C’est bien connu, plus on vieillit, et plus on retourne en enfance. Je ne suis pas encore arrivé au stade de porter des couches, mais toutefois à celui de faire du tricycle. Bien sûr les temps ont changé car, dans ma jeunesse, mon papa, mécanicien de profession, était abonné à la revue “Système D” et bricolait pas mal. Avant de me fabriquer la voiture à pédales visible dans le chapitre “mon parcours”, il m’avait fabriqué un petit tricycle, bleu déjà, avec les pédales fixées sur la roue avant !
Désormais, j’ai l’âge d’avoir un moteur à mon tricycle et, un mois après Jean-Jacques DURET qui a eu le sien à la mi-Mai, j’ai acheté un trike CAN-AM Spyder de chez B.R.P (BOMBARDIER Recreational Products et non pas Brigade de Répression du Proxénétisme dont RIBERY fut la victime récemment), parce que, comme je l’ai dit dans un autre chapitre de ce site, je préfère avoir sous les yeux, en permanence, la partie la plus large du véhicule, que de la traîner derrière moi.
B.R.P est la maison-mère de quelques marques célèbres, telles que SURVOL (quad), SKI-DOO, LYNX (motoneige), SEA-DOO (moto marine), EVINRUDE, JOHNSON (moteurs marins) et ROTAX, la marque du moteur qui équipe le Spyder. ROTAX produit aussi des moteurs d'avion et d'U.L.M, 4 cylindres à plat (appelés flat-four ou encore boxer) de 1.200 et 1.352 cm3, des moteurs 500 cm3 pour des voitures de course américaines et les MuZ (ex-M.Z) ou des bicylindres 125 cm3, 2 temps, de 50 et 65 cv, pour le karting et l'APRILIA RS125.
La maison ROTAX a été crée à DRESDE, en Allemagne, en 1920. Elle a déménagé plusieurs fois et s’est finalement retrouvée en Autriche en 1943, à WELS puis à GUNSKIRCHEN. BOMBARDIER a été fondée en 1941 par le québecois Joseph-Armand BOMBARDIER, inventeur de la motoneige et c’est en 1962 qu’un moteur ROTAX a équipé un tel véhicule BOMBARDIER pour la première fois. Cette dernière maison fera l’acquisition de ROTAX en 1970. ROTAX vend, ou a vendu, des moteurs aux constructeurs APRILIA, S.W.M, K.T.M, BIMOTA, BUELL, C.C.M et même à B.M.W, pour équiper sa F650GS (monocylindre à 4 soupapes). ROTAX a fabriqué cinq millions de moteurs au cours du 20° siècle, de 350 types différents. ROTAX a conservé son nom, mais la division des véhicules récréatifs est devenue B.R.P en 2004 alors que la marque BOMBARDIER est conservée pour sa section transport et aéronautique. B.R.P emploie 6.200 personnes et vous en saurez plus sur: http://www.brp.com.
Après 5 ans de solo et 33 ans de side-car, si on applique la proportionnelle et si Dieu l'accepte, c’est jusqu’à un âge vraiment canonique que je devrais toujours rouler en trike. Rendez-vous compte que je vais dorénavant piloter un BOMBARDIER alors que j’ai été réformé (volontaire) du service militaire. Comme quoi tout peut arriver, il ne faut jamais désespérer !
Avant de jeter mon dévolu sur un tel trike, je m’étais d’abord intéressé, sur le Net, à ces annonces qui vous promettent des trikes neufs à moitié prix environ, s’agissant, d’après les vendeurs, de trikes des années passées qui n’avaient pas été vendus et qui ne pouvaient plus l’être comme étant neufs. Mais il fallait en payer la totalité cash en liquide. Les adresses à contacter étaient en Côte-d’Ivoire, en Tunisie, en Inde, au Sénégal, au Bénin ou au Ghana, entre autres, des pays dont les lois sont très différentes des nôtres et je me voyais mal payer sans voir le véhicule ou me faire rembourser en cas de besoin !
Mon ami Jean-Jacques, ayant pris conscience que mon élocution laborieuse pouvait me desservir dans ma recherche d’un trike, a téléphoné à ma place lorsqu’une annonce était intéressante. Il a ainsi trouvé, sur le forum “Spyder4ever” (Spyder pour toujours pour ceux qui ne parlent pas anglais), une annonce déposée par un certain Michel, d'ANDERLECH, ville bien connue des footeux et située près de BRUXELLES, qui vendait un Spyder qui avait 1.930 kms.
