participé notamment au “Tour de France” 2006, dénommé dorénavant “Dark Dog Moto Tour”, qui est parti de REIMS (51), tout près de chez moi, avec une étape REIMS-REIMS, le 24 Septembre. Les vérifications techniques ont eu lieu le Vendredi 22 et le Samedi 23. L’étape suivante les a menés à MAGNY-COURS, puis l’arrivée était à TOULON, le 1er Octobre, après une étape à CASTRES. Ayant été blessé lors de l’édition de 1987, je suis allé au départ et vous en rends compte dans un autre sujet de ce blog. Vous pourrez y lire que Fabienne a abandonné sur ennui mécanique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Je retourne aux inscriptions afin de régler le complément de ma participation et, outre de la documentation sur la station qui nous accueille, ainsi que des autocollants, on me remet un petit carton en couleur qui contient d’un côté l’affiche du rassemblement, avec mon nom, et de l’autre côté le programme des 3 jours, en français et en allemand et, au bas, tout ce que à quoi on a droit question repas et petits-déjeuners et que les organisateurs perforent au moment propice. On me donne aussi un tire-bouchon, couteau, décapsuleur aux couleurs SIDE-BIKE.
Vers midi, le gymkhana débute. Il faut rouler sur un tracé, délimité par des quilles, les yeux bandés alors que votre passager vous indique par la voix ou en vous touchant s’il faut aller à droite ou à gauche et s’il faut mettre les gaz ou les couper. Peu de candidats se présentent à cette heure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Le gymkhana -

C’est lors du repas qui débute à midi et demi dans la patinoire que je vois Takaaki et Hiroko SHIMBA, les importateurs SIDE-BIKE au Japon. Je les avais déjà vus au rassemblement de YATSUGATAKE, au Japon, en 2000 lorsque j’y étais allé. Hiroko est même en photo avec moi, à la page 72 de mon livre qui raconte mon voyage là-bas (voir dans les titres de mon blog). Ils sont venus avec Shinichiro KONO, qui travaille chez eux, et son épouse Noriko. Hiroko me reconnaît et nous conversons en anglais. Ils ne seront guère dépaysés car ce rassemblement est organisé de la même façon que les rassemblements au Japon (voir photo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Les amis japonais près de mon attelage –

Ils sont venus à ORCIERES sur un Zeus que la maison SIDE-BIKE leur a prêté (voir photo).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Takaaki et Shinichiro sur la moto, Hiroko et Noriko dans le panier -

Vers 14 heures, Adrien qui s’occupe des enfants, emmène ceux-ci sur les terrains de tennis voisins. Il leur demande à quoi ils veulent jouer. L’unanimité sauf une voix se fait pour la balle au prisonnier. Rapidement deux équipes se forment, avec choix des membres par Benoît et Marc et ils jouent (voir photos).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 heures, nous nous rendons en side-car, à quelques centaines de mètres de là, au parking du “Télémix” qui doit nous emmener au restaurant d’altitude de Rocherousse, à 2.280 m. afin d’y dîner. Le départ prend un certain temps car il y a au moins 5 ou 6 télésièges entre les quelques cabines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

