1° R.S.C.F de VILLE

1° R.S.C.F de VILLE, près de NOYON (60)

  Ce sont seulement 40 kilomètres qui me séparaient du premier rassemblement de la famille THUILLIER, organisé à VILLE, près de NOYON, dans l’Oise (60), les 14 et 15 Septembre derniers. C’est si peu et si rare qu’il fallait le souligner !

  Jean-Jacques devait passer préalablement chez moi vers onze heures, le Samedi, afin de faire route ensemble et je lui ai proposé de déjeuner avec moi ce que Christiane avait préparé avant qu’elle ne se rendre à une réunion de la Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire dans laquelle elle a des responsabilités.

  La route entre SOISSONS et NOYON n’est pas terrible mais elle m’aura permis de poursuivre la prise en main mon nouveau trike MEGAPHONE dont c’était seulement le deuxième trajet pour aller à un rassemblement. J’ai ainsi pu me rendre compte que le MEGAPHONE passe mieux que le CAN-AM Spyder dans les virages, notamment dans la côte de BLERANCOURT (60), que nous avons descendue à l’aller et remontée au retour. Il faut dire que la voie du MEGAPHONE est beaucoup plus importante que celle du CAN-AM (1,80 m. contre 1,50 m.), que les deux pneus sont beaucoup plus larges et que le centre de gravité est beaucoup plus bas.

  N’ayant pas encore remis l’attache de ma caravane pliante comme elle était à l’origine, puisque je l’avais modifiée pour s’adapter au CAN-AM (voir la première photo du texte intitulé "Ma Mautocyclette"), et n’ayant pas de passager, j’ai mis ma table pliante, ma tente, mon matelas, ma pompe et mon duvet sur la place réservée au passager du trike.

  C’est si près que l’on y est en peu de temps et un excellent fléchage nous fait arriver sur les lieux des agapes sans problème. Un vaste terrain près d’une salle polyvalente fera notre bonheur, salle municipale destinée aux sports pour quelques clubs locaux et pour les enfants des écoles, afin qu’ils puissent jouer au basket, au hand et au volley, avec des lignes de limitation de terrain de couleurs différentes ou encore faire de la gymnastique et s’échauffer sur les barres de danse fixées aux murs, avec également des toilettes. Jean-Jacques et moi plantons ma tente mais il manque l’une des chambres et finissons par déchirer le double toit.

  Suite à la très-rapide démission du dernier président du S.C.C.F (ce dont je m’abstiendrai de commenter), une réunion exceptionnelle du bureau du club a lieu dans une salle dépendante afin d’en élire un nouveau.

  Alors que j’étais invité, ainsi que Minouche et Droopy, à partager l’apéro de la tribu belge, je suis interpelé par Jacques MARTIN que je n’avais pas du tout reconnu et qui me rappelle que j’avais emmené son épouse, que j’ai, par contre, reconnue (cherchez l’erreur), à l’hôpital, lors du rassemblement de DINARD ! C’est vraiment pas marrant tous ces trous de mémoire !

  Durant leur réunion, les membres du bureau du S.C.C.F font une pause afin de permettre à Laurent de faire la remise des prix du rassemblement qui aura finalement accueilli 32 side-cars et trikes. Il surprend tout le monde en, prenant le micro pour dire que le premier qui passait devant lui et qui lui adresserait la parole aurait une coupe. Tout le monde reste impassible, sauf Jean-Jacques qui revenait de dehors où il avait passé un coup de fil, qui passait justement là à l’improviste, qui répond à Laurent en croyant qu’il s’était adressé à lui et qui, tout surpris, remporte ladite coupe.

  Les side-caristes les plus éloignés, venus en couple, sont Jacques et Nicole MARTIN, de Saint-FONS, banlieue sud de LYON (69) avec 590 kms au compteur.

  Le premier à avoir retourné son invitation est Jean-Jacques DURET et le plus jeune passager est Alexandre GOT.

  Deux autres motards, homme et femme, sont récompensés pour être venus du plus loin, seuls : Isabelle ROUSSEL, 505 kms sur une SUZUKI 1300 GSXR et Jean BUTEZ, 520 kms sur une YAMAHA 1300 FJR-HECHARD.