Le prix était supérieur à la cote Argus du véhicule, mais le faible kilométrage peut l’expliquer. C’est six jours plus tard que Jean-Jacques a contacté l’annonceur en lui donnant ses numéros de téléphone. Rendez-vous compte… 6 jours alors que sur certains sites la vente se fait en moins d’une heure, voire moins et même beaucoup moins. Il est vrai que l’accès à ce forum pour Spydermen est réservé à des personnes, membres inscrits à ce site, et que la grande majorité possède déjà un Spyder ! Je ne vais évidemment pas m’en plaindre !
Le vendeur belge, âgé de 66 ans, est malade des poumons et ne peut pas se servir de son Spyder comme il en avait rêvé ! Il possède une propriété en Provence, mais le Spyder y allait sur une remorque derrière sa voiture, une LAND-ROVER, car son épouse Nicole n’est pas motarde. Voilà un Spyder qui aura fait plus de kilomètres sur une remorque que sur la route ! Ne vous méprenez pas, je ne porte pas de jugement… on n’a parfois pas le choix, la compagne peut ne pas apprécier la moto comme c’est précisément le cas et, après tout, chacun fait selon ses moyens ou ses désirs, cela ne regarde personne ! Michel a roulé en solo auparavant, ses machines ont été : SUZUKI 550, B.M.W R90/6, HONDA Hornet, HONDA Deauville, YAMAHA 1300 FJR et B.M.W 1200 RT, soit une collection somme toute quelque peu éclectique. Désormais, il roule sur un scooter YAMAHA TMAX 500. Son papa était déjà motard, et même side-cariste, puisqu’il conduisait un attelage 750 B.S.A / BERNARDET bi-place. Les chiens ne font pas des chats !
Dans un premier temps, Michel et Jean-Jacques s’étaient entendu à propos d’une rencontre sur une aire de repos située sur une portion d’autoroute gratuite, près de REIMS, à l’occasion du retour à ANDERLECHT de notre triker belge, à la mi-Juin. Nous devions examiner l’engin et, si je concluais l’affaire, Michel me l’aurait apporté à SOISSONS la semaine suivante, toujours sur la remorque.
Mais comme SOISSONS n’est distant de l’autoroute que de 52 kms, Michel a pensé faire le détour par chez moi, ce qui devait lui éviter un voyage de 200 kms la semaine suivante. Il fera quand même la moitié du chemin plus tard car il me donne également deux pare-brises de tailles différentes et des documents, liés au véhicule, qu’il ne transporte évidemment pas en permanence avec lui. Nous avons convenu de partager la route et de nous rencontrer à mi-chemin, à CAMBRAI, soit une centaine de kilomètres pour chacun.
En attendant, je me suis renseigné sur les papiers à fournir pour changer l’immatriculation, sur le chèque de banque que Michel souhaitait avoir et sur l’assurance.
Pour l’autorité préfectorale, pour avoir ma nouvelle carte grise, outre la carte grise actuelle, le certificat de cession, la demande d’immatriculation, les justificatifs d’identité et de lieu de résidence, que je devais fournir, il fallait en plus un quitus fiscal à fournir par les services fiscaux, afin de prouver que la TVA avait bien été acquittée par le vendeur du véhicule lors de l’achat initial, et un certificat de conformité communautaire, que délivre le constructeur. Le tarif des cartes grises est divisé par deux pour les motos, mais pas pour les tricycles motorisés et je devrai payer 28 € par cheval fiscal (9), soit 252,00 € pour avoir ma carte grise.
Pour obtenir un chèque de banque, il faut un document sur lequel quelqu’un exprime son souhait de vous vendre un bien, il faut une copie de ses papiers d’identité et une copie de la carte grise lorsqu’il s’agit d’un véhicule.
Pour l’assurance, je me suis rendu à la MACIF, où je suis assuré depuis qu’ils acceptent les fonctionnaires et le tarif était de 728,00 € par an en tous risques, 443,00 € au tiers et 154,00 € en R.C mini.
Jean-Jacques, qui a fait carrière dans l’assurance, s’est demandé pourquoi c’était presque moitié moins cher pour lui en région parisienne puisque il avait payé 432,00 € chez la même assurance, en tous risques. Je suis donc retourné à la MACIF et la charmante dame à qui j’ai eu à faire m’a dit que l’ensemble des tarifs de sa société avait été revu à la baisse tout récemment, qu’en région parisienne c’était déjà appliqué mais que notre région devait encore patienter une semaine. Elle m’a dit que ce devrait probablement être 393,00 € tous risques.