-Le restaurant d'altitude de Rocherousse -

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Dans l'établissement, le repas est du type self et je ne vous dis pas la queue qu’il y a pour se servir ! Je dîne à table, en compagnie, entre autres, de Sylvie et Thierry CHARRETTE, et d’un certain Hubert DALLO, du Gard, ancien compétiteur du championnat de France de tourisme moto qui nous raconte ses nombreuses virées du plus haut point de l’Europe, le Cap Nord, au point le plus bas, Gibraltar, ainsi que ses nombreuses concentres en Italie, en Sicile, en Espagne… un livre ne suffirait pas à tout raconter !
21H45, il est temps de redescendre. La vue est splendide à cette heure puisqu’il fait pratiquement nuit et que ORCIERES est éclairé. De retour au rassemblement, je ne m’éternise pas et je vais me coucher. En chemin j’oublie de prendre une petite route sur la gauche et je finis par ne plus reconnaître les lieux. Après dix kilomètres, je fais demi-tour et je finis par arriver par la route habituelle qui m’amène directement au gîte.
Le lendemain, dans la patinoire, je peux voir ce que j’aurais pu voir la veille si je n’avais pas été me coucher de bonne heure, c'est-à-dire le “Celtik”. Et je rêve encore !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Vers 10H30, une balade nous emmène à un vin d’honneur sur une place située entre ANCELLE et CHATEAU d’ANCELLE. Deux joueurs de musique celtique, Jean, jouant d’une cornemuse et Denis, jouant, lui, d’un accordéon diatonique, interprètent des chants bretons qui me rappellent ma jeunesse (je suis né à GUEMENE-PENFAO), afin d’honorer le “Celtik”.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous nous rendons au col du Noyer, situé à 1664 m. de hauteur. Vu le chiffre de l’altitude, c’eut été vraiment le lieu idéal pour boire une KRO !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  C’est enfin le pique-nique à la base de loisirs près du plan d’eau de Saint-JULIEN-en-CHAMPSAUR. L’endroit comporte un lieu de baignade surveillée, une aire de pique-nique, de barbecue, une aire de jeux pour enfants, un bar, un restaurant. On peut y pratiquer le canoë-kayak, le bateau à 4 pédales, la planche à voile, on peut y faire un mini-golf, ou un parcours santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  L’accès est payant du 1er Juillet au 31 Août de 9 h 30 à 18 h. L’arrivée de tant de side-cars ensemble a perturbé certains pique-niqueurs et il s’en est fallu vraiment de très peu pour que certains en viennent aux mains.
Nous sommes à peine arrivé que Daniel HENRY se jette à l’eau Il supposait peut-être que c’était la destination que lui envisageaient certains d’entre-nous et il les a devancés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Lors du retour, je perds le verre teinté du feu arrière gauche de mon attelage. Heureusement, celui qui me suit le récupère et il me le rend plus loin. Je répare provisoirement avec de l’adhésif transparent !
19 heures, MERLETTE est transformée en circuit. Fabienne se tire la bourre toute seule sur un circuit improvisé autour du Palais des sports. Le circuit n’a pas été sécurisé et la circulation des indigènes n’a pas été interrompue. Fabienne se croit vraiment sur un circuit et à un moment j’ai dû traverser le passage clouté au moment où elle débouchait du virage à gauche qui précédait et elle a secoué vivement la tête pour exprimer que je devais être cinglé ! Ma Chère Fabienne, la Préfecture n’avait pas homologué le circuit, je traversais dans les clous, il n’y avait aucun commissaire et en ville c’est 50 maxi ! Non mais !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Daniel en a fait autant avec le “Celtik”, mais certains ont fini par se mêler à la démonstration, chacun voulant se mesurer à l’autre, et la séance a vite été interrompue pour des raisons de sécurité, avant qu’elle ne dégénère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  22 heures, une table voisine chante en chœur “Le temps des fleurs” et tout le gymnase a repris le refrain sous les applaudissements.
Des films SIDE-BIKE sont ensuite projetés sur un écran géant. On peut y voir des images de concentres, de rallies, de l’usine SIDE-BIKE et du Side-Biking des éditions précédentes.
C’est là que j’ai cessé de prendre des notes à propos de ce chouette rassemblement. Bien sûr, il est tout le contraire d’un rassemblement de type “R.S.C.F”, il m’a coûté très cher mais je n’ai vraiment pas été volé. Il a certainement coûté également de l’argent à la société SIDE-BIKE, mais il doit être récupérable sur le long terme, même si ce n’est pas chiffrable. J’ai à nouveau passé une nuit au gîte de groupe, déjeuné à ORCIERES 1850, puis j’ai pris le chemin du retour, sans attendre que les amis se lèvent car la route est longue. Je leur présente ici mes excuses et j’espère les revoir prochainement.
P.S : vous aurez probablement su que SIDE-BIKE, après ces dernières années tourmentées et une gestion calamiteuse des frais engendrés par la conception du “Celtik”, avait déposé le bilan en fin d’année 2006. J’ai le plaisir de vous dire que la société a repris son activité avec un nouveau PDG qui remplace Daniel HENRY, nouveau PDG du nom d’Aurélien CHRISTE. Jean-Claude PERRIN (DIEU ?) conserve son poste de responsable de la recherche et du développement.
Je n'ai pas publié ce texte dans le journal du club afin de ne pas être accusé de faire de la publicité pour SIDE-BIKE, chose que j'aurais peut-être fait moi-même dans un cas similaire il y a quelques anées (pas facile la vie !). Ici, j'assume !
Paul MEIGNEN




 


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