  Je n’ai pas pris beaucoup de photos, mais vous pourrez voir celles de Max et Liliane CATANIA, side-caristes qui habitent HERON, en Belgique, HERON petit, pas TAPON, sur : https://plus.google.com/photos/115190357469637844257/albums/5924469987970017313.

  Vous pourrez également voir d’autres photos prises lors d’autres manifestations side-caristes en cliquant sur “Profil de Massimo CATANIA”. Vous pourrez voir Max, à droite de la photo suivante, en discussion avec Valérie, Stéphane et Jean-Jacques.

  C’est vers 20 heures que se termine la réunion du bureau du club, avec un tout nouveau président en la personne d’Yves DESCHAMPS. J’en suis absolument ravi car Yves et son épouse Geneviève ont des gens fort sympathiques et sans histoires, qui ont vraiment l’esprit club et ont toujours été là lorsqu’il fallait un coup de main. Le “S.C.C.F” est en de très bonnes mains, n’hésitons pas à leur donner la nôtre !

  Quelques problèmes n’ont pas altéré le bon vouloir de l’équipe organisatrice, tel que les parents du DJ avaient réservé la date prévue, mais ne savaient pas qu’il était pris ailleurs ce soir-là, ce qui fait que sa présence a été annulée peu de temps avant, tel que la friterie initialement prévue qui a renoncé la veille du rassemblement, tel enfin que les verres prévus qui donnaient un drôle de goût à la bière blanche.

  Je suis parti coucher au moment où les DJ’s entamaient leur soirée musicale. Jean-Jacques m’accompagne jusqu’à la tente et me laisse me coucher. Ma lampe de poche tombe par terre et je la récupère sans la pile que je retrouverai plus tard.

  J’avais laissé de la place sur mon matelas pour Jean-Jacques, mais il a préféré dormir à la dure, hors de la chambre, sous le double toit.

  Je me réveille alors qu’une demi-heure sonne à l’église, mais n’ayant pas de pile à ma lampe, je ne pourrai pas regarder quelle heure c’est à ma montre. Plus tard j’entendrai sonner 4H00, 4H30, 5H00 où j’entends un coq enroué mais j’apprendrai plus tard que c’était un faisan… 5H30… 6H00 Jean-Jacques sort de la tente et je l’imite.

  Après un bon petit-déjeuner, c’est le départ en convoi pour le wagon de l'Armistice, la voiture de chemin de fer dans laquelle furent signés l'Armistice du 11 Novembre 1918 entre l'Allemagne, la France et ses alliés, puis celui, moins glorieux, du 22 Juin 1940, précédant la capitulation de l’Allemagne, le 8 Mai 1945, tous deux à la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne dans l'Oise. Cette voiture fut mise en service en 1914 par la Compagnie des wagons-lits, affecté au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides puis dans la clairière de Rethondes pendant l'Entre-deux-guerres. Emmenée en Allemagne après la signature de l'armistice en 1940 et exposée à Berlin, elle fut détruite en Avril 1945 par les SS, sur ordre d'Hitler, un mois avant la capitulation allemande.

   Une voiture similaire, issue de la même série de 1913, est exposée dans un mémorial sur le site de la clairière de Rethondes dans cette forêt de Compiègne.

   Je n’ai pas pris de photo du wagon et comme pas mal de photos du Web sont soumises à droit d’auteur, je vous conseille donc de visiter le site:

https://www.google.fr/search?q=wagon+de+l%27armistice&client=firefox-a&hs=sN5&rls=org.mozilla:fr:official&channel=np&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=81W5UtqKMOaR1AXt_4EY&ved=0CDIQsAQ&biw=1143&bih=679&dpr=0.9

sur lequel vous pourrez voir plus de 300 photos se rapportant à ces moments importants de l’histoire de France.

   Nous rentrons pour déjeuner, puis nous quittons les lieux et nos amis pour rejoindre nos domiciles respectifs. Voilà un premier rassemblement très sympa qui en appelle d’autres… BRAVO !