C’est le Dimanche 13 Juin que Michel m’a apporté l’engin sur une remorque spéciale, destinée à l’origine pour transporter un quad. Après que Michel ait descendu le trike de la remorque avec l’aide d’un treuil, Jean-Jacques est parti l’essayer. Sa conclusion est qu’il fonctionne mieux, dans certains domaines, que le sien. Sitôt revenu de l’essai, il a entré le Spyder dans mon garage qui était ouvert.
Nous sommes entrés chez moi pour remplir les papiers, mais comme Michel était pressé, peut-être à cause des élections qui avaient lieu ce jour en Belgique, il m’a dit qu’il signait les papiers et que je n’aurai qu’à les remplir ensuite. Avant de nous quitter, il a récupéré sa plaque d'immatriculation puisque, en Belgique, ces plaques sont assignées au propriétaire du véhicule et non au véhicule et il la remettra sur un prochain.
C’est une fois qu’il a été parti et en remplissant les dits-papiers que je me suis rendu compte qu’il avait signé la déclaration de cession, mais pas l’acte de vente. Je me suis rendu à la Sous-Préfecture où l’on m’a dit que cette signature était indispensable. Une fois sorti je me suis dit que j’aurais dû demander en même temps si mon dossier était complet. J’ai bien fait d’y retourner car la copie du certificat de conformité communautaire n’était pas acceptable, il fallait l’original.
Le Dimanche suivant, c’est comme passager du Spyder de Jean-Jacques que je me suis rendu à CAMBRAI pour rencontrer nos amis belges. La place de passager du Spyder est très agréable, confortable et sécurisante avec l’indispensable dossier. Jusque-là j’avais essayé sans dosseret, mais c’est vraiment invivable ! Dans les virages, on se penche instinctivement comme les solos, non pas pour éviter que l’engin ne se retourne, mais tout simplement pour lutter naturellement contre la force centrifuge.
Après avoir signé les actes de vente et donné le certificat de conformité communautaire, sur lequel j’ai vu que l’original comportait des caractères imprimés en relief, Michel et Nicole m’ont donné deux pare-brises de tailles différentes et la boîte du navigateur personnel de moto GARMIN Zümo 550 qu’ils m’offrent afin de me dédommager des rayures qu’ils ont faites sur les roues en les attachant à la remorque. Pour le remercier de son travail de commissionnaire lors de cette vente, ils offrent à Jean-Jacques une casquette CAN-AM.
De retour à SOISSONS, j’avais programmé une visite à la Sous-Préfecture pour changer la carte grise en posant une demi-journée de rtt et, en supposant qu’il y aurait une certaine queue en ce Lundi matin, j’ai pris la peine d’arriver 15 minutes avant l’ouverture. Seulement deux dames étaient déjà là, un troisième individu est arrivé ensuite et lorsque les portes se sont ouvertes les dames sont allées à un autre service et j’étais le premier à celui des cartes grises.
Après un bon bout de temps, bien plus de 15 minutes assurément, l’employée sous-préfectorale a trouvé le véhicule sous le nom de B.R.P au lieu de BOMBARDIER, parce que le logiciel de son micro venait d’être changé. Après avoir réglé 258,50 € (252,00 € + 4,00 € de taxe de gestion + 2,50 € de frais d’envoi), on m’a donné une feuille d’immatriculation provisoire et je recevrai la carte grise par La Poste. Sitôt sorti de la Sous-préfecture, j’ai fait réaliser, pour vingt Euros, la plaque d’immatriculation par un commerçant ambulant installé à la porte en permanence.
Ensuite, je suis passé m’assurer à la MACIF et suis rentré poser ma plaque d’immatriculation. Midi est vite arrivé et j’ai préféré attendre le soir après le travail pour l’essayer. C’est un engin tout à fait agréable à piloter, ce n’est évidemment pas une moto, mais ce n’est pas un side-car non plus. Habitué au side-car, je cramponnais le guidon, mais comme la direction est très légère puisque assistée, le moindre mouvement du guidon vous fait faire un grand écart sur la route. C’est donc avec douceur qu’il faut tenir le guidon. Mais j’avais toujours en tête le problème qu’il y a sur les modèles 2008 où la direction n’est plus assistée par moments et où il faut tirer énergiquement sur le guidon pour changer de direction !
Photo prise par Jean-Michel LOUIS, le supérieur de mon supérieur (N+2), qui a dévalé deux étages avec son appareil photo pour immortaliser l'instant, lors de ma première venue sur le parking de chez ORANGE, à SOISSONS, où je travaille.
La chose avec laquelle j’ai le plus de difficultés est de rouler au milieu de la voie car je me positionne comme si j'étais sur un side-car alors que le véhicule dépasse de plus d’un mètre sur le côté gauche. Un autre souci est de me faire à la puissance de l’engin par manque d’habitude ! La plus grosse moto que j’ai eue jusque-là est ma 1.300 B.F.G et ses 70 percherons font pâle figure à côté des 104 pur-sang du Spyder !
L’engin se comporte un peu comme un side-car, il va de lui-même d’un côté ou de l’autre de la voie selon le profil de la route. Il faut le laisser faire et corriger la trajectoire avec le guidon, mais où je suis étonné c’est qu’il ne lève pas la patte dans les virages alors que sa largeur est 20 % moins importante qu’un attelage. Des calculs de géométrie et de forces pourraient certainement l’expliquer et je vais me pencher sur le sujet. Je vous dirai quoi plus tard.
Le maître-cylindre est passé de droite à gauche car il n’y a pas de poignée de frein avant. Les trois disques sont commandés par la pédale au pied et il y a un a.b.s ainsi qu’un répartiteur de freinage. Le freinage est très puissant. La commande d’embrayage est hydraulique et une molette crantée sur la poignée permet d’ajuster la garde comme on l’entend. Les vitesses, à l’exception de la première qui est bruyante, passent dans la douceur et la vitesse enclenchée est affichée au tableau de bord qui contient évidemment compteur et compte-tours analogiques mais aussi un affichage, digital et de grande taille, de la vitesse, le totalisateur total et deux totalisateurs partiels, bien pratique pour en avoir un pour les pleins d’essence et l’autre pour la distance parcourue de l’étape. On a aussi le choix, sous le chiffre indiquant la vitesse, entre un nombre qui indique la vitesse de rotation du moteur, ou un autre qui indique la température ambiante, ce que j’ai choisi puisqu’il y a déjà un compte-tours.
Le trike dispose d’une marche arrière qui a pris la place de la 6° vitesse dans la boîte associée au moteur ROTAX. Pour passer en marche arrière, vous devez d’abord vous mettre en première, abaisser vers vous un levier près de la poignée gauche et appuyer une autre fois sur le sélecteur pendant que le levier est abaissé. Les clignotants se mettent alors en warning et le sigle “R” clignote en rouge sur le tableau de bord. Pour retirer la marche arrière vous relevez le sélecteur une fois et vous êtes en première ou deux fois pour retrouver le point mort. Le levier du guidon revient en position initiale tout seul lorsqu’on relève le sélecteur la première fois.
C’est le Vendredi 25 Juin que le premier problème apparaît. Après avoir fait environ soixante kilomètres de balade et devant aller à la Banque, je gare le Spyder sur la grande place en face cette dernière. Je prends même le soin de mettre le frein de parking. Mais en repartant, j’oublie ce frein, je ne fais pas attention au message qui me l’indiquait sur le tableau de bord ! Je recule sur deux mètres environ et j’avance d’une dizaine de mètres avant de me rendre compte du problème. Je retire le frein et à ce moment-là le moteur s’est mis à fonctionner sur un seul cylindre. Il n’y a peut-être pas de rapport, mais c’est ainsi que c’est arrivé.
L’assurance rapatriement de la MACIF exige que vous soyez à 50 kilomètres de votre domicile pour pouvoir en bénéficier. Je suis donc allé voir un service de transport de véhicules, le Garage de la Bècherie à BELLEU, près de SOISSONS. Ils me demandaient 373,15 € TTC pour emmener mon trike à LIVRY-GARGAN, le plus proche agent CAN-AM de chez moi.
C’est lorsque je suis revenu leur montrer l’engin que le patron m’a dit qu’il y avait un agent CAN-AM à TINQUEUX, près de REIMS, un peu moins loin que LIVRY-GARGAN et qu’ils avaient déjà emmené récemment un Spyder là-bas pour la même raison ! Le prix du transport est alors descendu à 265,51 € TTC.
De retour à la maison, je suis allé sur le site de ce magasin CAN-AM rémois. Le Mardi, dès l’ouverture, je lui téléphone, mais le patron me dit qu’il répare désormais les quads CAN-AM, mais pas les trikes. Il me conseille un magasin à TROYES. Je téléphone alors à YELLOW-MOTORS, à LIVRY-GARGAN et Teddy, avec qui j’ai déjà discuté par e-mail, me dit qu’il va trouver un camion et qu’il arrive.
J’ai compté une heure pour faire la route et à 11H15 j’étais à l’entrée de SOISSONS à l’attendre. J’ai attendu une heure, en warning comme je le lui avais dit puis je me suis dit qu’il avait peut-être eu un problème et j’ai voulu retourner chez moi. Mais à chaque fois que j’ai voulu partir je voyais une camionnette arriver du haut de la côte et je me rasseyais sur la barrière de sécurité pour l’attendre. Il y a eu un grand moment sans personne et je suis finalement parti. Arrivé à la maison, mon portable a sonné et c’était Teddy qui était arrivé. Il avait du retard car il y a eu un bouchon sur la route à un endroit.
Je suis retourné le voir, son camion était stationné au bord de la R.N 2 et 3 rampes m’attendaient à l’arrière. Manque de pot j’étais en voiture et il les a remises sur le plateau. C’était un camion anglais, avec le volant à droite, que B.R.P England a utilisé pour apporter ou rapporter un trike, je me m’en souviens plus bien, et qu’il a laissé à LIVRY-GARGAN.
Nous avons été chez moi, il a démarré mon trike et l’a mis sur le camion. J’ai payé le prix du transport, beaucoup moins cher que ce que l’on m’avait d’abord proposé et il m’a dit que la réparation devrait être prise en garantie. Il m’a également dit qu’ils allaient mettre à jour le logiciel de direction assistée. Il m’a dit qu’il devrait me donner des nouvelles le soir même. Je l’ai raccompagné sur la route de PARIS et il a filé.
J’avais espéré qu’il m’expédie un e-mail pour me dire que le trike était prêt et que j’aurais pu partir avec à REZE, en banlieue sud de NANTES, pour le mariage d’un neveu, le 3 Juillet, mais ce ne fut pas le cas. Je suis donc parti en voiture assister au mariage de Gwendolina et de Grégory et j’ai été pris au radar à l’aller comme au retour. Je n’ai pas dépassé la limite de beaucoup, mais j’ai perdu 45 € à chaque fois et un point ! J’ai été hébergé chez ma petite sœur Mariannick, de un an ma cadette, mère de Grégory, à Saint-NAZAIRE, et c’est elle qui a été la 40.000° visiteuse de ce site, le 20 Juillet. Elle y tenait beaucoup ! Elle a été d’abord la 39.995° et détentrice de toutes les places jusqu’à la 40.000°. Rusée et tenace la sœur !
Le boitier d’allumage remplacé, le passage au banc indiquait un certain code de défaut, inconnu du concessionnaire, et il a contacté BRP par e-mail pour en savoir plus. Finalement, c’est le lendemain du 14 Juillet que Teddy m’annonçait que mon véhicule serait disponible le Vendredi 16 Juillet.
C’est Christiane qui m’a emmené à LIVRY-GARGAN. Entré chez YELLOW-MOTORS, Teddy me dit que c’était trop tard pour la garantie (je les ai prévenus par mail trois jours après l’expiration de celle-ci), que BRP acceptait toutefois de me remplacer les pièces (boitier d’allumage électronique à 761,45 € et boitier de direction assistée à 1.210,60 €) en prenant l’opération comme une entente particulière (hors délais de garantie), formule qui ne prend pas en compte la main d’œuvre, qu’ils avaient passé plus de six heures dessus, mais qu’ils ne me comptaient que 4 heures, soit 260,00 € que j’ai dû payer.
De retour chez moi, j’ai demandé à BRP France, l’importateur, s’il pouvait me rembourser cette main d’œuvre. Je leur avais écrit auparavant, mais sans leur donner le numéro de série du Spyder et sans l’enregistrer sous mon nom.
C’est lorsque je leur ai demandé le remboursement qu’ils ont fait le lien avec mon premier courrier et j’ai reçu, pile un mois plus tard, peut-être à cause des congés, une lettre recommandée qui m’annonçait que, bien que je n’avais pas fait enregistrer mon véhicule chez eux après l’achat, bien que la panne soit arrivée trois jours après la date limite de la garantie, ils avaient fait le lien avec mon premier courrier et contacté YELLOW-MOTORS pour leur dire qu’ils prenaient la totalité des frais sous garantie et qu’il fallait me rembourser la main d’œuvre. Alors là, CHAPEAU ! Voilà ce qui s’appelle du service après-vente, bravo BRP France pour ce geste commercial !
Michel ROUSSEAUX, le vendeur du trike, à qui j’avais parlé du problème, s’est senti coupable à tort et m’a proposé de me rembourser la moitié de la main d’œuvre si BRP ne le faisait pas. Ce Spyder m’aura rappelé que le monde n’était pas si pourri que ça et que les gens honnêtes existaient encore. Merci Michel ! Merci BRP France !
Teddy m’a dit qu’il avait essayé de nombreux Spyder en deux ans, mais que le mien, qui venait de Belgique, avait beaucoup plus de pêche que les autres, comme me l’avait déjà dit Jean-Jacques qui l’avait comparé au sien. J’en ai parlé à l’importateur qui m’a répondu que la puissance des véhicules Spyder était la même dans tous les pays de la Communauté Européenne.
Lors de cette visite à LIVRY-GARGAN, j’ai pu discuter avec le nouveau directeur de DUCATI-LIVRY dont l’enseigne cohabite avec YELLOW-MOTORS, directeur qui a pour nom Olivier HUCHER et qui a remplacé Nathalie AUGIS. Tous ceux que j’ai pu voir travailler là m’ont paru fort sympathiques.
B.R.P interdit de tracter une remorque avec un Spyder RS, mais l’autorise avec un RT, dont le châssis est exactement le même. Comme la garantie est révolue, je viens d’installer une attache-remorque ARBOSPYD, prise sur le haut de l’arrière du cadre avec la boule à 80 centimètres du sol, alors que le modèle d’attache-remorque fabriqué par B.R.P est pris sur le bras oscillant, dont le rôle principal est tout autre.
Je conseille à tous les Spyderistes cette attache fabriquée par le Savoyard Michel ARBOLEAS dans sa société ARBOSPYD qui fabrique également des attelages pour motos et side-cars, ainsi qu’une flèche amortie adaptable à toutes les remorques et qui atténue l’accélération et le freinage avec de petits amortisseurs. Le prix de l’attache-remorque pour Spyder est de 180,00 € et le port est de 15,00 €. Michel peut vous la poser sur votre trike pour 50,00 €.
Le prix de l’attache amortie pour une remorque est de 190,00 €, le port est de 15,00 € et la pose est de 50,00 €. Vous en saurez plus sur le site de Michel dont l’adresse est : http://arbospyd.cabanova.fr/.
Pour ma part, j'ai donc dû remonter mon crochet de remorque à 80 cm du sol, mais comme c’était moi qui avais fabriqué cette remorque il y a plus de 20 ans, cela ne m'a pas fait peur !
20 Juillet, je suis surpris de voir la jauge à essence ne plus comporter qu’une seule barre et que le sigle du réservoir vide clignote en rouge alors que je n’avais fait que 200 kilomètres depuis le dernier plein de 25 litres. J’ai été rassuré après avoir mis 14 litres seulement, soit précisément une consommation de sept litres aux cents, presque moitié moins que ma B.F.G.
Pour le 2° avertissement, celui-ci est arrivé à 155 kilomètres mais, à part un aller-retour de 70 kms chez Régis, mon collègue de travail, où j’ai pu rencontrer sa charmante épouse Karine et ses tout aussi charmants enfants, Aurélie, Alexis et Elodie, je n’ai fait que de la ville en prenant le Spyder chaque jour pour aller au travail et en revenir. Là j’ai mis 13 litres, ce qui fait 8,38 l./100.
Il y a fort longtemps que je n’ai rien rajouté à ce texte aussi je vais le faire en cette fin du mois d’Avril 2013. Avec le litre d’essence passé à 1,50 €, j’ai longtemps hésité à rouler avec mon Spyder, jusqu’à ce que je calcule que de rouler en Spyder au prix actuel du litre me revenait moins cher que lorsque je roulais avec ma B.F.G attelée qui consommait grave, voire très grave sur autoroute avec plus de 13 litres aux cent, du temps où l’essence était beaucoup moins chère ! Car 7,5 litres à 1,50 € ne font que 11,25 € alors que 13 litres à un Euro font 13,00 € ! Auparavant, je ne calculais pas avant de prendre la route et il n’y a pas de raison pour ne pas en faire autant.
Après l’été 2011, mon échappement faisait du bruit et j’ai emmené mon trike chez un réparateur agréé, à un kilométrage qui avoisinait les 15.000, où justement une révision est à faire. Jusque-là, je ne m’étais rendu que chez des mécaniciens franciliens dont la manière de faire me déplaisait. Vous arrivez, vous déposez vos clefs et les papiers sur le comptoir, un mécanicien anonyme vient chercher votre véhicule, il disparaît dans un atelier interdit au public et vous reprenez vos clefs, le travail fini, au même comptoir, vous payez et quittez les lieux. Les deux magasins franciliens où je m’étais rendu auparavant étaient à 85 et 105 kms de chez moi.
Un autre agent agréé est la société JPS, située à Naves et à Seclin dans le département du Nord (59). Le site de NAVES, à 7,5 kms de CAMBRAI, se trouve à 120 kms de chez moi, à peu près pareil donc.
L'entreprise de Travaux Agricoles SOYEZ a été créée en 1977 par Monsieur Jean Paul SOYEZ, dont les initiales composent le nom de la maison, soit “JPS”» qui ne signifie pas ici John Player Special, cette marque de cigarettes britanniques, célèbre pour sa longue association avec les Formule 1 du Team LOTUS, ces voitures aux couleurs noir et or de JPS, trois fois championnes du monde en 1972, 1973 et 1978, souvent citées parmi les plus belles Formule 1 jamais construites.
Basée essentiellement à ses débuts sur l'activité du transport et de locations de matériels (avec ou sans chauffeur), l'entreprise s'est ensuite tournée vers les travaux agricoles à la fin des années 80.
L’un des enfants, Jérémie, étant pilote de quad en compétition, a fait de sa passion un métier et est le patron de la partie trikes et quads de la société. L'entreprise JPS est concessionnaire officiel des produits BRP suivants : Quads CAN-AM, Spyder CAN-AM, et Jets SEA-DOO. Vous pourrez voir d’autres détails sur : http://www.jpsquad.com .
Devant les magasins franciliens il était très difficile de trouver une place de stationnement. Chez JPS la place ne manque pas dans l’immense cour.
Sitôt arrivé, Jérémie a emmené mon trike à l’atelier au bout de la longue cour, à près de 80 mètres du magasin et l’a confié à Fabien, le mécano. Deux heures plus tard j’ai vu ce dernier faire des essais devant l’atelier et y retourner par deux fois pour modifier certainement des paramètres. Finalement, bien que j’aurai payé 25,00 € un rapport d’entretien de 5 pages, fourni par le banc d’essai, j’aurai fait quelques économies par rapport aux opérations précédentes sur PARIS. Le prix de l’heure de main d’œuvre est moindre (50,00 € au lieu de 65,00), le joint facturé est passé de 7,90 € à 1,39 € et l’huile BRP xps utilisée cette fois est presque moitié prix que la MOTUL utilisée auparavant (9,33 € le litre contre 17,25). De plus, on m’a rendu le 5° bidon entamé pour faire l’appoint lorsqu’il le faudra. Fabien a constaté une petite fuite d’huile au cache-culbuteurs et m’a dit qu’il y regarderait mieux à la révision des 20.000.
Je suis arrivé aux 20.000 kms mais je reconnais toutefois ne pas m’en être servi trop souvent. Ce sont les révisions à faire tous les 5.000 kms et les vidanges tous les 10.000 qui en sont la cause car 5.000 kms, c’est vite fait ! L’angoisse de la révision qui approchait m’a retenu de sortir maintes fois !
Je suis fils de mécanicien et depuis que je suis motard, depuis donc 42 ans, je n’ai jamais emmené mes premières motos (175 MOTOCONFORT, 250 DUCATI, 600 B.M.W, 900 B.M.W) chez un professionnel pour faire les vidanges ou régler le jeu aux soupapes. Ma première B.F.G, que j’ai achetée neuve, a fait exception à la règle et je l’ai portée en révision afin d’avoir droit à la garantie au cas où. Les dernières révisions, après avoir dépassé 100.000 kms, vu que le moteur de ma B.F.G était un moteur de CITROËN G.S se sont passées chez un ami garagiste automobile, spécialiste de la marque, par fainéantise.